Dans la première partie de cet article (Revue internationale, n° 81), nous avons tenté de nous réapproprier l'expérience historique révolutionnaire de la classe ouvrière en Chine. L'héroïque tentative insurrectionnelle du prolétariat de Shanghai le 21 mars 1927 fut à la fois le point culminant du mouvement formidable de la classe ouvrière qui avait commencé en Chine en 1919 et la dernière explosion de la vague révolutionnaire internationale qui avait fait trembler le monde capitaliste depuis 1917. Et pourtant, les forces alliées de la réaction capitaliste (le Kuomintang, les « seigneurs de la guerre » et les grandes puissances impérialistes), renforcées qui plus est par la complicité de l'Exécutif d'une Troisième internationale (IC) en plein processus de dégénérescence, parvinrent à détruire ce mouvement de fond en comble.