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Depuis l'été 2003 (voir Révolution Internationale n° 338, septembre 2003), nous interdisons l'accès de nos réunions publiques et de nos permanences aux membres de la prétendue "Fraction interne du CCI" (FICCI). Cette décision faisait suite au comportement de mouchard adopté par ce groupuscule, composé de quelques anciens membres du CCI que nous avons exclus de notre organisation lors de son 15e congrès (voir Révolution Internationale n° 335, mai 2003). Pour faire respecter cette décision, nous disposons devant le lieu de nos réunions publiques un "piquet anti-mouchards" auquel les éléments de la FICCI adressent insultes et quolibets. En même temps, ils essaient de dissuader nos contacts et sympathisants de participer à nos réunions en dénigrant systématiquement notre organisation dans des tracts truffés de calomnies et en leur disant "méfiez-vous, ce sont des staliniens". Cependant, lors de notre réunion publique du 22 janvier à Paris, un des membres de cette camarilla a franchi un pas de plus dans l'ignominie. En guise "d'argument", l'élément qui se fait appeler "Pédoncule" a dit à un de nos camarades qu'il allait lui "trancher la gorge". Notre camarade a alors interpellé les personnes présentes pour les prendre à témoin de la menace proférée par cet élément. Celui-ci a alors essayé de faire croire que c'est notre camarade qui avait fait une telle menace à son encontre mais d'autres personnes présentes sont intervenues pour lui signifier qu'elles l'avaient entendu et lui faire ravaler son mensonge. Comprenant que son coup avait raté, l'élément Pédoncule n’a pas insisté.
On pourrait évidemment minimiser l'incident en mettant sur le compte de l'excitation les menaces de mort proférées par cet individu. Mais ce serait une erreur :
En premier lieu, parce que c'est très froidement qu'il a proféré sa menace et non sous l'emprise de l'excitation.
En second lieu, parce que les gestes de violence sont coutumiers de cet individu que nous connaissons depuis de longues années. Ainsi, lorsqu'il était membre du CCI (qu'il a quitté au milieu des années 1990), il avait bousculé brutalement une de nos ex-camarades en la projetant contre un mur. Une autre fois, ayant bu plus que de raison, il avait agressé un autre membre de l'organisation et avait tenté de sortir un couteau à cran d'arrêt qu'il portait toujours sur lui. L'organisation avait d'ailleurs été obligée d'exiger de lui qu'il cesse de venir aux réunions avec ce couteau qu'il arborait avec ostentation et qu'il allait même jusqu'à sortir pendant les discussions (en s'en servant comme… cure-ongles).
Par ailleurs, les attitudes de voyou du sieur Pédoncule s'accompagnaient d'une fascination pour les loubards de banlieue qu'il considérait comme l'avant-garde de la révolution parce qu'ils "avaient la haine".
En fait, l'intégration de cet élément par le CCI au cours des années 1970, à une époque où nous étions bien moins rigoureux qu'aujourd'hui, était une véritable "erreur de casting" : non seulement il avait mal assimilé nos positions fondamentales mais il avait une mentalité qui n'a pas sa place dans une organisation communiste. C'est pour cela que lorsqu'il a démissionné du CCI, après que l'ensemble des militants aient découvert les magouilles qu'il avait faites dans leur dos, nous n'avons pas essayé de le retenir. Depuis cette date, il avait développé une véritable haine contre notre organisation et c'est tout naturellement qu'il est entré à la FICCI dont la seule raison d'exister est de tenter de discréditer le CCI, faute d'avoir échoué à le détruire.
A ce jour, ce triste sire est la seule recrue qu'ait réussi à faire la FICCI. C'est particulièrement significatif de la véritable nature de cette bande : si elle attire quelqu'un qui voue au CCI une haine mortelle, c'est que la haine du CCI est sa seule véritable passion (et sûrement pas la passion révolutionnaire prolétarienne). Si elle séduit et recrute un individu avec des comportements et une mentalité de loubard, c'est que ses membres, déjà au sein du CCI et par la suite, n'ont cessé de se comporter comme des voyous en pratiquant la calomnie, le mensonge éhonté, le chantage, le vol et, pour couronner le tout, le mouchardage.
Sur la base de l'expérience du mouvement ouvrier, nous avons déjà mis en évidence dans notre presse (voir notamment notre article "Réponse aux calomnies honteuses d'une petite association de malfaiteurs") que les campagnes actuelles de calomnies de la FICCI contre certains militants de notre organisation (qu'on traite de "flic" ou qu'on compare à Staline) étaient le premier pas d'une démarche qui conduira demain à l'assassinat de ces militants si les circonstances s'y prêtent. Pour une fois, nous prenons au sérieux les paroles du sieur Pédoncule : effectivement, cet individu est prêt, s'il est sûr de son impunité, à "trancher la gorge" de nos camarades, selon ses propres dires. Le lumpen auquel il s'identifie, aussi bien par son idéologie que par ses comportements, constitue la principale base de recrutement des corps-francs, ces troupes de choc de la contre-révolution qui ont massacré des milliers d'ouvriers lors de la révolution allemande de 1919 et qui ont assassiné à coups de crosse une des plus belles figures du communisme, Rosa Luxemburg (qui elle aussi avait fait l'objet de dénigrements infâmes au sein du parti social démocrate par ses "camarades" qui plus tard allaient commanditer son exécution).
Face au milieu prolétarien, nous dénonçons ce nouveau pas franchi dans l'infamie par les membres de la FICCI : après le chantage, les calomnies et le vol, voici maintenant les menaces de mort. Ces gens-là n'ont rien à voir avec la classe ouvrière. La classe dont ils se font les serviteurs de plus en plus clairement, est la classe exploiteuse. C'est très clairement qu'ils annoncent aujourd'hui qu'ils sont prêts à lui rendre le service d'assassiner des militants révolutionnaires.
CCI