Le Communisme de Conseil

Les Communistes de Conseil viennent de la Gauche Germano-Hollandaise, rejetant le rôle du Parti dans la lutte de classe et le processus révolutionnaire et, dans beaucoup de cas, considérant le Parti Bolchévique et la Révolution Russe comme bourgeois.
Le Communisme de Conseil doit être distingué de son descendant dégénéré, le "Conseillisme", qui s'est développé après la Deuxième Guerre Mondiale et est profondément influencé par l'idéologie anarchiste.

Les deux mamelles auxquelles s’accrochent les communisateurs: Négation du prolétariat révolutionnaire, négation de la dictature du prolétariat

« Comment une classe, agissant en tant que classe, telle qu’elle est dans la société capitaliste, peut-elle aboutir à l’abolition des classes, donc du capitalisme ? »

Critiques des différentes plateformes "CR"

La formation des CR, qui date de près d'un an, fut une formation où l'unanimité se porta beaucoup plus sur la lutte contre le trotskisme défini comme un mouvement passé au service de la bourgeoisie que sur une plateforme politique de regroupement des éléments d'avant-garde.

Ce courant, qui se place du côté du prolétariat malgré les scissions et l'absence des bases principielles, conserve une homogénéité organisationnelle mais est incapable, sans le problème important de l'heure, d'avoir une ligne politique suivie et conséquente.

Réponse au COMMUNISME DE CONSEIL (Danemark)

Les "21 Thèses du Communisme de Conseil aujourd'hui" écrites par un groupe de communistes de Conseil du Danemark expriment le fait que la résurgence des groupes et des idées révolutionnaires entamée en 1968 continue.  Ce n'est pas un hasard si ces Thèses sont parues au printemps 80, à la suite d'un haut niveau de lutte de classe en France, en Grande Bretagne, en Hollande, etc, et seulement quelques semaines avant la grève générale en Suède.  Nous ne pouvons ignorer en outre l'exemple magnifique donné récemment par la grève de masse en Pologne, qui confirme que nous sommes dans une période de montée de luttes de classe ouvrant la voie à une série d'insurrections prolétariennes.  Les contributions des camarades danois ne sont vues que dans cette optique -comme un autre signe des temps que nous vivons.  Espérons que leurs contributions stimuleront d'autres discussions et aideront à clarifier les positions dont les révolutionnaires ont besoin pour leur intervention dans cette période décisive de l'histoire.

La série de réunions publiques organisée par Cajo Brendel en Allemagne : un événement significatif

En novembre 1998, Cajo Brendel, le dernier représentant encore vivant de la Gauche germano-hollandaise, a tenu une série de réunions de discussions publiques en Allemagne. A Berlin, il a organisé trois soirées de discussions : sur la position des communistes de conseils sur la révolution russe et le bolchévisme, sur les luttes en Espagne dans les années 30 ainsi que sur les perspectives du siècle prochain. Mais il est également intervenu à Dresde et à Cologne.

La paranoïa du P.I.C.

Dans le numéro 30 de "Jeune Taupe”, le PIC consacre une demi-page au CCI.

On aurait pu s'attendre à un texte de polémique cherchant à faire comprendre au lecteur les désaccords entre les deux groupés, à argumenter pour convaincre de la validité de ses propres positions et de l'erreur des autres. On ne trouve rien de cela. Le titre donne déjà le ton : "l'art de la falsification ou Brejnev-Marchais-CCI : même combat".

Un début de regroupement révolutionnaire

La division de la classe ouvrière, son émiettement en une somme d'individus se livrant à la concurrence individuelle, son apathie face à l’exploitation quotidienne, ne peuvent produire qu'un éparpillement et un isolement des révolutionnaires. L'histoire ne l'a que trop démontré. Inversement, le renforcement du prolétariat comme classe autonome pour elle-même, son union dans la lutte et le développement de celle-ci, créent les bases et la nécessité d’un regroupement des éléments révolutionnaires.

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