Il y a cent ans, l'humanité se trouvait au bord de la catastrophe: la Première Guerre mondiale allait être la saignée la plus épouvantable qu'elle n'avait jamais connue.
La guerre, et les révolutions qui ont suivi en Russie et en Allemagne, ont posé un choix historique : la barbarie de la guerre impérialiste, ou la révolution pour renverser le capitalisme et créer un nouveau monde, une communauté humaine planétaire, le socialisme. La défaite des révolutions à plongé l'humanité dans une deuxième Guerre mondiale, puis dans une série sans fin de tueries à plus ou moins grande échelle qui dure jusqu'aujourd'hui et dont aucune fin n'est en vue, la "Guerre contre le terrorisme" n'en étant que le dernier avatar.
La classe dominante se prépare à la "commémoration" de la Grande Guerre. Mais en guise de commémoration elle nous offre en réalité une grande œuvre d'oubli et de brouillage des pistes. Elle a même le culot monstre de vouloir nous rappeler "l’unité et la cohésion nationale affichée par les Français dans l’épreuve de la Première Guerre mondiale". Oublié donc les véritables raisons de la Guerre, les appétits insatiables des puissances impérialistes; oubliée le répression des manifestations anti-guerre, et oubliées les rafles de militants internationalistes.
Aux internationalistes d'aujourd'hui donc de relever le défi et non seulement de rappeler aux prolétaires la réalité historique que la bourgeoisie veut cacher mais aussi de démontrer que les forces historiques qui ont mené à la Guerre en 1914 sont toujours à l'œuvre aujourd'hui. Le dilemme historique "socialisme ou barbarie" reste toujours posé.