Soumis par Révolution Inte... le
Absent du livre précédent de l’auteur cubain Léonardo Padura (), l’ex-inspecteur Conde est de retour dans Hérétiques (). Cet anti-héros est le prototype du latino-américain macho qui cache sous ses dehors revêches une profonde sensibilité. Ses espoirs perdus et ses illusions tenaces donnent à ce personnage une sorte de crédibilité pour dénoncer les souffrances de ceux qui vivent à Cuba. Les passages sur la réalité vécue sur cette île constituent indéniablement l’une des grandes forces du récit : “Il regarda au loin, au-delà des maisons et des immeubles couronnés d’antennes, de pigeonniers où séchaient des draps si usés qu’ils en étaient presque transparents” (). Mais ce livre est aussi et surtout un hommage aux esprits libres qui se dressent contre l’oppression sans craindre d’être rejeté par leur famille, leur communauté, la société. Cette nouvelle enquête menée par Conde, la recherche d’un tableau de Rembrandt, est en effet l’occasion d’un voyage extraordinaire dans le temps et l’espace, de La Havane à Amsterdam en passant par Miami, du castrisme à l’Inquisition en passant par le nazisme, à la rencontre de personnages tous différents mais tous hérétiques à leur manière. Léonardo Padura use de sa maestria pour faire ressentir le courage, la volonté, l’impérieuse attirance pour la vérité et la révulsion pour le mensonge et les carcans sociaux qui animent tous ses hérétiques. Autant de valeurs morales indispensables à cultiver pour résister au conformisme mortifère de ce monde inhumain.
Les Juifs sur une planète sans visa
Cuba, 1939. Un enfant de 8 ans regarde plein d’espoir et d’angoisse un paquebot planté au milieu du port de la Havane. A son bord, son père, sa mère et sa sœur attendent l’autorisation de poser pieds à terre. En vain. Ils n’en descendront jamais et mourront quelques années plus tard dans les chambres à gaz en Allemagne. Il s’agit d’une histoire vraie, celle du Saint-Louis. Le 13 mai 1939, ce paquebot quitta le port de Hambourg avec 937 Juifs à son bord. Quelques mois auparavant, en novembre 1938, avait lieu le pogrom de la Nuit de Cristal durant laquelle une centaine de Juifs étaient assassinés et des milliers déportés vers les premiers camps de concentration. Les 937 Juifs du Saint-Louis, au prix de toutes leurs économies, croyaient donc en quittant Hambourg réussir à fuir l’horreur des massacres nazis. Mais l’espoir de ces migrants allait bientôt être déçu. Le navire passa de port en port. À Cuba, aux États-Unis et au Canada, partout ces passagers étaient rejetés. Finalement, presque personne ne descendra de ce navire. Ils seront renvoyés vers l’Europe et vers la mort. Cet épisode historique en rappelle un autre, celui de Joël Brand qui, en pleine guerre mondiale, avait reçu d’Himmler l’ordre d’échanger avec les alliés plusieurs milliers de Juifs contre l’envoi de camions (). Cette occasion inespérée de sauver de nombreuses vies humaines fut elle-aussi refusée obstinément par les adversaires d’Hitler, Churchill en tête.
La force du récit de Léonardo Padura est de faire vivre cet événement tragique à travers les yeux d’un enfant tout en faisant ressentir que se joue aussi la grande Histoire, que cet enfant et sa famille sont le symbole de la barbarie antisémite, tout comme ce paquebot est symbolique de l’hypocrisie et de l’inhumanité de toutes les nations.
