Polémique dans le milieu politique : sur la guerre

Polémique avec le BIPR

Après quelques signes de reconnaissance mutuelle et de débat entre les groupes de la Gauche Communiste au cours de ces dernières années, y compris la tenue d'une réunion publique en commun sur la révolution russe entre le Bureau International pour le Parti Révolutionnaire (BIPR) et le CCI en Grande-Bretagne, la guerre récente engagée par l'OTAN dans les Balkans représentait un test pour juger de la capacité de ces groupes à assumer une défense commune de l'internationalisme prolétarien qui soit la plus large et la plus forte possible. Malheureusement les groupes ont refusé un appel du CCI pour une déclaration commune contre le carnage impérialiste en ex-Yougoslavie.

A propos de l'appel lancé par le CCI sur la guerre en Serbie

  • La guerre en Serbie a démasqué les faux révolutionnaires et mis en évidence l'unité de fond des groupes véritablement internationalistes

Les guerres, comme les révolutions, constituent des événements historiques d'une grande portée pour délimiter le camp de la bourgeoisie de celui des révolutionnaires et viennent donner la preuve de la nature de classe des forces politiques.

Réponse au BIPR [2° partie] : Les théories sur la crise historique du capitalisme

Dans l’Internationalist Communist Review n° 13, le BIPR répond à notre article de polémique "La conception du BIPR sur la décadence du capitalisme" paru dans le n° 79 de la Revue Internationale. Dans la Revue Internationale n° 82 nous avons publié la 1re partie de cet article, montrant les implications négatives qu'a la conception du BIPR sur le. guerre impérialiste comme moyen de dévalorisation du capital et de renaissance des cycles d'accumulation. Dans cette 2e partie, nous allons analyser la théorie économique qui sous-tend cette conception : la théorie de la baisse tendancielle du taux de profit.

Réponse au BIPR [l° partie] : La nature de la guerre impérialiste

Le BIPR a répondu à notre article de polémique «La conception du BIPR sur la décadence du capitalisme» (Revue Internationale n° 79) dans l’Internationalist Communist Review n 13. Cette réponse expose les positions de façon réfléchie. En ce sens, c'est une contribution au nécessaire débat qui doit exister entre les organisations de la Gauche communiste qui ont une responsabilité décisive dans la construction du parti communiste du prolétariat.

Comprendre le développement du chaos et des conflits impérialistes

Jusqu'à l'effondrement du bloc de l'Est, en 1989, l'alternative posée par le mouvement ouvrier au début du siècle – Guerre ou Révolution – résumait clairement les enjeux de la situation : dans une course aux armements vertigineuse, les deux blocs rivaux se préparaient pour une nouvelle guerre mondiale, seule réponse que le capitalisme puisse apporter à sa crise économique. 

Appel au milieu politique prolétarien

Avec les violents massacres du Golfe Persique, le capitalisme mondial a jeté son masque et a montré ce que nous réserve son « nouvel ordre mondial » : un avenir fait de chaos, de barbarie et de guerre.
La réalité de la guerre impérialiste, qui a impliqué, même si c'est indirectement, l'ensemble du prolétariat des métropoles impérialistes, a stimulé une décantation salutaire au sein du camp politique prolétarien.


Le prolétariat face à la guerre

LE PROLÉTARIAT FACE À LA GUERRE

Avec une violence inouïe, la guerre du Golfe est venue rappeler que le capitalisme c'est la guerre. La responsabilité historique de la classe ouvrière mondiale, seule force capable de s'opposer au capital, n'en a été que plus mise en relief. Mais, pour assumer cette responsabilité, la classe révolutionnaire doit se réapproprier sa propre expérience théorique et pratique de lutte contre le capital et la guerre. C'est dans cette expérience qu'il doit puiser la confiance dans sa capacité révolutionnaire et les moyens pour mener à bien son combat.

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