Si l'on veut avoir une idée de ce que peuvent être des destructions de guerre, il faut avoir voyagé dans les trains italiens pour se rendre compte. Les ponts sont en majorité détruits ; certaines lignes ne sont que sur une voie en certains points ; les réparations hâtives n'ont pu consolider la voie. Aussi voyage-t-on à une allure de piéton. Le matériel ferroviaire est désuet ou de fortune. Pillé par les allemands, pillé par les alliés, les grandes usines métallurgiques travaillant pour les réparations en grande proportion, ce matériel est réduit à sa plus simple expression.