Grande-Bretagne

Le premier congres de World Révolution

La section du Courant Communiste International en Grande Bretagne, World Revolution, a tenu son Premier Congrès en Avril de cette année. Le Congrès a été consacré au bilan du travail de la section et, dans le cadre du rapport sur la situation internationale issu du Premier Congrès du CCI (voir Revue Internationale n° 5), a discuté sur les perspectives de la crise et de la lutte de classe en Grande-Bretagne ainsi que sur le rô1e des révolutionnaires et le travail global du CCI.

La Grande Bretagne depuis la 2eme guerre (II)

Le parti de la bourgeoisie qui correspond le mieux aux besoins globaux du capital national britannique - pas seulement dans la crise conjoncturelle actuelle mais dans toute la période de décadence — est le Parti Travailliste. Sa structure spécifique et son orientation sont celles qui correspondent le mieux pour répondre aux exigences du capital britannique, en particulier depuis la 2ème guerre mondiale.

Terreur d’Etat ou terrorisme « islamiste » ? Un faux choix pour nous entraîner dans la guerre impérialiste

Les atrocités terroristes contre les innocents ne sont ni “inimaginables” ni "sans précédent". Les détenteurs du pouvoir qui condamnent cette dernière atrocité annoncée en provoquent de loin les plus importantes, parce qu’ils ont une puissance de feu de loin supérieure.

Guerre des malouines : manoeuvres militaires, manoeuvres idéologiques, un piège pour le prolétariat

La guerre des îles Malouines vient alimenter une propagande intensive de la bourgeoisie. Le spectre d'une 3ème guerre mondiale vient hanter la conscience des prolétaires. Pourtant, la préoccu­pation essentielle de la bourgeoisie, ce n'est pas la  guerre, c'est la perspective des affrontements de classe dans les centres du capitalisme

Grèves en GB des ouvriers municipaux : La seule réponse aux attaques sur les pensions est la solidarité de tous les ouvriers!

La grève des ouvriers municipaux contre les attaques sur les pensions se déroule le même jour que la grève générale en France contre une attaque sur la sécurité d'emploi des jeunes travailleurs. Donc, deux des parties les plus anciennes et les plus expérimentées de la classe ouvrière internationale montrent clairement à la classe dominante qu'elles ne veulent pas accepter ses attaques. Elles rejettent la logique des capitalistes qui dit que les ouvriers doivent sacrifier leurs conditions de vie et de travail pour le bien du système capitaliste; que les retraités, les ouvriers au travail ou au chômage doivent travailler plus dur et plus longtemps pour maintenir ce système délabré.

Grèves en Grande-Bretagne, en Suisse, en Inde... : La solidarité ouvrière est au coeur du combat de classe

La lutte contre le CPE en France, qui a notamment mis en évidence le potentiel des jeunes générations de prolétaires, n'est pas la seule expression d'une remontée des luttes ouvrières. Même si elles ne sont pas aussi spectaculaires, chaque mois se déroulent dans le monde de nouvelles luttes montrant une des caractéristiques essentielles du développement actuel des luttes ouvrières à l'échelle internationale : la solidarité ouvrière au-delà des secteurs, des générations, des nationalités.

Exécution sommaire dans le métro de Londres

Vendredi 22 juillet, à 10 heures du matin, des policiers ont abattu froidement, de 5 balles de révolver tirées à bout portant, Jean-Charles de Menezes, un électricien brésilien de 27 ans. Le crime de ce jeune ouvrier, qui lui a valu cette exécution sommaire : se trouver au mauvais endroit au mauvais moment et, peut être (car on peut toujours douter de la version officielle), d'avoir pris la fuite devant un groupe de policiers menaçants qui l'avaient pris pour quelqu'un d'autre.

Attentats terroristes de Londres

« Dirigeants du monde », « terroristes internationaux » :

Ils sont tous responsables du massacre des ouvriers.

Qui sont les premières victimes des attentats terroristes dans le centre de Londres le 7 juillet 2005 ? Comme à New York en 2001 et à Madrid en 2004, les bombes visaient délibérément les ouvriers, les gens qui s'entassent dans les métros et les bus pour aller au travail.

