Le syndicalisme révolutionnaire

Bien qu'il ne soit plus possible pour le prolétariat de créer quelque sorte de syndicat que ce soit, il y en a certains qui reviennent toujours à la tradition syndicaliste révolutionnaire internationaliste, notamment à des organisations comme International Workers of the World

Manifestations pro-palestiniennes dans le monde: Choisir un camp contre un autre, c’est toujours choisir la barbarie capitaliste!

L’épouvantable offensive israélienne sur la bande de Gaza a emporté, en quelques mois, des dizaines de milliers de vies dans un torrent furieux de barbarie.

Où va le syndicalisme révolutionnaire ?

La revue "La Révolution Prolétarienne" est l'organe des syndicalistes révolutionnaires en France, un groupe qui a eu le rare mérite d'être resté internationaliste durant la première et la deuxième guerre impérialistes mondiales. Ils ne sont pas nombreux les groupes et même les individualités révolutionnaires qui peuvent se revendiquer d'un tel palmarès. Bien sûr, il y a eu des défections ; tous les militants de la RP n'ont pas résisté, mais le noyau fondamental de l'équipe est resté fidèle et constant.

Le mouvement syndicaliste-révolutionnaire dans la révolution allemande de 1918-19

L'article précédent a donné un aperçu des efforts du courant syndicaliste révolutionnaire en Allemagne pour défendre une position internationaliste contre la guerre de 1914-18. L’Union Libre des Syndicats Allemands (Freie Vereinigung Deutscher Gewerkschaften - FVDG) avait survécu à la guerre avec seulement quelques centaines de membres dans la clandestinité qui, dans des conditions de brutale répression, avaient été, comme d'autres révolutionnaires, la plupart du temps condamnés au silence. Fin 1918 les événements se précipitent en Allemagne. Avec le déclenchement des luttes en novembre 1918, l'étincelle de la révolution russe d'Octobre 1917 embrasait finalement le prolétariat en Allemagne.

Le syndicalisme-révolutionnaire en Allemagne (III) : la FVDG syndicaliste-révolutionnaire au cours de la Première Guerre mondiale

Main dans la main avec la social-démocratie qui vote publiquement les crédits de guerre le 4 août 1914, les directions des grands syndicats sociaux-démocrates s’inclinent également devant les plans de guerre de la classe dominante. À la conférence des comités directeurs des syndicats sociaux-démocrates du 2 août 1914, où il fut décidé de suspendre toute grève et toute lutte revendicative pour ne pas troubler la mobilisation dans la guerre, Rudolf Wissell exprime le paroxysme du chauvinisme qui a envahi les syndicats sociaux-démocrates : "Si l'Allemagne est vaincue dans la lutte actuelle, ce qu'aucun de nous n'espère, alors toutes les luttes syndicales après la fin de la guerre sont vouées à l'échec et inutiles. Si l’Allemagne triomphe, alors une conjoncture ascendante s’inaugure et les moyens de l’organisation n’auront ensuite pas besoin de peser autant dans la balance."

L'Union Libre des Syndicats Allemands en marche vers le syndicalisme révolutionnaire

La discussion autour des nouvelles formes de lutte apparues avec la grève de masse de la classe ouvrière au début du 20e siècle constitue pour la FVDG un grand défi et a pour conséquence que cette dernière commence à évoluer vers le syndicalisme révolutionnaire. Une évolution qui ne fait que se renforcer jusqu’à l’éclatement de la Première Guerre mondiale, comme nous allons l'illustrer dans cet article.

La naissance du syndicalisme révolutionnaire dans le mouvement ouvrier allemand

La caractéristique majeure du syndicalisme révolutionnaire est, pour résumer, la conception selon laquelle, d'une part, les syndicats constituent l'organisation de lutte la plus idéale de la classe ouvrière et, d'autre part, ils constituent, après la révolution par la grève générale victorieuse, la base d'une nouvelle structure de la société.

A propos du bulletin "Négatif" : quelles formes d'organisation pour la lutte du prolétariat ?

La question de la nature et du rôle des syndicats est de toute première importance pour le prolétariat dont les mouvements actuels expriment la recherche de la solidarité et de l’unité la plus large possible et se heurtent justement à l’obstacle syndical.

Les IWW (1905 - 1921 ) : L'échec du syndicalisme révolutionnaire aux Etats-Unis (II)

Contrairement aux anarchistes et aux anarcho-syndicalistes qui avaient une vision fédéraliste, les fondateurs des IWW cherchèrent à construire une organisation de lutte de classe unie et centralisée qui soit à la fois capable de rassembler tout le prolétariat pour la prise du pouvoir et d'offrir un cadre pour exercer le pouvoir prolétarien après la révolution.

