Nous sommes arrivés à un stade du développement des forces productrices où la guerre est devenue un état permanent de l'ordre social établi. En dehors de la presse au service de la finance, et qui ne trompe pas le prolétariat, la guerre est devenue le cheval de bataille des groupements dits "de l'avant-garde révolutionnaire", chacun se donnant pour tâche d'en dénoncer les horreurs sans pour autant s'attaquer à sa cause. Il est tout à fait courant, dans ces milieux, d'opposer constamment la révolution à la guerre. Tout se passe, en vérité, comme s'il en était d'une affaire de bon sens.