Grèves à Heathrow : notre seul moyen de défense est notre solidarité de classe

Les médias – la voix de l’État et de la classe dominante – se sont furieusement déchaînés contre les grévistes de Heathrow. Comment ces ouvriers ont-ils osé faire passer leur solidarité de classe avant les profits de l’entreprise ? Ne savent-ils pas que des choses comme la solidarité ouvrière et la lutte de classe sont dépassées ? Tout cela est passé de mode depuis les années 70, n’est-ce pas ? Selon un responsable d’un concurrent de British Airways, cité par le Sunday Times du 13 août, « par beaucoup d’aspects, l’aviation reste la dernière industrie non restructurée… Elle ressemble aux docks, aux mines et à l’industrie automobile des années 70 ». Pourquoi ces ouvriers du Jurassique ne savent-ils pas que le principe de la société actuelle est « chacun pour soi », et pas « prolétaires de tous les pays, unissez-vous » ?

Exécution sommaire dans le métro de Londres: La bourgeoisie démocratique prépare ses "escadrons de la mort"

Vendredi 22 juillet, à 10 heures du matin, des policiers ont abattu froidement, de 5 balles de révolver tirées à bout portant, Jean-Charles de Menezes, un électricien brésilien de 27 ans. Le crime de ce jeune ouvrier, qui lui a valu cette exécution sommaire : se trouver au mauvais endroit au mauvais moment et, peut être (car on peut toujours douter de la version officielle), d'avoir pris la fuite devant un groupe de policiers menaçants qui l'avaient pris pour quelqu'un d'autre. Cela ne s'est pas passé dans une favela de Rio de Janeiro et les policiers flingueurs n'appartiennent pas aux "escadrons de la mort" qui, au Brésil et dans beaucoup d'autres pays du tiers-monde, ont carte blanche des autorités pour "nettoyer" les "asociaux" (petits délinquants ou opposants politiques). Cela s'est passé à Londres, la capitale du "pays le plus démocratique du monde" et les flics en question sont des "bobbies", connus dans le monde entier pour leur bonhomie, fonctionnaires de la police la plus prestigieuse du monde, Scotland Yard.

'Dirigeants du monde', 'terroristes internationaux' : ils sont tous responsables du massacre des ouvriers !

Qui sont les premières victimes des attentats terroristes dans le centre de Londres le 7 juillet 2005 ? Comme à New York en 2001 et à Madrid en 2004, les bombes visaient délibérément les ouvriers, les gens qui s'entassent dans les métros et les bus pour aller au travail. Al Qaida qui revendique la responsabilité de ce meurtre de masse, dit qu'elle a voulu venger "les massacres perpétrés en Irak par l'armée britannique". Mais la boucherie sans fin que subit la population irakienne,n'est pas la faute de la classe laborieuse de Grande Bretagne ; ce sont les classes dominantes de Grande Bretagne, d'Amérique qui en sont responsables - sans parler des terroristes de la soi-disant 'Résistance' qui sont quotidiennement impliqués dans le massacre d'ouvriers et de civils innocents à Bagdad et dans les autres villes. Pendant ce temps, les architectes de la guerre en Irak, les Bush et les Blair, restent sains et saufs ; pire encore, les atrocités commises par les terroristes leur fournissent le prétexte idéal pour lancer de nouvelles aventures militaires, tout comme ils l'ont fait en Afghanistan et en Irak après le 11 septembre.

Grande-Bretagne : Face à l'aggravation des attaques capitalistes, la classe opuvrière reprend le chemin de la lutte

La dernière semaine de janvier, une grève impliquant 8 000 ouvriers éclatait dans les usines Land Rover, à Solihull. C'était la première lutte depuis seize ans dans cette entreprise. Elle avait été précédée, une semaine auparavant, par la constitution d'un piquet de grève massif de 900 ouvriers, dont des membres des syndicats TGWU, GMB et Amicus. La même semaine, une grève de deux jours aurait dü être suivie par plus de 100 000 employés des services publics, leur première grève nationale depuis 17 ans. Mais le syndicat PCS a annulé au dernier moment le mot d'ordre de grève pour la grande majorité d'entre eux (ceux du secteur Travail et Pensions), laissant partir en grève les seuls employés des plus petits départements. Avant cela, il y avait eu dans ce secteur une grève "sauvage" en réaction à un projet de "réforme" du DWP (Department of Work and Pensions) que les ouvriers ne pouvaient que rejeter.

La Grande-Bretagne et la situation internationale (2e congrès de W. R.)