Cette famille juive est banale. Le père ne rêve que d’une chose : “être transparent”. Et pourtant ils subiront les foudres de la haine. L’auteur met ici en évidence que leur seul tort est d’être Juifs. Rien d’autre. Ce paquebot condamné à errer, à être rejeté de port en port puis à revenir à son point de départ, transporte 937 personnes à l’image de cette famille : elles-aussi n’ont commis comme seul crime que d’être juives et seront pour cela rejetées de toute part. Pour elles toutes, pour tous les Juifs, la planète est devenue sans visa. Pourquoi cette haine ? Quelles sont les racines de cet antisémitisme mondial ? Léonardo Padura n’a pas la prétention de répondre de manière exhaustive à cette énigme mais il semble dessiner deux pistes au moins à la réflexion. “Pourquoi le fait de croire en un Dieu et de suivre ses commandements de ne pas tuer, ni voler, ni convoiter, pouvait faire de l’histoire des Juifs un enchaînement de martyres” (), fait-il se demander à l’un de ses personnages ; ce faisant, l’auteur suggère que les hautes valeurs morales de la religion juive et les règles qui en découlent constituent l’une des sources de la haine antisémite. Quant à la seconde raison, elle n’est pas affirmée mais ressort plutôt de l’ensemble du récit telle une image impressionniste : toutes les nations rejettent ce “peuple” parce qu’il n’est justement attaché à aucune nation. La vindicte, les persécutions, les pogroms dirigés contre les Juifs remontent certes à une époque bien antérieure, en fait quand le christianisme a étendu sa domination sur une bonne partie du monde (alors que l’Islam reconnaît au moins aux yeux des chrétiens dans le Christ un prophète) mais ils prennent une toute autre ampleur à partir du xvii siècle avec l’essor du capitalisme naissant. Dans le monde capitaliste, découpé par les frontières et divisé en nations devant chacune être considérée par ses habitants respectifs comme la mère-patrie, celle pour qui chacun doit retrousser ses manches, se serrer la ceinture et verser son sang selon les circonstances, être apatride est déjà en soi une hérésie (). Et pour les hérétiques, l’Histoire a maintes fois démontré que le bûcher est la fin la plus commune.
L’hérésie de Rembrandt
Léonardo Padura nous transporte ensuite dans l’Amsterdam du xvii siècle à la rencontre de deux hérétiques, Rembrandt et l’un de ses disciples, un jeune Juif. Au fil des pages, l’impression est saisissante : nous sommes réellement là, avec “le maître”, dans son atelier, au milieu des huiles, des couleurs et des senteurs.
Amsterdam vit alors sa période la plus florissante. Les Juifs séfarades contribuent à cette richesse orgueilleuse qui ne cesse de croître depuis l’indépendance gagnée sur l’occupant espagnol. Rembrandt (1606-1669) y connaît la fortune et la gloire. Il profite des largesses des commerçants, des bourgeois et des princes qui lui commandent des tableaux toujours plus onéreux. Mais il est surtout le fruit de ce vent de liberté qui flotte sur la ville alors que la féodalité est en train de se fissurer face au développement du commerce. Par là même, il est entraîné toujours plus loin dans la remise en cause des règles établies, tout comme son voisin, Baruch Spinoza, persécuté pour ses idées révolutionnaires, excommunié en 1656 par la communauté juive d’Amsterdam et banni de sa propre famille.
