Seconde lettre de Ch.

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A l’attention de “La fraction Interne du C.C.I.” (copie au C.C.I.)

Camarades,

J’accuse réception par la présente de votre envoi d’un appel à la “Réunion publique du BIPR à Paris le 19 Février 2005 à 14 heures à 1’AGECA, 177 rue de Charonne (75011 Paris) Sur le thème CRISE ECONOMIQUE et REPRISE de la LUTTE DE CLASSE à laquelle vous avez rajouté cette phrase : La fraction Interne du CCI te convie à participer à cette réunion et à y exprimer ton point de vue.

Cet envoi, qui semble pour vous équivaloir à “une réponse politique” à mes commentaires et questions pourtant assez précis, concernant vos articles, vos prises de positions à vous, (et à personne d’autre) dans votre bulletin N° 29 et non les positions défendues par le PCI, me trouble profondément.

En effet, je pensais jusqu’ici que, quand je recevais votre bulletin (que par ailleurs vous avez pris de vous-même l’initiative de m’envoyer) et quand, à l’occasion, je vous faisais parvenir à vous et au C.C.I mes commentaires sur vos prises de positions, j’avais affaire à un groupe de militants du C.C.I. censés s’être organisés en fraction dans le but “déclaré” de faire valoir un point de vue en continuité en sauvegarde du C.C.I. “ancien”, attaqué selon leurs dires “par la dégénérescence” du C.C.I. “nouveau”.

Or, votre “réponse” (de type “faux-cul” ?) montre, dans sa forme comme dans son contenu, non seulement que vous vous refusez -une nouvelle fois- de répondre de façon politique et argumentée aux questions que je peux soulever en tant que membre de la classe ouvrière auquel pourtant, vous vous adressez, mais bien plus grave, que vous évacuez, vous faites l’impasse sur toute forme de réponse politique en tant que fraction du CCI, et vous vous déchargez de “cette réponse” sur une réunion du PCI, groupement dont je ne lis et ne reçois aucune publication, sur les positions duquel je ne formule aucun avis et en direction duquel je ne suis demandeur d’aucune clarification.

Il m’apparaît donc que vous n’agissez plus, ici, comme “fraction du C.C.I.” mais bien, sous le vocable devenu trompeur, de Fraction du CCI - comme de vrais militants, de vrais sympathisants, de vrais recruteurs du BIPR qui, pourtant, et pour autant que je sache, ne s’est jamais fixé pour tâche, lui, de faire un travail de sauvegarde du programme et des orientations de l’ancien C.C.I, contre le mouvement “actuel” de dégénérescence par vous dénoncé.

J’en conclu donc, en attendant un démenti argumenté de votre part et un appel à me rendre à une de vos permanence ou de vos réunions publiques, que vous n’êtes pas ou p1us fraction du C.C.I. et qu’il est donc devenu inutile de m’envoyer un faux bulletin du PCI et inutile pour moi de m’adresser à vous en tant que partie du C.C.I. défenseurs de ses acquis.

Mais peut-être est-ce cette inutilité et cette conclusion que vous vouliez me voir vous signifier ? Je souhaite pour la clarté des débats dans la classe ouvrière que je suis là en train de me tromper.

Salutations prolétaires.

Ch. Ex LL.



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