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Lors de la dernière fête de Lutte Ouvrière, le PCI (qui publie Le Prolétaire) a tenu un forum sur le thème des élections européennes et la construction de l'espace européen. L'exposé du PCI a défendu une position de classe en critiquant le cirque électoral et le mythe cher aux trotskistes des "États-Unis d'Europe". Le CCI, pour sa part, est intervenu pour soutenir la position révolutionnaire du PCI et dénoncer, citations à l'appui, la politique capitaliste de LO. Notre intervention avait pour principal objectif de délimiter clairement le camp bourgeois du camp prolétarien[1], notamment en interpellant le militant de LO représentant son organisation à ce forum afin de démasquer les positions bourgeoises de cette organisation. Malheureusement, notre intervention a été immédiatement suivie par celle du porte-parole d'un groupuscule parasitaire autoproclamé "Fraction interne du CCI" (FICCI) qui, au lieu de défendre la position des révolutionnaires face à la politique électoraliste de LO, a saboté le débat ouvert par l'exposé du PCI et a dénoncé rageusement l'intervention du CCI en affirmant que celle-ci était une "manoeuvre" visant à masquer l'incapacité de notre organisation à avoir la moindre analyse sur le cours historique actuel, sur le niveau de la lutte de classe et la question impérialiste.
Ainsi, l'intervention
du ténor de la FICCI a eu pour effet de permettre au militant de LO d'éviter de
répondre aux questions posées par l'intervention du CCI ; la défense de la
position de la Gauche communiste sur la question électorale face aux
mystifications bourgeoises véhiculées par le trotskisme étant bien le dernier
de ses soucis. Ce qui lui importait avant tout, c'était de dénoncer, non pas LO
mais le CCI, comme l'ennemi de classe. Ainsi, cette brillante tirade de la
FICCI contre le CCI a révélé au grand jour sa véritable nature de classe,
anti-prolétarienne, et sa principale raison d'existence : discréditer le CCI
quitte à faire obstacle à toute critique de la politique bourgeoise de Lutte
Ouvrière. Le CCI n'est pas intervenu pour riposter aux attaques de la FICCI
dans la mesure où nous refusons toute discussion avec ces éléments du milieu
parasitaire qui se sont comportés comme des mouchards à l'encontre de notre
organisation (voir "Les méthodes policières de la FICCI" dans RI n°
330) et dont l'objectif n'est nullement la clarification et la défense des
positions de classe mais la volonté de nuire au CCI. Contrairement à la FICCI,
nous n'étions pas intéressés à ce que ce forum du PCI sur le thème de l'Union européenne
se transforme en foire d'empoigne entre le CCI et des parasites de la pire
espèce.
Lors de ce forum, la FICCI a une fois encore montré que sa véritable fonction
consiste non pas à défendre les positions des révolutionnaires face aux
mystifications de la classe dominante mais à compléter le travail de la
bourgeoisie contre les organisations révolutionnaires. A travers ses campagnes
anticommunistes et anti-négationnistes, la classe dominante cherche par tous
les moyens à discréditer le courant de la Gauche communiste et à empêcher les
éléments à la recherche d'une perspective de classe de se rapprocher des
véritables organisations révolutionnaires. Et ce n'est d'ailleurs pas un hasard
si cette prétendue "fraction" n'a pas jugé utile de faire la moindre
prise de position contre les calomnies déversées dans le livre de C.
Bourseiller, Histoire générale de l'ultra-gauche, contre les groupes de la Gauche
communiste, contrairement au PCI (voir "Histoire générale de
l'ultra-gauche ou comment s'en débarrasser" dans Le Prolétaire n° 470) et
au CCI (voir "A propos du livre de Bourseiller, la bourgeoisie relance sa
campagne sur la mort du communisme" dans RI n° 344). Ce n'est pas un
hasard non plus si l'ouvrage de cet "historien" bourgeois, dans son
entreprise de dénigrement des organisations de la Gauche communiste, se fait
l'avocat des groupes parasitaires et reprend à son compte les calomnies de la
FICCI contre le CCI. En réalité, le silence de la FICCI sur le livre de
Bourseiller n'a qu'une seule signification. Ce groupuscule vise le même
objectif : empêcher les éléments en recherche des positions de classe de se
rapprocher des groupes de la Gauche communiste et notamment du CCI, en
inoculant l'idée que ce dernier serait une secte stalinienne qui pratiquerait "l'épuration
des dissidents".
