Soumis par Révolution Inte... le
Dans un article récent du 15 novembre 1947, nous mettions en garde des camarades du SDR sur la non-viabilité de leur syndicat autonome dans leur secteur, ainsi que toute autre organisation permanente dans une situation historique de recul des forces révolutionnaires. Nous leur disions que l'attitude adéquate à la révolution de demain n'était pas d'obtenir le plus grand nombre d'alliés mais, au contraire, de garantir la cohérence des principes de classe. La vérité est que le SDR -qui représentait, d'après l'aveu-même de ses dirigeants, 1800 à 2000 ouvriers- n'a pas réuni le nombre de voix suffisant pour contrecarrer la position de la CGT autrefois inexistante dans le secteur, et c'est le candidat de cette dernière qui vient d'être élu délégué.
La CGT reste toute puissante, d'autant plus que le SDR continue à injecter la confusion dans la classe ouvrière avec son agitation stérile autour de l'échelle mobile des salaires qui ne sert que les brigands staliniens. Quant à nous, nous continuons d'affirmer que, sur le terrain corporatif, la lutte pour la révolution restera négative. Combien était plein d’illusions le groupe de la FFGC, qui déclarait que la possibilité de la lutte révolutionnaire existe sur le terrain des salaires, par la formation des comités de lutte. Point n'était besoin de prendre une carte syndicale du SDR dans l'espoir de noyauter des éléments, comme l'espérait le camarade de chez Renault appartenant à cette fraction.
RG