Amérique Centrale et du Sud

Mouvement social au Chili: l’alternative dictature ou démocratie est une impasse

Nous assistons depuis plusieurs semaines à l’émergence de nombreux mouvements sociaux dans plusieurs pays sur différents continents : Liban, Irak, Équateur, Bolivie, Haïti, Guinée, Algérie… Bien que ces mobilisations aient leurs particularités, elles expriment toutes une réaction de protestations et de colère face aux effets de la crise économique qui a connu un nouveau regain ces derniers mois. Nous traiterons prochainement sur notre site internet de ces mobilisations internationales de manière plus globale.

Incendies en Amazonie: Le capitalisme brûle la planète

Cet été, les images de l’Amazonie en flammes ont fait le tour du monde. Cette forêt luxuriante, trésor unique de biodiversité et véritable “poumon vert de la planète”, a été consumée par plus de 40 000 incendies. L’ampleur de la catastrophe est telle que le cours du fleuve Amazone en est lui-même perturbé. Les scientifiques craignent que la baisse de son débit n’engendre des déséquilibres océaniques. 1

Amérique du Sud: l’autonomie du prolétariat pour lutter contre l’alternative trompeuse “démocratie ou dictature”

Nous assistons, en Amérique du Sud, à une offensive de grande envergure visant à soumettre au joug impérialiste américain les États au sud du Rio Grande. Face aux tentatives de la Chine, soutenue par la Russie, d’asseoir des positions économiques (et militaires) sur le continent, les États-Unis resserrent les rangs et tentent de rétablir l’ancienne doctrine Monroe de “l’Amérique aux (Nord)-Américains”. Deux évènements sont particulièrement significatifs de cette offensive : ceux du Brésil et du Venezuela.

Migrations en Amérique Latine: seul le prolétariat peut arrêter la barbarie du capitalisme en décomposition

Les phénomènes migratoires qui se produisent actuellement dans différents pays d’Amérique latine, ainsi que dans d’autres parties du globe, sont le résultat direct de l’incapacité de la bourgeoisie, en tant que classe dominante, à garantir les conditions de vie de millions d’êtres humains sur la planète.

La terreur d’État s’impose au Nicaragua et étend le chaos dans la région

Le 8 septembre dernier, le régime sandiniste de Daniel Ortega a mobilisé ses partisans pour célébrer le “septembre victorieux” parce qu’il a pu déjouer, selon lui, une “tentative de coup d’État”. Cette victoire du régime a laissé des séquelles terribles : environ 450 morts,(1) des dizaines de disparus, des milliers de blessés, des centaines de détenus et l’exode de milliers de Nicaraguayens.

L’émigration dans le cadre de la décomposition capitaliste

Un mal se manifeste et se répand dans différents pays du monde et il n’est certainement pas dû au phénomène migratoire. Personne n’est originaire d’aucun lieu. L’humanité, depuis ses origines est migrante, bien que les raisons de l’émigration soient effectivement distinctes à chaque époque et pour des motifs différents ; ce que vivent aujourd’hui des milliers de familles vénézuéliennes, syriennes, nicaraguayennes, du Moyen-Orient… sont les répercussions de la décomposition du système capitaliste au niveau mondial que l’ensemble de la bourgeoisie est incapable d’arrêter.

Mort de Fidel Castro: en 2017 la bourgeoisie perdait l’un des siens

En janvier 1959, Fidel Castro et ses guérilleros prenaient le pouvoir au nom de la libération du peuple cubain. Très vite, le nouveau régime se revendiqua du “socialisme“ et du “marxisme”. En réalité, loin d’apporter une quelconque émancipation sociale, la classe ouvrière cubaine dut subir, et subit encore, la pénurie et la terreur de la part de cet État bourgeois. À l’occasion du soixantenaire du coup d’État de Fidel Castro, nous republions un article, écrit au moment de la mort de cette crapule stalinienne, qui montrait le vrai visage de l’État castriste.

Conflit frontalier entre la Colombie et le Venezuela : le drame des réfugiés met en évidence la décomposition du système capitaliste

La population des pays de la périphérie du capitalisme est confrontée au drame des déportations, des déplacements, de la fuite des populations face à des conditions violentes et inhumaines, comme c’est le cas des réfugiés du Moyen-Orient qui fuient vers l’Europe à la recherche de meilleures conditions de vie, terrorisés par l’État islamique, l’État syrien et toutes les bandes armées en conflit. S’y ajoutent les grands déplacements des marées humaines venant d’Afrique et de l’Europe de l’Est. C’est aussi le drame qu’on est en train de vivre à la frontière entre la Colombie et le Venezuela, où habitent depuis des années des milliers de réfugiés à cause du conflit à l’intérieur de la Colombie, entre l’État, la guérilla et les paramilitaires.

Nicaragua: le gouvernement sandiniste réprime les ouvriers

Au début de l’été, certains média internationaux publièrent, en catimini, l’information concernant la lutte des retraités au Nicaragua pour leurs pensions et la répression qu’ils ont subie de la part du gouvernement sandiniste. Les titres affirmaient: “le gouvernement sandiniste réprime les petits vieux.” Le gouvernement d’Ortega s’en est évidemment défendu. Nous publions ci-dessous à ce sujet l'article envoyé par le Noyau de Discussion Internationaliste du Costa Rica (groupe proche du CCI).