Cette intervention hystérique du porte-parole de la FICCI au forum du PCI se
situe dans la pleine continuité de sa politique visant à semer le trouble et la
confusion au sein du milieu politique prolétarien. Ainsi, on peut citer les derniers
"exploits" de cette prétendue "fraction" :
- Alors que le CCI leur a interdit l'entrée de ses réunions publiques, du fait de leur comportement de mouchards, c'est de façon systématique que les membres de la FICCI viennent faire de la provocation à la porte de nos réunions publiques, interpellant de façon sarcastique nos militants et sympathisants pour tenter de les intimider. Mais, ce qui motive surtout leur présence à l'entrée de nos réunions publiques, c'est leur volonté de dissuader les nouveaux contacts du CCI d'entrer dans la salle pour mener le débat avec notre organisation. Ainsi, lors de nos dernières réunions publiques, on a pu voir les éléments de la FICCI se précipiter sur tous les nouveaux contacts du CCI et leur dire : "méfiez-vous, ce sont des staliniens ! Ils nous ont exclus et nous interdisent d'entrer dans la salle".
- Lors d'une manifestation pacifiste contre la guerre en Irak fin avril, l'un
de nos sympathisants venu diffuser la presse du CCI à nos côtés a été
interpellé par la FICCI qui a tenté de l'éloigner du CCI avec un argument
massue : "nous avons la preuve qu'il y a un flic dans le CCI."
Ces "preuves" ont d'ailleurs été annoncées sur le site Internet de la
FICCI. Elles seraient contenues dans un document intitulé "Historique du
SI". La FICCI n'a pas affiché sur son site Web ce fameux document (qui,
soit dit en passant, vaut vraiment son pesant de cacahuètes !) mais, dans
plusieurs numéros de son Bulletin publié sur Internet, elle annonce que tous
ceux qui veulent obtenir ce document peuvent lui en faire la demande.
L'ensemble des militants du CCI a bien évidemment pris connaissance de ce
document qui leur a donné la nausée. Certains éléments extérieurs au CCI en
ayant eu connaissance nous ont commenté qu'ils trouvaient cela délirant. La
meilleure façon pour ridiculiser la FECCI et finir de la démasquer serait de le
rendre public. Mais nous ne pouvons pas le faire du fait qu'il est truffé de
détails sur la vie personnelle des militants (problèmes de santé, activité
professionnelle) qui ne peuvent que servir aux forces de répression de l'État
bourgeois. Néanmoins, comme nous l'avion déjà affirmé dans notre presse (voir
l'article "Les méthodes policières de la FICCI") nous sommes toujours
intéressés à ce qu'une commission spéciale composée de militants sérieux des
groupes de la Gauche communiste prennent connaissance des "preuves"
recueillies par la FICCI. Encore une fois, le CCI n'a rien à cacher et est tout
à fait prêt à démontrer que ces "preuves" récoltées dans les égouts
ne sont qu'un tissu de mensonges, de basses calomnies basées sur des ragots et
des interprétations totalement fantaisistes dignes d'une imagination malade et
d'un esprit totalement dérangé.
La FICCI n'a cessé de crier sur tous les toits que son seul objectif était de
"sauver le CCI" qui serait aujourd'hui aux mains d'une
"direction liquidatrice" manipulée par un "flic". Or, pour
justifier leur constitution en "fraction" et leurs comportements
anti-prolétariens lorsqu'ils étaient encore membres du CCI (refus de payer
leurs cotisations ; vol de l'argent de l'organisation, de documents internes et
du fichier d'adresses de nos militants et abonnés ; diffusion de rumeurs sur
l'existence d'un "flic" ; calomnies contre des militants de l'organe
central ; organisations de réunions secrètes dans le dos de l'organisation
visant à élaborer une stratégie en vue de "déstabiliser" le CCI,
etc.), ces éléments sont partis en guerre contre l'analyse actuelle de la
"décomposition du capitalisme" en prétendant que le CCI l'a distordue
et déformée. Dans la réalité, les positions qu'ils dénoncent aujourd'hui sont
celles que le CCI a élaborées en 1989, et qu'eux-mêmes ont soutenues sans la
moindre réticence jusqu'en 2000. En fait, s'ils rejettent aujourd'hui cette
analyse, ce n'est pas seulement pour se donner un semblant de crédibilité mais
aussi pour lécher les bottes des autres groupes de la Gauche communiste puisque
ces derniers ne partagent pas cette analyse du CCI.