Sa manière de baigner ses tableaux de lumière – en prolongeant et dépassant les recherches sur le clair-obscur de Caravage ou les effets d’ombre et de lumière de Georges de La Tour () –, son utilisation nouvelle de la matière, l’importance accordé au regard “miroir de l’âme”, la représentation réaliste de la chair humaine, avec ses imperfections, ses Christs incarnés tel un homme ordinaire, tout devait finir par heurter le conformisme des commanditaires de Rembrandt. Les dettes s’accumulent, on l’accuse de mener une vie dissolue. En 1656, Rembrandt est exproprié. Rembrandt est l’anti-Rubens. Lui peint l’Homme tel qu’il est et non des êtres idéalisés, tout en muscles et en graisse, pour flatter les rêves de puissance des dominants. L’insubordination de l’un s’oppose à la soumission intéressée de l’autre. Mais il faut dire aussi qu’entre Rubens et Rembrandt, l’époque est en train de changer sous la houlette du capitalisme naissant, évolution que fondamentalement “le maître” refuse. Voici ce que Léonardo Padura fait ainsi dire à Rembrandt : “Dans cette ville où tout le monde fait du commerce, nous sommes en train d’inventer quelque chose : le commerce de la peinture. Nous travaillons pour vendre à de nouveaux clients avec des goûts nouveaux. Sais-tu qui est le meilleur acheteur des tableaux de Vermeer de Delft ? Eh bien, c’est un boulanger enrichi. Un mécène vendeur de gâteaux, et pas un évêque ou un comte... ! Et pour avoir l’argent de ceux qui se font appeler les bourgeois, qu’ils soient boulangers, banquiers, armateurs ou marchands de tulipes, la peinture a dû évoluer pour satisfaire les goûts d’hommes qui n’ont jamais mis un pied à l’université. C’est pour cela qu’est apparue la spécialisation : il y a ceux qui peignent des scènes champêtres et qui les vendent bien, alors va pour les scènes champêtres ; même chose pour ceux qui peignent des batailles, des marines, des natures mortes, des portraits... Nous avons inventé la représentation commerciale : chacun doit avoir la sienne et la cultiver pour en recueillir les fruits sur le marché comme n’importe quel commerçant. Mon problème, […] c’est que je ne m’inscris pas dans ce genre de spécialisation, et que je ne cherche pas à ce que ma peinture soit brillante et harmonieuse comme ils le veulent maintenant... Ce qui m’intéresse, c’est de représenter la nature, y compris celle de l’homme, y compris celle de Dieu, et non pas de respecter les canons ; j’aime peindre ce que j’éprouve, comme je l’éprouve”. A la recherche de la nature humaine, Rembrandt passera sa vie à essayer de représenter au mieux le regard, ce miroir de l’âme.
Quant à son jeune élève juif, son destin est plus tragique encore. Passionné par la peinture et les portraits, il doit se cacher pour apprendre son art puisque sa communauté rejette toute forme de représentation comme idolâtrie. Malgré les pressions et le danger croissant, il refuse de renoncer à ce qui est pour lui sa raison de vivre. Il sera pour cela condamné à fuir vers la Pologne. Il y mourra, seul et démuni, lors de pogroms particulièrement meurtriers et barbares.
Une galerie d’hérétiques ordinaires
“Hérétiques ordinaires” est un oxymore. Et pourtant telle est bien la sensation qui se dégage de la galerie de personnages que dessine la plume de Léonardo Padura.
Ici, un Juif de Cuba qui devient peu à peu “plus sceptique, mécréant, irrespectueux, rebelle devant un supposé dessein divin si débordant de cruauté”. Ailleurs, un ex-flic qui continue de croire à la justice mais vomit le système judiciaire et politique et tous les mensonges étatiques. Là, un autre Juif, parti de Cuba pour les États-Unis et qui vit de l’art de peindre, défiant lui aussi, comme l’élève de Rembrandt quelques trois siècles auparavant, l’interdiction juive de l’idolâtrie. Là encore toutes ces familles et amis cubains coupés en deux, une partie à Cuba et une autre aux États-Unis, qui continuent malgré tout de s’aimer et de se soutenir, défiant ainsi l’autorité de l’Etat cubain selon lequel celui qui vit de l’autre côté de la mer est un traître à la solde de l’impérialisme yankee. “L’Homme Nouveau ne pouvait avoir de relations fraternelles qu’avec ceux qui partageaient son idéologie. Un père aux États-Unis, c’était comme une maladie contagieuse. Il fallait tuer la mémoire du père, de la mère, du frère, s’ils n’habitaient pas à Cuba.”1 Là, enfin, toute une jeunesse désabusée qui se replie sur elle-même face à un monde qu’elle rejette. Léonardo Padura décrit admirablement l’état d’esprit de ces diverses tribus urbaines de La Havane, les gothiques, les freaks, les métalleux, les emos, à la fois révoltées par ce monde sans issue mais aussi incapables de percevoir une quelconque alternative. Il s’agit de l’un des faits les plus marquants de ce livre : les jeunes hérétiques d’aujourd’hui qui étouffent dans les carcans et les mensonges de la société cubaine sont très différents de ceux de l’Amsterdam du xvii siècle ou même du Cuba des années 1960-1970 ; ils n’ont aucune illusion mais aussi aucun espoir, ils sombrent dans le nihilisme et retournent leur colère contre eux-mêmes en se scarifiant et en s’automutilant. L’héroïne emo de Léonardo Padura finira ainsi par se suicider. Ce no-future est particulièrement significatif de la période que l’humanité traverse aujourd’hui : la conscience que le capitalisme est moribond et barbare est très largement partagée, mais plus répandu encore est le manque de confiance et de perspectives de tous ces hérétiques pour changer le monde ().