Mouvements sociaux en Turquie et au Brésil: l’indignation au cœur de la dynamique prolétarienne

Partout dans le monde, grandit le sentiment que l'ordre actuel des choses ne peut plus continuer comme avant. Suite aux révoltes du "Printemps arabe", au mouvement des Indignados en Espagne et celui des Occupy aux États-Unis, en 2011, l'été 2013 a vu des foules énormes descendre dans la rue quasi-simultanément en Turquie et au Brésil.

Prise de position sur les récentes grèves au sein de la Police Militaire au Brésil

La grève de la Police Militaire (PM) qui s’est déroulé dans plusieurs Etats du Brésil début 2012, même si ce n’est pas de manière simultanée, a eu des répercussions importantes : elle a touché les Etats de Maranhão, Ceará, Bahia, et s’est étendue à Rio de Janeiro. Le mouvement a atteint sa plus grande ampleur et force dans l’Etat de Bahia où plus de 3000 agents de la Force Nationale de Sécurité, de la Police Fédérale et principalement de l’armée ont dû être mobilisés pour y faire face.

Elections en Haïti : la "démocratie" triomphe sur un champ de ruines

Le 28 novembre, malgré le risque évident de rassembler la population alors qu’une épidémie de choléra sévit, les Haïtiens ont été convoqués aux urnes pour renouveler le parlement local et élire un président. La validation par la “communauté internationale” d’élections abondamment truquées n’a pas suffi à crédibiliser cette farce tragique.

Epidémie de choléra en Haïti : la bourgeoisie est une classe d'assassins

Neuf mois après le séisme qui a ravagé Haïti, l’incurie de la bourgeoisie ne pouvait manifestement pas se limiter aux appétits impérialistes que la catastrophe n’a pas manqué d’aiguiser, aux belles promesses mensongères d’aide financière, aux centaines de milliers de morts, à l’effroyable entassement de millions de victimes dans des camps surpeuplés.

Solidarité depuis le Brésil avec les travailleurs en France

Nous publions ici une prise de position de l’Opposition ouvrière (Oposição Operária, plus connue sous le nom de OPOP, une organisation révolutionnaire au Brésil) sur les luttes en France et dont le grand mérite est d’avoir perçu la signification de ces luttes (le refus du prolétariat de se soumettre à la logique du capital), leur importance donnée par leur massivité mais aussi la recherche, encore minoritaire mais indubitable, de la prise en main de la lutte par les ouvriers eux-mêmes, en particulier contre toutes les formes de sabotage syndical.

Après leur sauvetage, les mineurs chiliens ensevelis sous le nationalisme

Nos camarades du Grupo de Lucha Proletaria (Pérou) ont envoyé sur notre site en espagnol cet article, clair, simple et vibrant de dénonciation, du numéro monté par le sieur Piñera à la tête de la bourgeoisie chilienne pour le “sauvetage et la solidarité” des “citoyens” mineurs du Chili.

Panama : Lutte des travailleurs des bananeraies à Bocas de Toro

Nous voulons souligner que malgré les faiblesses et limites encore très grandes qu’ont aujourd’hui les luttes ouvrières, nous voyons toutefois un élément très positif  : les luttes se développent avec une certaine coïncidence dans les pays dits “riches” (Grande-Bretagne, Grèce, France, Chine, Espagne…) comme dans les pays “pauvres” (Roumanie, Panama, Bangladesh, Inde…), montrant que, bien qu’il faille encore vaincre d’énormes obstacles pour réaliser pleinement l’unité internationale du prolétariat en brisant notamment les divisions entre travailleurs des pays “riches” et des pays “pauvres” qui ont tant été utilisées par les classes dominantes, celle-ci se cherche.

Grève sauvage de chauffeurs de bus au Brésil

Nous publions ci-après un témoignage de lutte daté du 18 mai 2010 et recueilli sur le blog d’un camarade de la CNT/AIT de la région de Goias au Brésil. Ce type de témoignage est particulièrement important pour que notre classe prenne connaissance du fait que c’est partout qu’elle se bat contre les mêmes attaques et pour les mêmes intérêts.

Séïsme en Haïti : Les Etats capitalistes sont tous des charognards

Mardi, à 16h53, heure locale, un séisme de magnitude 7 sur l'échelle de Richter a ravagé Haïti. La capitale Port-au-Prince, bidonville tentaculaire comptant près de deux millions d’habitants, a été purement et simplement rasée. Le bilan est terrible. Et il s’alourdit encore d’heure en heure.

Le Front “Farabundo Marti de Libération Nationale” (FMLN), de la guérilla stalinienne au gouvernement du Salvador

Le FMLN « n’a pas trahi ses origines et ses objectifs révolutionnaires ». Son action actuelle est en effet en continuité avec celle de ses origines, son idéologie et sa pratique de guérilla durant près de douze ans.

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