Partie 3 : La Ligue socialiste et la lutte contre le sectarisme

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Tout au long de l’histoire de la Fédération sociale-démocrate (Social Democratic Federation, SDF), une opposition s’est constamment formée contre les politiques et les pratiques de la clique dirigeante de Hyndman (voir la deuxième partie de cette série). Parfois, cela s’est traduit par la démission de membres isolés : tout au long de son histoire, plusieurs milliers de membres sont passés par la SDF et il est clair que beaucoup d’entre eux ont tout simplement été perdus pour la cause ouvrière. Dans d’autres cas, des factions de gauche organisées ont émergé et ont été soit expulsées, soit sont parties fonder de nouvelles organisations. Dans les années 1880, la Ligue socialiste et la moins connue Union socialiste (Socialist Union, SU), ont été créées, tandis que dans les premières années du XXe siècle, le Parti socialiste de Grande-Bretagne (Socialist Party of Great Britain, SPGB) et le Parti socialiste travailliste (Socialist Labour Party, SLP) ont vu le jour. Ces scissions sont souvent présentées comme la conséquence de conflits de personnalité dûs à la conduite dictatoriale de Hyndman mais, en réalité, elles répondaient aux besoins du mouvement ouvrier de l’époque. Ainsi, si nous avons caractérisé ces organisations comme l’aile gauche du mouvement, cela n’implique pas qu’elles étaient simplement plus « radicales » que la SDF. Dans les années 1880, la tâche prioritaire était de dépasser le sectarisme étroit de la SDF et de construire un mouvement ouvrier de masse. L’Union socialiste, qui a scissionné après le scandale de l’or des Tories, (1) a mis l’accent sur les moyens constitutionnels, en particulier le Parlement, pour y parvenir. Dans les années 1900, la tâche principale était devenue la lutte contre la croissance de l’opportunisme au sein de la Deuxième Internationale, le Parti socialiste de Grande-Bretagne et le Parti socialiste travailliste défendant tous deux la nécessité du renversement du capitalisme par la révolution contre les illusions du réformisme. Si toutes ces organisations présentaient de sérieuses faiblesses et confusions, il est néanmoins essentiel de saisir la dynamique qui les sous-tendait. Une telle compréhension montre clairement que le mouvement ouvrier en Grande-Bretagne n’était pas quelque chose de particulier à ce pays, le produit de son histoire « spécifique » comme on nous le répéte si souvent, mais qu’il s’inscrivait irréfutablement dans le mouvement ouvrier international. En Allemagne, en France et en Russie, il est possible de retracer la même lutte fondamentale pour dépasser d’abord la phase des sectes et des cercles, pour ensuite défendre la nature marxiste et révolutionnaire du mouvement ouvrier contre l’opportunisme et le réformisme. Un examen de l’histoire de la Ligue socialiste, qui est au centre de cette troisième partie de notre série, des luttes qui ont eu lieu en son sein et de son effondrement final, confirme cette analyse.

Le potentiel de la Ligue socialiste

En août 1885, quelques mois après la fondation de la Ligue socialiste, Engels écrit à Kautsky : « Après les élections […], les conditions en faveur de l’émergence d’un mouvement socialiste s’élargiront et se consolideront. C’est pourquoi je suis heureux de constater que le mouvement hyndmanien ne prendra sérieusement racine nulle part et que le mouvement simple, maladroit, merveilleusement gaffeur, mais sincère de la Ligue socialiste gagne lentement mais apparemment sûrement du terrain ». (2). Au début de l’année suivante, dans une lettre à Sorge, après avoir critiqué les manœuvres électorales de la SDF, il conclut « mais s’il s’avère possible d’éduquer au sein de la Ligue socialiste un noyau ayant une compréhension des questions théoriques, des progrès considérables auront été faits vers l’éruption, qui ne saurait tarder, d’un véritable mouvement de masse ». (3) Cette compréhension du potentiel découlant de l’évolution des conditions objectives est la raison fondamentale pour laquelle Engels a apporté son soutien à la création de la Ligue socialiste, en donnant des conseils à Morris, Bax et les Avelings, en aidant à rédiger leur projet de plateforme programmatique et en contribuant à un article dans Commonweal, le journal de la Ligue. Dans ce dernier, il soulignait que c’était la détérioration de la situation économique en Grande-Bretagne qui jetterait les bases de la renaissance du socialisme, le message implicite étant que les socialistes devaient accompagner ce processus, en marchant aux côtés des travailleurs et en cherchant à les pousser vers l’avant, plutôt que de chercher à imposer une doctrine pure de l’extérieur.

