Rosa Luxemburg

Nouvelle réponse à Steinklopfer

Avec la publication du dernier texte du camarade Steinklopfer, et la réponse qui suit ici, nous poursuivons, avec un peu de retard, le débat interne sur la situation mondiale et ses perspectives auquel on peut accéder dans un dossier de contributions remontant au 23e congrès du CCI en 2019.

Correspondances internationales

Nous avons reçu une lettre d'un camarade trotskiste suisse. Nous citerons quelques extraits de cette lettre et la partie politique de notre réponse.

Extraits de la lettre :

"4°/ Votre reproche au PCI (d'Italie) de s'être constitué en parti montre une tendance très dangereuse de sectarisme et même de défaitisme. Ce qui est faux c'est la politique générale du PCI (d'Italie), non pas le fait d'avoir constitué un parti car, effectivement, même un adversaire doit avouer qu'en Italie le bordiguisme est un parti.

Texte du mouvement ouvrier: Un extrait de “La Révolution russe” de Rosa Luxemburg

Dans l’extrait ci-dessous, Rosa Luxemburg exprime ce que nous mettons en avant dans notre article à propos de la théorie du «  Maillon faible  » : l’importance de la responsabilité du prolétariat des pays centraux dans le processus révolutionnaire international. En l’occurence, elle souligne plus particulièrement celle du prolétariat allemand qui, à l’époque, était considéré comme la force déterminante du mouvement international dont on devait attendre la contribution décisive pour une victoire sur la bourgeoisie mondiale.

“Rosa la rouge” de Kate Evans: une œuvre vivante et fidèle à la vie de Rosa Luxemburg

Ces derniers temps, la bande dessinée s’est emparée des vies de révolutionnaires illustres. Après Auguste Blanqui et Louise Michel, c’est au tour de Rosa Luxemburg et de Lénine d’avoir leur biographie sous forme de romans graphiques. Se plonger ainsi dans la vie mouvementée et passionnante de ces grandes figures du mouvement ouvrier n’est pas simplement un réel plaisir, c’est aussi une absolue nécessité. La classe ouvrière a perdu son identité, elle ne sait plus qu’elle existe et a perdu la mémoire de son passé.

Réponse tardive à une anarchiste révolutionnaire Emma Goldman et la Révolution russe

Nous publions ici une réponse à l'analyse qu'Emma Goldman (1869-1940) a rédigée dans les premières années qui ont suivi la Révolution d'Octobre 1917. Après son expulsion des États-Unis en janvier 1920, elle a passé deux ans en Russie, puis a publié trois livres[1] : "Je pensais et je pense encore aujourd'hui que le problème russe est beaucoup trop compliqué pour être expédié en quelques formules superficielles" écrivait-elle dans l'introduction de son premier livre.

La signification fondamentale de la révolution russe

"Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d’oppresseurs les récompensent par d’incessantes persécutions ; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d’en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d’entourer leur nom d’une certaine auréole afin de “consoler” les classes opprimées et de les mystifier ; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu, on l’avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire. C’est sur cette façon d’“accommoder” le marxisme que se rejoignent aujourd’hui la bourgeoisie et les opportunistes du mouvement ouvrier” (Lénine, L’État et la révolution),

Il n'y a pas eu de révolutionnaire à qui ceci s'applique plus qu'à Rosa Luxemburg. Les héritiers de ses assassins - les sociaux-démocrates de tous poils - voudraient en faire une icône de la démocratie contre les bolcheviks dictatoriaux. Ce premier chapitre de son travail sur la Révolution russe est une réfutation cinglante de ces tentatives de réécriture de l'histoire. Comme elle le dit dans sa conclusion : "Tout l'honneur révolutionnaire et toute la capacité dont la social-démocratie occidentale manquait était représenté par les bolcheviks".

La laïcité, une arme idéologique contre la classe ouvrière

En devenant un acquis dans la majeure partie des pays centraux du capitalisme, la laïcité s’est transformée en une arme de mystification aux mains de la bourgeoisie. Cet article vise à souligner l’importance de cette question au sein du mouvement révolutionnaire, mais aussi à montrer l’usage qu’en fait la bourgeoisie pour semer la confusion et la division dans les rangs de la classe ouvrière.

Rosa Luxemburg appartient à la révolution prolétarienne, pas aux sociaux-démocrates!

Le 15 janvier 1919, Rosa Luxemburg est assassinée, avec son camarade de combat Karl Liebknecht, par des corps francs. Cette soldatesque est alors aux ordres du ministre Noske, membre du SPD (la social-démocratie allemande) qui déclare “s’il faut un chien sanglant, je serai celui-là” ! Ce sont les socialistes au pouvoir, à la tête de l’Etat démocratique, qui ont orchestré la répression sanglante de l’insurrection ouvrière à Berlin et assassiné l’une des plus grandes figures du mouvement ouvrier international.

A propos du livre Rosa Luxemburg: "non aux frontières!": un matraquage idéologique à l’usage des jeunes générations

À l’occasion de cette rentrée littéraire, est sorti un petit livre qui s’adresse aux adolescents, écrit par Anne Blanchard : Rosa Luxemburg : non aux frontières ! Il fait partie d’une collection Junior intitulé : Ceux qui ont dit non. On retrouve dans cette collection, des biographies de Federico Garcia Lorca, Lucie Aubrac, Simone Weil, Gandhi…

 

Les éditions Smolny participent à la récupération démocratique de Rosa Luxemburg

Le “collectif” des éditions Smolny vient de jouer un mauvais tour à la mémoire de Rosa Luxemburg et donc à l’ensemble de la classe ouvrière. En publiant en octobre son tome IV des Œuvres complètes de Rosa Luxemburg cette association a en effet apporté sa petite contribution à la campagne internationale et historique faisant de Rosa Luxemburg une inoffensive démocrate, une pacifiste et une anti-bolchevique farouche.

1914: le début de la saignée

Il ya 100 ans, l'humanité se tenait au bord de l'abîme, sur le point de plonger dans la saignée la plus terrible que l'histoire n'a jamais vue. Pendant des générations après la Grande Guerre, les années 1914-1918 étaient synonymes de meutre insensée, d'un gaspillage abominable de la vie dans l'horreur des tranchées, pour lequel les populations meutries ont rendu les gouvernements et les classes dirigeantes largement responsables.

Cent ans plus tard, commémorer la guerre est donc quelque peu gênant pour ces mêmes classes dirigeantes. Il se préparent donc à nous noyer dans une océan de futilités, et des hymnes à l'unité nationale face à la souffrance de la guerre. Ils éviteront, à tout prix, toute mention des véritables causes de la guerre: l'expansion impérialiste inexorable du capitalisme à travers la planète. Ils éviteront également toute suggestion de qui était réellement responsable de la guerre.

Surtout ils éviteront toute mention de l'idée que la seule force qui aurait pu arrêter net la guerre, en 1914 comme aujourd'hui, était le prolétariat.

2014 sera donc une année non pas de commémoration, mais d'oubli.

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