Le CCI a connu dans le passé plusieurs scissions qui ont
donné naissance à des groupuscules parasitaires qui, tous, nous accusaient de
"dégénérescence stalinienne" (le CBG, la FECCI, le Cercle de Paris
dont le principal animateur a même eu droit aux remerciements de C. Bourseiller
pour sa contribution à son ouvrage Histoire générale de l'ultra-gauche ; tous
dénigreurs des groupes de la Gauche communiste). Mais de tous les groupuscules
parasitaires dont la seule fonction consiste à déverser des calomnies contre le
CCI, la FICCI est certainement le plus répugnant. Sa seule raison d'être
consiste à coller au CCI, à suivre nos militants à la trace sur tous nos lieux
d'intervention en faisant usage de la provocation, du chantage, de la menace
avec un cynisme sans nom. En ce sens, ces éléments sont certainement les pires
morpions que nous n'ayons jamais connus. N'ayant pas réussi à détruire le CCI,
leurs agissements visent aujourd'hui à semer le trouble en faisant à
l'extérieur le sale travail digne d'agents provocateurs qu'ils faisaient à
l'intérieur de l'organisation, entre autres en faisant circuler des rumeurs sur
l'existence d'un flic au sein du CCI.
L'incapacité des membres de la FICCI à organiser ses propres réunions publiques
montre qu'elle n'a strictement rien à dire ni à la classe ouvrière ni aux
éléments à la recherche des positions de classe[2]
Ainsi, les agissements de la FICCI et la politique de
sabotage du débat qu'elle a menée dans le forum du PCI lors de la fête de Lutte
Ouvrière, animés par la haine et la volonté de discréditer le CCI par tous les
moyens (y compris en se rendant complice des trotskistes et des idéologues
patentés de la bourgeoisie, tel Bourseiller) est une illustration éloquente de
notre analyse du parasitisme publiée dans la Revue Internationale n° 94. C'est
dans une période où les organisations du prolétariat ont encore un faible
impact que "le parasitisme trouve son terrain le plus propice. Ce fait est
lié à la nature même du parasitisme qui, pour être efficace, doit trouver en
face de lui des éléments en recherche vers des positions de classe qui aient du
mal à faire la différence entre les véritables organisations révolutionnaires
et les courants dont la seule raison d'être est de vivre aux dépens de
celles-ci, de saboter leur action, voire de les détruire (...) La notion de
parasitisme n'est nullement une 'invention du CCI'. C'est l'AIT qui, la
première, a été confrontée à cette menace contre le mouvement prolétarien, qui
l'a identifiée et combattue. C'est elle, à commencer par Marx et Engels, qui
caractérisait déjà de parasites ces éléments politisés qui, tout en prétendant
adhérer au programme et aux organisations du prolétariat, concentrent leurs
efforts sur le combat, non pas contre la classe dominante, mais contre les
organisations de la classe révolutionnaire. L'essence de leur activité est de
dénigrer et de manoeuvrer contre le camp communiste, même s'ils prétendent lui
appartenir et le servir (...) Comme à l'époque de Marx et Engels, cette vague
parasitaire réactionnaire a pour fonction de saboter le développement du débat
ouvert et de la clarification prolétarienne (...) L'existence :
- d'un courant international marxiste comme le CCI, rejetant le sectarisme et le monolithisme;
- de polémiques publiques entre organisations révolutionnaires;
- du débat actuel à propos des principes organisationnels marxistes et de la défense du milieu révolutionnaire;
- de nouveaux éléments révolutionnaires à la recherche des véritables
traditions marxistes, organisationnels et programmatiques;
sont parmi les éléments les plus importants suscitant actuellement l'offensive politique du parasitisme politique." ("Thèses sur le parasitisme").
RI[1] Ce n'est pas l'objet de
cet article de développer notre analyse de cette question. Pour cela nous
renvoyons nos lecteurs au n°347 de RI
dans lequel nous montrons que l'unité européenne au nom de l'internationalisme
prolétarien et du communisme est une mystification. En effet, cela n'a jamais
été le point de vue de l'internationalisme prolétarien et des communistes
puisqu'il est clair pour eux que, seule la lutte de la classe ouvrière à
l'échelle internationale peut venir à bout du capitalisme et de ses divisions
nationales.
[2] Ce n'est d'ailleurs pas un
hasard si, malgré ses gesticulations tonitruantes contre la
"dégénérescence stalinienne" du CCI, le seul élément que cette
prétendue "fraction" a pu intégrer dans ses rangs est un individu qui
avait démissionné du CCI en 1995 en conservant contre notre organisation une
énorme rancœur. Par contre, il faut signaler que les agissements de la FICCI
(et surtout le contenu de leur infâme Bulletin diffusé sur Internet et envoyé
systématiquement à nos abonnés) a davantage rendu service au CCI, comme en
témoignent les nombreuses lettres de solidarité que nous avons reçues (certains
de nos contacts récents sont même allés, à la simple lecture de la prose de la
FICCI, jusqu'à affirmer que ces gens-là "font un travail de flics").