La politique et l’organisation de la Ligue

Cette stratégie était clairement exposée dans le projet de plateforme, rédigé par Eleanor Marx et Edward Aveling avec les conseils d’Engels, qui prévoiyait la participation aux élections et le soutien aux syndicats ainsi qu’aux autres organismes socialistes. L’objectif primordial était de « former un parti travailliste socialiste national et international ». (4) Cet objectif fut adopté par le conseil provisoire, formé immédiatement après la scission, mais ensuite renversé, avec le soutien de Morris, lors de la première conférence de la Ligue en juillet 1885 en faveur d’une position anti-électorale.

Dans un certain nombre de domaines, la Ligue a fait des progrès importants. Au niveau programmatique, le Manifeste de la Ligue socialiste mettait l’accent sur le renversement révolutionnaire de la société par un prolétariat conscient de constituer une classe, rejetant « certains plans incomplets de réforme sociale », et déclarant fermement son internationalisme : « pour nous, il n’y a pas de nations, uniquement des masses disparates de travailleurs et d’amis, dont les sympathies mutuelles sont contrôlées ou perverties par des groupes de patrons et d’escrocs dont l’intérêt est d’attiser les rivalités et les haines entre les habitants de différents pays ». Au niveau de l’organisation, et en contraste direct avec la SDF, le journal de la Ligue était considéré comme exprimant les opinions de l’organisation et demeurant sous le contrôle : « Le rédacteur en chef et le sous-rédacteur en chef [Morris et Edward Aveling respectivement] agissent en tant que délégués de la Ligue socialiste, et sous son contrôle direct : toute erreur de principe, par conséquent, et toute déclaration erronée sur les objectifs ou les tactiques de la Ligue, sont susceptibles d’être corrigées par cet organisme ». (5) De façon plus générale, la Ligue a adopté une approche marxiste de l’histoire. On le voit très clairement dans la série « Socialism from the Root up », écrite conjointement par Morris et Bax, et publiée dans le Commonweal entre mai 1886 et mai 1888. La majeure partie de la série est consacrée à une exposition du « socialisme scientifique », comprenant un résumé de l’analyse économique du Capital.

Cependant, les faiblesses qui ont joué un rôle important dans la dissolution finale de la Ligue étaient aussi présentes. Sur le plan programmatique, elle ne parvient pas à saisir le lien entre la lutte pour les réformes immédiates et l’objectif de la révolution, rejetant tous les palliatifs, et en particulier la participation aux élections, en faveur de « la réalisation d’un socialisme révolutionnaire complet ». Sur le plan organisationnel, malgré l’existence d’un conseil exécutif et la tenue de conférences annuelles, la structure était très informelle, les sections conservant un haut degré d’autonomie.