Être un écrivain à Cuba
On peut désormais en être convaincu : Padura fait partie des grands écrivains contemporains. Il pratique cette sorte de littérature qui provoque toujours une tristesse ou une joie subtile et, sans y prendre garde, nous relie au grand combat universel pour l’émancipation de l’humanité. C’est au fond ce que déclarait Vincent Van Gogh, avec les mots de son époque. Dessinateur débutant installé au milieu des mineurs dans ce Borinage (Belgique) où dominait la misère, il écrivit à son frère Théo : “Je ne connais pas encore de meilleure définition de “l’art” que celle-ci : l’art, c’est l’homme ajouté à la nature ‒ la nature, la réalité, la vérité, dont l’artiste fait ressortir le sens, l’interprétation, le caractère, qu’il exprime, qu’il démêle, qu’il libère, qu’il éclaircit” (). Ce n’est ainsi pas un hasard si tous les hérétiques choisis par Padura sont des artistes.
Comme ses détracteurs aux ordres du pouvoir, Leonardo Padura en appelle donc à l’art de l’écriture, la littérature, et il proteste : “Parce que vous êtes un écrivain cubain, on vous assaille de questions politiques.” Il vaut mieux pour lui ne parler politique qu’entre les lignes et il en parle très bien, y compris de l’impérialisme américain et de tous les impérialismes, comme celui de Cuba qui fit la guerre en Angola pour payer sa dette à l’impérialisme russe.
Padura sait aussi nous amener dans le registre de l’absurde, typique de l’univers des pays du “socialisme réel” et de sa théorie de “L’Homme Nouveau.”. La description objective de ces souffrances, toujours niées (ou relativisées) par les partisans du stalinisme dans le monde, débouche forcément sur la révélation ‒ jamais énoncée explicitement par l’auteur ‒ que la prétendue révolution de Guevara et de Castro (comme celle de Mao) n’était communiste que de nom, qu’elle était tout “simplement” nationaliste et le produit des affrontements entre cliques bourgeoises. Il n’est pas étonnant que l’auteur ait dû recourir à ce procédé : il est interdit sous peine de prison, de critiquer le régime au pouvoir à Cuba. Les écrivains officiels du castrisme et leurs amis ne s’y sont pas trompés. Le sociologue argentin Atilio Boron rageait ainsi : “Celui qui n’est pas disposé à parler de l’impérialisme devrait se réduire au silence à l’heure d’émettre une opinion sur la réalité cubaine.” Pour l’écrivain Guillermo Rodriguez Rivera, Padura n’est “absolument pas représentatif de la réalité cubaine”, et il le dénonce comme l’un des dissidents qui “dépendent économiquement de certaines institutions qui les soutiennent et politiquement de certains pouvoirs” (). La sacro-sainte police politique cubaine sait sur qui compter pour réduire au silence les hérétiques.
