Le 14 mars dernier, 20 ans après les massacres perpétrés entre avril et juillet 1994 au Rwanda (dans un des conflits les plus meurtriers sur le continent africain), à l’issue de six semaines d’un procès retentissant, le capitaine Pascal Simbikwanga était condamné à 25 ans de réclusion criminelle. Tout cela à l’issue de 6 semaines de procès par la Cour d’assises de Paris pour génocide envers les Tutsis et crime contre l’humanité. Et on nous promet que ce procès n’est que le premier d’une longue série sur le territoire français ! Cette condamnation dont tous les médias se sont unanimement félicités n’est une fois de plus que le paravent hypocrite permettant de désigner un lampiste servant de bouc-émissaire pour le charger de tous les crimes...