Le résultat est que la Ligue se tint à l’écart des luttes des travailleurs. Si elle prêchait l’importance d’une grève générale, elle ne parvenait pas à saisir le réel potentiel des grèves qui se déroulaient sous son nez, se contentant d’un tract passe-partout qui disait aux ouvriers qu’une grève portant uniquement sur les salaires « sera inutile comme moyen d’améliorer de façon permanente votre condition et constituera une perte de temps et d’énergie, et entraînera entre-temps une grande quantité de souffrances pour vous-mêmes, vos femmes et vos familles ». (6) Une approche similaire a été adoptée à l’égard de la lutte électorale, avec un autre tract passe-partout appelant simplement les ouvriers à ne pas y participer. En conséquence, la Ligue accordait la plus grande importance à l’éducation, Morris affirmant que « l’éducation vers la révolution me semble exprimer en trois mots ce que doit être notre politique ». (7) Les membres de la Ligue ont consacré leurs efforts à la propagation des idées, par voie orale et écrite, participant aux luttes pour la liberté d’expression qui ont marqué le milieu des années 1880, faisant souvent preuve d’un courage, d’un engagement et d’une abnégation extraordinaires pour la cause, mais ne répondant toutefois pas au mouvement ouvrier qui se développait autour d’eux, même lorsque les travailleurs montraient leur volonté d’évoluer vers le socialisme, comme lors des grèves des mineurs en Écosse en 1887, lorsque les ouvriers participaient à des réunions par dizaines de milliers.

Marxisme contre anarchisme

L’isolement de la Ligue de la vie réelle de la classe ouvrière, malgré la sincérité et les efforts de ses membres, provenait de son incapacité à saisir les tâches de l’époque et à construire une organisation capable de les réaliser. Cet échec n’était pas inévitable mais était, fondamentalement, le résultat de la lutte entre les factions marxistes et anarchistes au sein de la Ligue.
Ces factions étaient présentes dès le début. Les anarchistes étaient dirigés par Joseph Lane et Frank Kitz, issus du milieu ultra-radical londonien à la fin des années 1870, qui fondèrent la Labour Emancipation League (LEL) en 1881. Son programme associe diverses revendications classiques des radicaux à celles des chartistes, ainsi que des appels à la collectivisation des moyens de production, tandis que son activité, qui se concentre sur sa base dans l’East End de Londres, prévoiyait de lancer un appel à la grève des loyers. La même année, à l’invitation de Hyndman, elle participa à la conférence qui allait fonder la Fédération démocratique, ancêtre de la SDF, cherchant à « les doter du programme le plus avancé que nous puissions leur imposer ». (8) La LEL s’affilia à la SDF, mais n’y adhèra pas afin de conserver son « autonomie ». Elle prit peu part aux activités de la SDF jusqu’à la scission de 1884, où elle se rangea du côté des sécessionnistes, bien qu’elle ait été invitée à participer à la réunion décisive par Hyndman qui, vraisemblablement, pensait pouvoir compter sur elle une seconde fois. Par la suite, la LEL s’est affiliée à la Ligue. Cette fois, ses membres allaient jouer un rôle beaucoup plus important, Lane et Kitz prenant d’abord place au conseil provisoire puis au conseil exécutif, où ils formèrent le noyau autour duquel la faction anarchiste se développa au sein de la Ligue.

La faction marxiste, qui comprenait Bax, Aveling, Morris et Eleanor Marx, subit son premier revers avec le rejet du projet de plateforme, bien qu’une proposition de Lane visant à transformer la Ligue en une fédération de sections indépendantes ait été rejetée. La plupart d’entre eux, en particulier Morris, ont complètement sous-estimé le danger que représentaient les anarchistes et ont ouvert la porte à leur influence destructrice. Seule Eleanor Marx saisit le danger, écrivant à sa sœur Laura peu après la création de la Ligue : « les anarchistes seront ici notre principale difficulté. Nous en avons beaucoup dans notre Conseil, et peu à peu, ce sera l’enfer. Ni Morris, ni Bax, ni aucun des nôtres ne sait vraiment ce que sont ces anarchistes : jusqu’à ce qu’on le sache, il sera difficile de les combattre ; d’autant plus que beaucoup de nos membres anglais recrutés par les anarchistes étrangers (dont je soupçonne la moitié d’être des agents de police) sont incontestablement les meilleurs hommes que nous ayons ».(9) Ses prédictions se sont rapidement vérifiées. En avril 1886, Engels écrivait à Laura Lafargue : « Ici, tout est embrouillé. Bax et Morris s’enfoncent de plus en plus dans les mains de quelques phraseurs anarchistes, et écrivent des sottises avec une intensité croissante ». (10) En mai, Aveling démissionna de son poste de sous-rédacteur du Commonweal (Bax le remplaça) et peu après, Eleanor Marx cessa d’écrire sa colonne « Notes internationales ». En août, Engels note que « la Ligue traverse une crise ».(11)