Il est grand temps d’abattre le vieux monde
Les pogroms que décrit l’auteur tout au long de son livre existent encore aujourd’hui. Ils ont pris pour cible au cours de l’histoire les Juifs, les Roms, les homosexuels, les malades mentaux, les communards, les spartakistes, les opposants à Staline, etc. Dans L’Homme qui aimait les chiens, Leonardo Padura écrit justement sur l’assassinat de Trotski commandité par Staline. La Gauche communiste eut, elle-aussi, son contingent de persécutés traqués par la Guépéou dans les années 1920-1945, cette Gauche communiste dont le Courant communiste international est l’un des héritiers. Sans oublier ceux qui se consacraient à la science, dont beaucoup ont fini eux-aussi sur des bûchers. Dans Dialectique de la nature, Engels rappelait que “Calvin a fait brûler Servet au moment où il était sur le point de découvrir la circulation du sang, et cela en le mettant à griller tout vif pendant deux heures” ().
Léonardo Padura décrit de façon extrêmement poignante quelques uns de ces moments dramatiques de notre Histoire. Son apprenti peintre de Rembrandt s’entend ainsi raconter par son grand-père l’exécution massive des Juifs quelques années avant leur expulsion d’Espagne – le tribunal de l’Inquisition avait alors condamné sept cent Juifs à mourir sur le bûcher. Ce jeune homme ne pourra plus se défaire de cette image : “Le sang du condamné bouillait pendant plusieurs minutes avant qu’il ne perde connaissance et meurt asphyxié par la fumée” (). L’insistance de l’auteur cubain à décrire, et même à nous faire ressentir toute l’horreur des pogroms, vise à nous empêcher d’oublier combien il est important de refuser les carcans étroits et bornés de ce système moribond et de chercher à comprendre le monde fou dans lequel nous vivons, il nous rappelle aussi combien agir ainsi, rechercher la vérité, implique un grand courage, le courage d’affronter la répression, mais peut-être plus encore celui d’affronter la désapprobation sociale et l’exclusion.
Shaun & Bitzer
() Voir notre article consacré à ce livre, L’Homme qui aimait les chiens, dans Révolution internationale no 437, novembre 2012.
() Paris, éd. Métailié, 2014.
() P. 529.
() Cf. Alexander Weissberg, La mission de Joel Brand, Paris, éd. Les Nuits rouges, 2014.
() P. 72.
() Ce qui était aussi le cas des Tziganes à cette époque, appelés Roms aujourd’hui.
() William Turner se considérera comme un disciple de Rembrandt et cherchera à aller encore plus loin en faisant de la lumière le sujet même de ses tableaux. Dans le film récent, Monsieur Turner, on le voit revenir d’Amsterdam où il a étudié avec passion la technique de la lumière chez Rembrandt.
1) P. 112.
() Se sentir comme étranger à ce monde capitaliste déliquescent, être indigné par le traitement infligé à l’humanité, est une réaction saine face à ce système étouffant et moribond. Mais alors, un nouveau piège, tout aussi mortel, se dresse : celui de la réaction individuelle, de l’isolement, de l’impuissance et, au bout du chemin, de la mort. La dimension véritablement révolutionnaire capable de bouleverser le monde existant et d’abolir la déshumanisation grandissante des conditions d’existence ne peut être acquise que par une classe sociale non seulement exploitée et dont les intérêts s’opposent diamétralement à ceux de ses exploiteurs mais aussi capable d’imposer une transformation universelle en travaillant au quotidien de manière associée et en pouvant agir de façon solidaire, unie et internationalement. C’est ce qu’ont compris lumineusement Marx et Engels dès la création précisément de l’Association internationale des travailleurs. Se reconnaître en la classe ouvrière, en son histoire, son expérience, son avenir, en sa capacité à débattre et à se soutenir, telle est la voie qui mène de l’indignation à l’espérance, telle est la voie, la seule, qui peut mener à retrouver confiance en soi, dans les autres, dans l’humanité.
() Cité dans David Haziot, Van Gogh, Paris, éd. Gallimard, Coll. Folio Biographies, 2007, p. 110.
() Cité par Le Monde du 24 octobre 2014.
() Friedrich Engels, Dialectique de la nature, Paris, Éditions sociales, 1975. Miguel Servet (1511-1553) est un médecin espagnol qui a fait d’importantes découvertes sur la circulation du sang.
() Page 373.