Dans cet article nous examinerons si la théorie et la pratique des IWW leur ont permis de remplir leurs objectifs et de faire face au plus grand défi auquel avait jamais été confronté le mouvement ouvrier international : l'éclatement du premier grand conflit impérialiste mondial de l'histoire en 1914.

Les IWW (1905-1921) : l'échec du syndicalisme révolutionnaire aux Etats-Unis (I)

  La fondation des IWW, en 1905 à Chicago, marque le début de la grande expérience syndicaliste révolutionnaire aux États-Unis, qui constitue le sujet de la troisième partie de notre série d’articles sur l’anarcho-syndicalisme et le syndicalisme révolutionnaire.

Réponse au Garas (2): Le syndicalisme de base ou "radical", une arme de la bourgeoisie

Nous continuons notre réponse aux positions exprimées par le GARAS sur la question du syndicalisme de base ou "radical", en montrant en quoi le syndicalisme, "radical" ou non, a perdu aujourd’hui tout lien avec la lutte de la classe ouvrière pour devenir une arme de la bourgeoisie.

Réponse au GARAS - Le syndicalisme de base ou "radical", une arme de la bourgeoisie

Le GARAS (Groupement d’Action et de Réflexion Anarcho-syndicaliste) est né des convulsions qui secouent la CNT-AIT et publie depuis 2002 une Lettre de liaison (LL) RI n°345). Il se propose de promouvoir l’auto-organisation des luttes et d’impulser un syndicalisme efficace "en rupture avec le capitalisme".

L'anarcho-syndicalisme face à un changement d'époque : la CGT jusqu'à 1914

Pour beaucoup de militants, dégoûtés par « l'opportunisme, le réformisme, et le crétinisme parlementaire », la Confédération Générale du Travail (CGT) française est en quelque sorte l'organisation phare du nouveau syndicalisme « révolutionnaire », qui « se suffit à lui-même » (selon les termes de Pierre Monatte). Mais, si le développement du « syndicalisme révolutionnaire » est un phénomène international au sein du prolétariat à cette époque, la spécificité de la situation politique et sociale en France a permis à l'anarchisme de jouer un rôle particulièrement important dans le développement de la CGT.

Ce qui distingue le mouvement syndicaliste révolutionnaire

Depuis 1968 et plus particulièrement depuis l'effondrement du bloc de l'Est, un nombre significatif d'éléments désireux de militer pour la révolution ont tourné le dos à l'expérience de la révolution russe et de la 3ème Internationale, pour chercher des enseignements pour la lutte et l'organisation du prolétariat dans une autre tradition, celle du "syndicalisme révolutionnaire" (terme qu'on assimile aussi parfois à "anarcho-syndicalisme")

Réponse au "groupement d'action et de réflexion anarcho-syndicaliste" (GARAS) : Le syndicalisme n'est pas une arme de la class

Le syndicalisme est-il une arme de la classe ouvrière ?

 Né des convulsions qui déchirent la CNT-AIT française depuis plusieurs années, le Groupement d'Action et de Réflexion Anarcho-syndicaliste (GARAS) publie depuis janvier 2002 une "Lettre de liaison" . Il rassemble des éléments qui font le constat de "l'échec de la CNT-AIT à résoudre ses problèmes internes, comme à être utile dans la lutte contre la classe dominante" et ont décidé de "préparer l'après CNT" Convaincus qu'"aujourd'hui aucun groupe essayant de mettre en œuvre une pratique syndicale efficace en rupture avec le capitalisme n'arrive réellement à ses fins" , il se propose d'aborder les problèmes qui se posent " aux révolutionnaires sincères qui veulent agir au niveau syndical et promouvoir l'auto-organisation des luttes". Son but affirmé est de "mettre en place une confédération anarcho-syndicaliste sur des bases claires". L'article ci-dessous s'inspire en grande partie d'un texte adressé par le CCI il y a quelques mois au GARAS, lequel se déclarait "preneur de toute contribution à [sa] feuille". Il vise à montrer que le syndicalisme n'est pas une voie que peut emprunter la classe ouvrière pour développer son combat.

IWW : la mystification du syndicalisme révolutionnaire

Nous publions ci-dessous la traduction de larges extraits tirés d'un article d'Internationalism n°43, notre publication aux Etats-Unis. Le but de cet article est de combattre l'illusion qu'il puisse subsister dans la période actuelle une forme de syndicalisme révolutionnaire. Nombre de ceux qui défendent cette thèse mettent volontiers en avant le rôle et l'expérience des IWW (Industrial Workers of the World) aux Etats-Unis. C'est pourquoi il est nécessaire de montrer que la prétendue intransigeance révolutionnaire des IWW repose entièrement sur un mythe.
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