Présentation

 

  • Le deuxième congrès de la section du CCI en Grande-Bretagne, World Révolution, s'est tenu en avril de cette année. Les congrès réguliers sont au coeur de la vie de l'organisation des révolutionnaires et sont le lieu où se révèle l'importance de ses tâches et de ses préoccupations. Ils permettent à l'organisation de faire le bilan de son travail passé et de mettre en place les perspectives futures. En particulier, ils révèlent que les révolutionnaires n'ont pas d'autres buts que d'assumer leurs responsabilités au sein de la classe dont ils sont le produit pour "clarifier la marche générale et les buts ultimes du mouvement prolétarien".
Principalement, le second congrès a reflété, à travers de l'adoption de la plateforme et la conscience de la nécessité d'un travail centralisé et international de construire les fondements de notre activité définis au premier congrès du CCI. En ce sens, loin d'avoir été une affaire nationale, le congrès a exprimé simplement un moment dans le travail international des révolutionnaires, qui est la seule échelle d'activité possible pour une organisation politique du prolétariat. Dans le contexte du renforcement du travail de WR, le congrès a affirmé la capacité accrue de WR d'intervenir dans la classe en grande-Bretagne. En particulier, la parution de WR va devenir mensuelle en 1978, par une résolution du congrès. Les autres sessions du congrès ont abordé les discussions qui animent le courant et dans une certaine mesure le mouvement révolutionnaire aujourd'hui. L'une sur le problème des groupes confus trouve son origine dans la nécessité de mieux comprendre le processus actuel au travers duquel les éléments les plus clairs du prolétariat s'approprient de nouveau aujourd'hui la conscience de classe. Ce processus est laborieux, empreint d'erreurs et de désorientation dues à la nature hétérogène de la conscience du prolétariat aujourd'hui et aux effets de toutes les limitations imposées à la classe par les restes de la période contre-révolutionnaire. En comprenant que le courant s'est développé lui-même au sein de ce processus, nous devons le connaître et discuter avec ces forces qu'elles soient des scissions avec des groupes d'extrême gauche des éléments de tendances communistes en dégénérescence ou bien des produits de la lutte de classe aujourd'hui qui sont capables d'évoluer vers un regroupement révolutionnaire. La question des groupes confus prend toute son importance lorsqu'on voit qu'un pôle de regroupement est entrain de se former après que l'époque de contre-révolution a détruit toute continuité organique avec le mouvement ouvrier antérieur.

Une autre question, l'Etat dans la période de transition du capitalisme au communisme, constitue un sujet important de discussion au congrès, considérant que le problème n'a pas été entièrement "résolu" par l'expérience de la classe ouvrière, comme par exemple, la nature des syndicats dans la décadence du capitalisme, que le prolétariat a dû affronter bien des fois comme des appendices réactionnaires de l'Etat capitaliste. Les révolutionnaires doivent donc consacrer une partie de leurs efforts à clarifier la nature de phase post-révolutionnaire de la lutte du prolétariat, en se basant le plus possible sur l'expérience limitée de la classe, en particulier de la révolution russe. Quoique ce soit seulement la classe ouvrière qui, à travers son expérience pratique puisse résoudre le problème de la période de transition, le prolétariat et ses minorités révolutionnaires doivent théoriquement se préparer aujourd'hui pour cette tâche formidable et à peine comprise qui devra être réalisée dans l'avenir. Le texte du congrès que nous publions dans cette revue, traite de la situation actuelle en Grande-Bretagne. Il est une contribution à l'une des tâches de WR et de tout, le courant: analyser constamment la période actuelle en relation avec les tendances générales du capitalisme décadent. Ce n'est pas par souci académique mais pour rendre concret dans notre intervention dans la classe ouvrière, le contexte de notre orientation politique fondamentale, l'évolution de la situation mondiale vers l'alternative guerre ou révolution, l'incapacité de la bourgeoisie à contrecarrer la crise au niveau politique et économique, la nature des mystifications, en particulier celle de la gauche, et les étapes du développement de la lutte du prolétariat vers la révolution. Un des aspects les plus importants du texte réside dans la tentative de voir la situation britannique dans le cadre international, en se référant aux tendances décrites ci-dessus et qui ont déjà été développées dans les numéros précédents de la Revue Internationale. Nous cherchons toujours à analyser en détail l'évolution de la situation présente de la façon la plus claire et la plus précise possible, en se rappelant qu'elle est un guide pour l'action du prolétariat. Ceci constitue, sous bien des aspects, un appel aux révolutionnaires à comprendre l'urgence de leurs tâches et la nécessité de redoubler les efforts car demain nos analyses seront un instrument politique dans les mains de la classe quand elle influencera directement l'histoire de façon décisive.

 

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