La lutte atteignit son paroxysme lors de la troisième conférence en 1887 lorsque les marxistes cherchèrent à renverser la politique anti-électorale et sectaire de la Ligue. La résolution principale, proposée par Mahon, réitèra essentiellement la stratégie du projet de plateforme. Il est possible qu’Engels ait aidé à rédiger cette résolution car, malgré ses réserves sur la capacité de la Ligue, il voyait que le développement d’un large mouvement ouvrier en Grande-Bretagne était imminent. Pendant la préparation de la conférence, les anarchistes mobilisèrent activement leurs forces, tandis que les marxistes restèrent silencieux et inactifs. Lors de la conférence, Morris joua un rôle décisif, cherchant d’abord à repousser la prise de décision, puis se rangeant derrière les anarchistes pour rejeter la résolution marxiste et réaffirmer la politique d’abstention. Par la suite, les marxistes ont tenté de travailler comme une fraction au sein de la Ligue, s’établissant dans la section de Bloomsbury et, paradoxalement, dans la section de Hoxton de la Labour Emancipation League, dans laquelle ils étaient désormais majoritaires. Ce travail semble avoir été mal fait (les anarchistes le présentant comme un complot visant à organiser un « coup d’État » au sein de la Ligue) et, lors de la quatrième conférence, la tentative de changer la politique de la Ligue se solda non seulement par une défaite, mais par l’expulsion de la section de Bloomsbury et la désaffiliation de la LEL de Hoxton. Désormais, la Ligue était aux mains des anarchistes.

Morris, bien que se déclarant fermement marxiste et opposé à l’anarchisme, continuait de sous-estimer la menace que représentaient les anarchistes. Lors de la conférence fondatrice de la Seconde Internationale, il se joignit aux autres membres de la délégation de la Ligue pour protester contre la façon dont on avait traité la tentative des anarchistes de perturber la réunion. Il révèla également sa mauvaise compréhension de la question de l’organisation dans son rapport sur le congrès, lorsqu’il conclut que « de tels rassemblements ne sont pas propices à la bonne gestion des affaires et leur véritable utilité est leur caractère démonstratif, et […] il est préférable de les encadrer en tant que tels ». (12) Ce n’est qu’en 1890 qu’il rompit définitivement avec la Ligue et ce n’est que dans les quelques années qui lui restaient à vivre qu’il commença à saisir la dynamique du mouvement.

Les anarchistes ont progressivement réduit la Ligue à néant, cherchant à se surpasser dans des postures radicales, utilisant Commonweal pour prôner le terrorisme et l’assassinat tout en brisant les sections. Si à ce stade, la présence d’espions de la police et d’agents provocateurs devint évidente (même pour les anarchistes), la période décisive était celle de l’affrontement entre marxistes et anarchistes. Le potentiel de la Ligue à ses débuts a fait en sorte que l’État lui accorde une attention particulière. Nous avons déjà vu qu’Eleanor Marx soupçonnait la présence d’agents de police parmi les anarchistes étrangers mais, étant donné l’expérience de l’État britannique, il est impossible d’exclure la probabilité que parmi les anarchistes autochtones se trouvaient également quelques agents d’État.

