Manifestes

Le capitalisme mène à la destruction de l'humanité… Seule la révolution mondiale du prolétariat peut y mettre fin

Il y a 130 ans, alors que les tensions entre les puissances capitalistes s'intensifiaient en Europe, Friedrich Engels avait posé le dilemme de l'humanité : Communisme ou Barbarie.

Manifeste sur la Révolution d’Octobre 1917 en Russie

En octobre 1917, après trois ans de carnage indescriptible sur les champs de bataille, une lueur d’espoir surgissait dans les ténèbres de la guerre : les ouvriers russes, après avoir chassé le Tsar en février, renversaient le gouvernement provisoire bourgeois qui l’avait remplacé mais qui s'obstinait dans la poursuite de la guerre "jusqu’à la victoire". Les Soviets (conseils d’ouvriers, de soldats et de paysans), avec le parti bolchevique en première ligne, demandaient la fin immédiate de la guerre et appelaient les ouvriers du monde à suivre leur exemple révolutionnaire.

Le capitalisme n'a pas de solution au chômage

Une seule issue : la lutte unie de tous les ouvriers

L'ensemble de la classe ouvrière, dans tous les pays, tous les secteurs, toutes les entreprises, vit aujourd'hui avec cette inquiétude obsédante : comment échapper à la menace du chômage ? Quel avenir la société actuelle réserve-t-elle à nos enfants ? Que peut-on faire pour sortir de cette situation ?
A ces questions, la classe capitaliste qui dirige le monde n'a désormais qu'une seule réponse : il faut faire confiance aux gouvernements, eux seuls ont les moyens de résoudre le problème. Mais il faut être patients, accepter des sacrifices, et surtout il faut comprendre que le chômage est la rançon que l'humanité doit payer pour le développement du progrès technologique.

Manifeste du 1er Congrès du CCI


Le spectre de la révolution communiste est revenu hanter le monde. Pendant des décennies, les classes dirigeantes ont cru que les démons qui avaient agité le prolétariat au siècle dernier et au début de ce siècle, avaient été exorcisés pour toujours. Le fait est que, jamais, le mouvement ouvrier n'avait connu une défaite aussi terrible et aussi durable. La contre-révolution qui s'était abattue sur la classe ouvrière européenne après ses combats de 1848, celle qui avait suivi la tentative héroïque et désespérée de la Commune, le reflux et la démoralisation qui avaient ponctué l'échec de l'expérience de1905 en Russie, n'étaient rien à côté de la chape de plomb qui a recouvert pendant un demi-siècle toutes les manifestations de la lutte de classe. Cette contre-révolution a été à la mesure de la frayeur éprouvée par la bourgeoisie face à la grande vague révolutionnaire qui a suivi la première guerre mondiale, la seule vague qui ait, jusqu'ici, réellement réussi à faire trembler le système capitaliste jusque dans ses fondements. Après s'être élevé sur de telles hauteurs, jamais le prolétariat n'avait connu un tel désastre, un tel désespoir, une telle honte. Et, face à lui, jamais la bourgeoisie n'avait manifesté une telle arrogance au point de présenter les plus grandes défaites de la classe comme des "victoires" pour celle-ci et de faire de l'idée même de révolution une espèce d'anachronisme, de mythe hérité d'une époque révolue.

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