Les violences aveugles et minoritaires des Black-blocs n’ont rien à voir avec la lutte de classe

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Depuis plusieurs jours dans le mouvement contre la réforme des retraites, la bourgeoisie déchaîne sa police sur les manifestants avec une violence rare. Ces provocations ont été le terrain fertile d’affrontements entre de petits groupes de Black-blocs et les forces de répression de l’État qui se sont fortement accentués. Poubelles brûlées, vitrines brisées, parties de bâtiments incendiés… Telles sont les images que les chaînes d’informations diffusent en boucle pour mieux discréditer la lutte.

La violence aveugle et ultra-minoritaire de ces groupes ne participe en rien au développement de la lutte. Bien au contraire, comme nous avons pu le constater à l’issue de la neuvième journée de mobilisation, le 23 mars, elles servent de caution aux forces de répression pour se déchaîner sur les manifestants. Ce climat de terreur perpétré par l’État vise à dissuader une partie des travailleurs de se joindre aux cortèges et à empêcher toute forme de discussions ou de rassemblement à la fin des manifestations.

La violence est une question fondamentale de la lutte révolutionnaire. C’est pourquoi, nous proposons ci-dessous un ensemble d’articles permettant d’approfondir la réflexion sur le sujet :

Terreur, terrorisme et violence de classe

Résolution sur : terrorisme, terreur et violence de classe

Black blocs : des méthodes et une idéologie étrangères au prolétariat

La violence des jeunes émeutiers est-elle plus "radicale" que celle des étudiants contre le CPE ? (courrier de lecteur)

Manifestation des lycéens à Lyon : des provocations policières pour tenter de pourrir le mouvement

– La répression montre le vrai visage de l’État démocratique!

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Rubrique: 

Violences et provocations policières