Vercesi

Retour d'Italie

Deux camarades de notre groupe se sont rendus, cet été, en Italie. En les déléguant, notre groupe a obéi au désir d'avoir des informations directes sur la vie ouvrière et l'activité des militants révolutionnaires dans les autres pays, et à la préoccupation constante d'établir des liens, aussi étroits et directs que possible, avec les militants et les divers groupes existants, des contacts.

Problèmes du mouvement révolutionnaire internationale (I)

Il y a quelques mois, nous nous sommes efforcés de répondre à la question de la tâche qui incombe aux révolutionnaires dans le moment présent[1]. En marxistes, nous avons donné la réponse en partant de l'analyse de la situation objective qui, à notre avis, loin d'évoluer vers un changement de rapport de forces de classes favorable au prolétariat, est caractérisée essentiellement par l'absence de toute réaction du prolétariat tendant à donner ses solutions propres à la crise de la société capitaliste.

Le lucanisme en France

Pourquoi sont-ils abstentionnites ?

Ce n'est pas un hasard qui a déterminé la Fraction Française des Lucain – la claque de Vercesi, la Fraction opportuniste de la GCI en France –à prendre pour titre de leur journal le même que celui de leurs camarades de Belgique.

On y retrouve, en mieux, toujours les mêmes méthodes de discussion, toujours les prises de position qui laissent le loisir d'avoir toutes les positions qu'on veut.

"Le troisième camp..."

Le 23 février se réunit à Londres -retenez bien le nom de Londres, c'est tout un programme- une conférence "pour les États-Unis socialistes d'Europe". C'est la résurrection du Bureau de Londres d'avant la guerre qui regroupait les différentes organisations internationales de "gauche" : POUM espagnol en vacances de ministérialisme, PSOP français ayant son derrière entre deux chaises, SAP allemand, ILP anglais et autres petits champions de l'anti-fascisme de gauche.

Problèmes actuels du mouvement révolutionnaire international (II)

L'absence de toute analyse sérieuse des événements des dernières années et des forces qui, par leur présence ou absence ont déterminé l'évolution des événements dans un sens profondément révolutionnaire est actuellement le trait frappant des militants révolutionnaires et des groupes qui se disent d'avant-garde. L'habitude prise d'appliquer des schémas tirés du passé aux situations nouvelles, réelles qui se présentent a en quelque sorte libéré les militants du souci de la nécessité de se livrer à des études qui leur semblent pénibles et les fatiguent.

La tâche de l’heure : construction du parti ou formation des cadres

I- Moment de la constitution du Parti

Il existe deux conceptions sur la formation du Parti, deux conceptions qui se sont heurtées depuis l'apparition historique du prolétariat, c'est-à-dire non son existence en tant que catégorie économique mais dans sa tendance à se poser en tant que classe indépendante ayant une fonction et une mission propre à assumer dans l'histoire.

Ces deux conceptions peuvent être résumées brièvement de la manière suivante :

La FB enseigne le marxisme à la classe ouvrière de Belgique

Les "erreurs" de Lucain

La théorie vercesienne de l'économie de guerre et sa réponse dans les bulletins de la Fraction italienne :

– "Notre réponse" du mois de mai 1945 (N° 5) avait pour but de se délimiter d'avec le courant politique qui s'y rattachait[1].

– "La critique de l'économie de guerre" de Sadi a également été publiée dans le bulletin (N°? de ?).

Le Parti ou le problème de l'intervention du facteur conscience de classe

Le problème de l'organisation de classe, du parti politique du prolétariat, son programme et son rôle dans la lutte pour l'avènement d'une société nouvelle, la société communiste, a toujours été la préoccupation qui a dominé les cerveaux de tous les révolutionnaires prolétariens d'avant Marx jusqu'à nous. Il n'existe peut-être pas de problème qui ait été plus passionnément, plus âprement débattu parmi les révolutionnaires que celui-là.

Le néo-antifascisme

La Gauche Communiste se trouvait être le seul courant en opposition à toute la gamme des groupes trotskistes ou autres, issus de la 3ème Internationale au cours de sa dégénérescence, à ne pas arborer l'antifascisme comme position de classe du prolétariat. Notre position à ce sujet, nous l'avons exprimée et défendue des dizaines et des centaines de fois. On la trouvera dans toutes nos publications pendant plus de 20 années de lutte, et tout particulièrement après l'arrivée d'Hitler au pouvoir.

Résolution sur les positions de V.

Dans la question des discussions au sein de la Gauche italienne, la Fraction française prend position sur la base de la Déclaration Politique issue de la conférence italienne de mai 1944, condamne le courant de V. comme courant révisionniste et appelle, avec le groupe de la GCI en France, la GCI à se délimiter et à rompre avec ce courant

Internationalisme n° 7 (Année 1946): À propos du 1er congrès du Parti communiste internationaliste d'Italie

Pour alimenter la discussion autour de la formation du futur parti mondial de la révolution nous publions ci-après deux chapitres d’un article d’Internationalisme no 7 de janvier 1946, intitulé À propos du 1er congrès du Parti communiste internationaliste d’Italie.

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