Vers le mouvement de masse des ouvriers

La dégénérescence de la Ligue socialiste, comme les manœuvres de la SDF avant elle, a incité d’importantes minorités à tenter de dépasser leurs propres limites. Cela prit diverses formes. Les sections de la Ligue, en particulier celles situées en province, développèrent des liens avec d’autres organismes socialistes locales, dont la SDF, ainsi qu’avec les syndicats. Par exemple, en 1888, les sections d’Écosse ont soutenu la formation du Scottish Labour Party. Mahon, à un moment donné secrétaire de la Ligue et pilier des antiparlementaires, changea de position et quitta la Ligue pour fonder la Northern Socialist Federation et travailler avec la Scottish Land et la Labour League, deux organisations soutenant la participation aux élections et aux syndicats. Cependant, comme nous le verrons plus loin dans cette série, de nombreux militants, dans leur empressement à rompre avec le sectarisme, ont fait le chemin inverse et ont eu tendance à considérer le parlement comme la seule voie vers le socialisme, succombant ainsi aux arguments du réformisme et de l’opportunisme. Encore une fois, cette tendance découlait de la situation objective, où l’expansion continue du capitalisme permettait au mouvement ouvrier d’arracher des concessions à la bourgeoisie.

La promesse de la Ligue socialiste n’a pas été tenue. Elle n’a pas réussi à remplir les tâches qui lui étaient dévolues. Cependant, en cours de route, à travers la lutte pour transmettre le message à la classe et à travers la confrontation avec les anarchistes, un nombre significatif de militants a commencé à comprendre pourquoi et comment faire partie du mouvement de masse. La grande faiblesse était qu’en cours de route, beaucoup de temps et d’énergie avaient été gaspillés. Pendant que les socialistes s’étaient enfermés dans leurs sectes, le mouvement de la classe ouvrière en Grande-Bretagne commençait à se développer et à les laisser sur le carreau. Cela signifiait que les éléments non socialistes et antisocialistes, avec l’aide de l’État, avaient un poids disproportionné au sein du nouveau mouvement. Dans la prochaine partie de notre série, nous examinerons de plus près les débuts de ce mouvement, en prélude à l’examen de la place et du rôle du Parti travailliste indépendant.

North, World Revolution n° 208, octobre 1997

 

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1La SDF avait présenté aux élections des candidats à Londres et à Nottingham dont les dépenses avaient été payées par le parti Tory suite à un accord conclu par la clique de Hyndman dans le dos de l’organisation. Ces candidatures étaient délibérément situées dans des circonscriptions libérales pour affaiblir ces derniers. Lorsque la nouvelle de l’accord fut divulguée, la presse libérale a lancé une campagne virulente dénonçant la SDF pour avoir accepté « l’or des Tories » et pour avoir fait le sale boulot du parti conservateur. Dans une lettre à Bernstein, Engels expliqua les conséquences de l’action de Hyndman : « Hyndman, cependant, savait que prendre de l’argent aux conservateurs n’entraînerait rien de moins qu’une ruine morale irréparable pour les socialistes aux yeux de la seule et unique classe dans laquelle ils pourraient recruter, à savoir les grandes masses ouvrières radicales ». Finalement, l’emprise des libéraux sur la classe ouvrière s’est renforcée et la création d’une organisation révolutionnaire indépendante a été retardée.

2Engels, Œuvres complètes Vol.47, p.320-1.

3Ibid, p.394

4Thompson, William Morris : Romantic to Revolutionary (1955).

5Introduction au Commonweal n° 1.

6Thompson, William Morris : Romantic to Revolutionary (1955).

7« Our Policy », Commonweal n° 14.

8Quail, The Slow Burning Fuse : The Lost History of the British Anarchists (2019).

9Tsuzuki, The life of Eleanor Marx, 1855-1898 : a socialist tragedy (1967).

10Engels, Œuvres complètes, Vol.47, p.438

11Engels à Bebel, Collected Works Vol 47.

12« Bilan du Congrès de Paris II », Commonweal n° 186.

Histoire du mouvement ouvrier: 

Conscience et organisation: 

Personnages: 

Questions théoriques: