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Il y a un peu plus d’un an, la classe bourgeoise lançait une campagne idéologique à l’encontre des Panama papers. Elle constituait, à grand renfort de publicité, des listes noires et grises de paradis fiscaux. A l’entendre, elle venait de redécouvrir des circuits opaques et des lieux géographiques échappant à toute légalité par lesquels circulaient des masses énormes de capitaux. De fait, c’est un air que le prolétariat avait déjà entendu après la phase de crise aiguë en 2008-2009.
Mais voilà que tout semble recommencer ! Une nouvelle campagne idéologique est lancée. Tous les médias bourgeois sont sollicités. Cette fois-ci, il s’agit de dénoncer les Paradise papers. Des personnalités de tous bords sont épinglées : hommes politiques et d’affaires, stars du spectacle ou du sport. La reine Élisabeth II, elle-même, n’échappe pas au scandale. La bourgeoisie, ses médias, bon nombre de ses États semblent infectés à nouveau d’un virus particulièrement actif : celui de la “recherche de la vérité”, de la “moralité” et de “l’équité”.
Une campagne idéologique dirigée contre le prolétariat
Les États et leurs médias crient à l’injustice : certains riches ne veulent pas payer les impôts qu’ils doivent à la collectivité nationale et à l’État ! Même les plus grandes sociétés mondiales tenteraient de s’y soustraire ! Cela serait du vol pur et simple ! Le peuple serait lésé, lui qui paye intégralement ses impôts, alors qu’il a le plus souvent des salaires lui permettant juste de vivre !...
Dans ce domaine, la gauche du capitalisme a son rôle à jouer. En France, c’est le parti de Mélenchon, La France Insoumise (LFI), qui crie le plus fort et se déclare scandalisée. Leur mot d’ordre est simple : “il faut faire payer les riches et non pas les pauvres !”. Tous les partis gauchistes sont sur le même créneau : le NPA et Lutte Ouvrière y vont aussi de leur couplet. Si l’État “faisait son travail”, tout cela “n’existerait pas”. Il y aurait plus d’argent pour les hôpitaux, les écoles, les collectivités et tous les autres services publics. De fait, ces déclarations ne sont pas très éloignées de celles tenues par le gouvernement lui-même. Tout cela ressemble fort à ce qui se passe dans tous les pays capitalistes développés de la planète. Cela, même si pour certains l’accent porte sur le fait que cela voudrait dire une baisse des impôts pour les petits salaires, ou pour les entreprises qui pourraient ainsi investir et embaucher.
Il est un fait vérifié mille fois dans l’histoire du capitalisme, c’est qu’il ne faut jamais croire la bourgeoisie et ses médias. Que se cache-t-il derrière ce concert assourdissant, clamant à tue-tête que les tricheurs et les voleurs seront pourchassés et punis ? Que les riches paieront ce qu’ils doivent et que personne n’échappera à “l’égalité devant l’impôt” ? Quelle est la réalité derrière toutes ces déclarations tapageuses ? Finalement, que représentent réellement les paradis fiscaux ?
Les paradis fiscaux, une réalité mondiale liée au capitalisme d’État...
Un paradis fiscal est un pays, une partie de celui-ci, ou un organisme où l’argent vient en toute impunité, et le plus souvent en toute légalité, se mettre à l’abri. On n’y paye pas ou peu d’impôts et on n’y est pas regardant sur la provenance de ces capitaux investis. Il existe ainsi des milliers de paradis fiscaux dans le monde. Et ceux-ci ne se trouvent pas qu’au sein d’îles plus ou moins exotiques, telles que les îles Anglo-normandes, les îles Vierges ou les Bermudes. Ils ne se résument pas non plus aux petits États que l’on entend cités régulièrement à la télévision ou dans les journaux, comme par exemple le Luxembourg, Malte ou l’Irlande. En réalité, le premier paradis fiscal au monde est la City, la place financière située au cœur de Londres et de la Grande-Bretagne. Elle est la première place financière européenne qui est au centre d’une toile d’araignée où rayonnent des paradis fiscaux offshore. Autrement dit, des capitaux circulant dans des circuits parallèles de paradis fiscaux viennent en dernière instance s’y investir. Les plus grandes banques mondiales (par exemple la banque HSBC) et leurs succursales de l’ombre (les Back banques), les fonds d’investissements, les plus grandes entreprises mondiales y font circuler une grande part de leurs capitaux. L’argent de la drogue, de la prostitution, des ventes d’armes, tout cet argent coule à flots. Nous sommes bien loin de ce que les médias prennent comme bouc-émissaires pour cacher la réalité, comme tel ou tel artiste connu allant cacher ses fonds en Suisse ! Il s’agit d’un système géré par les États eux-mêmes. Une des caractéristiques essentielles du capitalisme décadent réside en effet dans la concentration nationale du capital entre les mains de l’État qui devient l’entité autour de laquelle chaque capital national organise son combat, tant contre le prolétariat que contre les autres capitaux nationaux. Les États ne sont pas les simples “instruments dupés par les multinationales” échappant aux décisions et à la réalité des marchés financiers tels qu’on nous les présente. Au contraire, ils sont les principaux protagonistes sur ces marchés avec les banques et les entreprises qu’ils contrôlent eux-mêmes, en dernière instance. En effet, au-dessus des banques ou multinationales pourtant très puissantes, l’autorité publique nationale des États, malgré les apparences souvent trompeuses, prime toujours. Les multinationales ou entreprises comme Exxon, General Motors ou Apple, indépendamment des prises de participation à leur capital, sont toujours étroitement liées par de multiples réseaux à l’État : avec des achats publics, des financements ou investissements, des nominations de directeurs, etc. En effet, “contrairement à une opinion souvent avancée, en impulsant des projets véritablement innovants, les organismes publics (banques publiques d’investissement et autres) n’évincent pas des banques ou des entreprises privées. Elles font ce que ces dernières ne font pas, ne peuvent pas faire. Loin d’être victimes d’un quelconque effet d’éviction, les entreprises privées ne peuvent pas se développer si l’État ne leur prépare pas le terrain en amont, en procédant aux investissements, notamment en recherche fondamentale, qu’elles ne peuvent pas faire ni financièrement, ni “stratégiquement””.(1) Pour un État, les grandes multinationales qui lui sont liées représentent bien souvent un secteur stratégique de l’économie nationale. Cela ne signifie en rien que les intérêts privés de ces entreprises ou de banques coïncident toujours exactement avec ceux de l’État. La recherche “d’optimisation fiscale” et/ou “la fraude aux impôts” en sont des illustrations très courantes. Sur les marchés financiers et boursiers des titres, l’autorité des États reste prépondérante. Par exemple, la fusion Euronext des Bourses de Paris, Bruxelles et Amsterdam dépend ouvertement des autorités publiques financières, comme celles de l’Autorité des marchés financiers en France ou l’Autorité Européenne des valeurs mobilières. Ces organismes d’État surveillent, contrôlent et peuvent même sanctionner. Là aussi, les intérêts des opérateurs peuvent très bien se heurter aux intérêts de l’État, mais sans échapper pour autant complètement à son contrôle.1
En dépit des efforts de réglementation, les États ont permis le développement exponentiel de ce qu’on appelle le marché de “gré à gré”,(2) rendant paradoxalement les activités et les opérateurs de plus en plus opaques. Ce marché parallèle est surtout réservé aux très gros investisseurs (justement ceux qui sont étroitement liés à des États) dont les échanges peuvent se chiffrer en milliards d’euros. Plus de 50 % de ces transactions, en grande partie douteuses, se font sur les places financières de la City ou de Wall Street. Et les acteurs, au départ, ne sont pas d’illustres inconnus : JP Morgan Chase, Goldman Sachs, Barclays Capital, etc. Il faut ajouter que les acteurs les plus importants sont aussi les banques centrales elles-mêmes, telles la BCE ou la FED.
Si les paradis fiscaux exotiques sont montrés du doigt, la Banque Mondiale souligne cependant que “les systèmes financiers des pays en développement ont moins de profondeur et sont d’un accès plus limité que ceux des pays développés”. Bref, l’essentiel de la fraude fiscale ou “optimisation fiscale” des grands conglomérats, derrière une myriade de sociétés-écran, se fait en réalité “à domicile”. Tous les États encouragent eux-mêmes le offshore en leur sein ! De fait, tous les grands États, tous les grands pays ont de facto sous leur dépendance des paradis fiscaux qui leur permettent d’attirer des devises et des investissements étrangers, ainsi que d’éviter une trop grande fuite de capitaux nationaux vers des paradis fiscaux que d’autres États contrôlent davantage, où qui restent pour le moment plus ou moins en marge de leur propre contrôle. Ainsi, la France a son propre paradis fiscal de prédilection avec la Principauté de Monaco. On peut citer les îles Anglo-normandes pour la Grande-Bretagne, les Bahamas ou l’État du Delaware pour les États-Unis, le Liechtenstein pour l’Autriche ou l’Allemagne. Sur ce plan, la liste est sans fin ! Mais plus que cela encore, les États ont leurs propres fonds d’investissements destinés directement à ces circuits parallèles. Le 11 novembre dernier, le Ministre des finances belge Johan Owerdeveldt déclarait qu’il s’engageait à éviter qu’à l’avenir l’État ne soutienne les investissements dans les paradis fiscaux par l’entremise de la société belge d’investissement tenue à 64 % par l’État. Évidemment, tout ceci est pure hypocrisie et mensonge de circonstance ou manœuvre de façade. Ces discours de théâtre foisonnent depuis des décennies sans que rien ne change. Et pour cause ! Depuis les années 1980, la prolifération des paradis fiscaux est devenue un phénomène de très grande ampleur. Ceux-ci n’auraient jamais pu se développer ainsi et prendre une importance majeure dans l’économie mondiale si, sous la houlette directe des grands États, il n’y avait pas eu une déréglementation de la finance orchestrée et décidée par eux-mêmes. Le capital financier allait prendre dès cette époque des proportions gigantesques et se répandre à l’échelle de la planète, ce type de capital étant devenu nécessaire à la poursuite de l’accumulation capitaliste pour les États eux-mêmes. La recherche de profits toujours plus importants et d’investissements croissants exigeaient cette évolution de la politique du capitalisme d’État à l’échelle de la planète. Ce processus allait être à la racine de la possibilité et de la nécessité de développer de par le monde cet ensemble de paradis fiscaux drainant une grande part des liquidités. C’est ainsi que le site de Business Bourse du 18 novembre pouvait écrire : “les mal nommés paradis fiscaux fonctionnent comme des bordels du capitalisme. On y fait des affaires sales, qui ne peuvent être reconnues publiquement, mais qui sont indispensables au fonctionnement du système. Comme les maisons closes dans la société traditionnelle”. Les Paradise papers comme les Panama papers auraient été dépistés et rendus publics par un consortium de journalistes d’investigations, appartenant à 96 des plus grands journaux de la planète. Les plus importants titres de la presse bourgeoise occidentale en font partie. Pour ce qui concerne le France, c’est au journal Le Monde que ce travail échoit. La presse bourgeoise semble en chasse. Mais là-aussi les chefs d’orchestre ne sont personne d’autre que les États capitalistes. Toutes cette presse d’investigation est en réalité le relais et l’exécutant consentant des politiques orientées dans le seul intérêt des économies nationales et de leurs États en présentant ces États comme des garants de la justice sociale et des “victimes” des “gangsters financiers”, des “banques véreuses”...
... et un rouage majeur du capitalisme en crise
Les paradis fiscaux ont pris un poids économique majeur dans la réalité du commerce mondial. Les deux tiers des hedge funds (fonds d’investissement spéculatifs) seraient domiciliés dans les paradis fiscaux jouant un rôle de premier plan au niveau des investissements dans la production et dans le secteur financier. Plus de 40 % des profits des grandes sociétés et entreprises mondiales atterrissent dans les paradis fiscaux. Déjà, en 2008, juste après la crise ouverte, 35 % des flux financiers transitaient par ces canaux offshore. Mais, plus parlant encore, 55 % du commerce international dépendait directement de ces flux de capitaux. Ceci alors que, depuis cette époque, cette masse de liquidité n’a fait qu’augmenter de manière exponentielle.
Mieux contrôler les paradis fiscaux : une réalité devenue nécessaire pour tous les États capitalistes
Se pose alors une question : pourquoi les États capitalistes orchestrent-ils maintenant ce grand déballage médiatique ? Il est un fait aujourd’hui publiquement connu, celui de l’endettement global des nations capitalistes et de leurs États. Certes, tous ne sont pas logés à la même enseigne. L’Allemagne, par exemple, est un pays qui fait relativement exception. Mais les États-Unis, le Japon, les pays d’Europe, tous connaissent un déficit public vertigineux. En la matière, la Chine est devenue un modèle du genre. Si l’économie capitaliste a aujourd’hui un besoin impérieux des paradis fiscaux, les États capitalistes ont, pour ce qui les concerne, un besoin vital d’argent. Le financement des banques centrales dans ce domaine ne pouvant pour le moment à lui-seul soutenir la dette des États, ceux-ci ont donc besoin de faire entrer dans leurs caisses un maximum d’impôts, au moment même où une grande partie de ceux-ci leur échappent par l’entremise des paradis fiscaux. En juillet 2012, la fondation “indépendante” Réseau pour la justice fiscale, publiait une étude sur les paradis fiscaux et sur l’évasion fiscale chiffrée autour de 25 500 milliards d’euros, soit plus que la somme du PIB des États-Unis et du Japon réunis. Ceci au moment même où chaque grand État doit augmenter ses dépenses militaires et d’armement, tant les guerres impérialistes s’étendent à la surface du globe. Tout en devant également gérer un chômage de masse et une explosion de la pauvreté. Si chaque État tente par tous les moyens de réduire autant qu’il le peut ce qui est versé à cette partie du prolétariat rejeté de manière croissante du monde du travail, cela s’accompagne également d’un flicage renforcé de celui-ci et de toute la population qui coûte de plus en plus cher à la bourgeoisie. De fait, derrière la campagne idéologique internationale menée par la bourgeoisie sur ces fameux Paradise papers, se cache surtout une concurrence fiscale et financière féroce. Il s’agit d’empêcher autant que possible que d’autres États attirent dans des paradis fiscaux qui relèvent de leur sphère d’influence, des sièges sociaux de grandes entreprises qui échapperaient ainsi à tout paiement d’impôt dans les pays où ils réalisent réellement leurs profits. C’est donc dans chaque pays que le capitalisme d’État doit toujours plus se renforcer dans une véritable guerre financière. Derrière ces fameuses “découvertes” dans des enquêtes prétendument “indépendantes” de tous les grands journaux bourgeois, ce sont les exigences du capitalisme en crise qui s’expriment et s’imposent ainsi à lui. Outre le besoin de trouver des liquidités et faire face à la fraude fiscale, les États capitalistes cherchent surtout à mieux contrôler les différents acteurs sous leur coupe, notamment via la réglementation du monde opaque de la sphère financière. C’est déjà ce qui avait été tenté depuis longtemps par de grands organismes internationaux, notamment au milieu ces années 1990 : “À la suite du sommet du Groupe des Sept qui s’est tenu à Halifax en 1995, une série d’initiatives visant un meilleur fonctionnement des marchés financiers ont été lancées, en grande partie sous les auspices du Fonds Monétaire International et de la Banque des Règlements Internationaux. Celles-ci ont pour but d’améliorer la transparence et le mode de divulgation des données financières et économiques, de renforcer la surveillance des systèmes financiers nationaux et internationaux, de mettre en place des mécanismes de soutien pour les périodes de crise et de fournir de la formation dans le domaine de la supervision du secteur financier”(3). Malgré les mesures prises, la réalité de la crise économique, les visions à court terme et les politiques irresponsables de certains opérateurs privés ou même publics, la tendance au chacun pour soi ont accru les dangers de fragmentation du commerce et de l’économie mondiale. Les scandales à répétitions, des Panama papers aux Paradise papers, fortement médiatisés, servent à souligner la nécessité de ce besoin d’emprise plus complète de la part des États, cette volonté de “mettre au pas” les plus indisciplinés qui agissent dans l’ombre au détriment des conditions permettant l’accumulation capitaliste selon les besoins des grands parrains que sont les États. Comme le montre toute l’histoire des efforts fragiles et complexes effectués pour tenter d’encadrer la finance, les paradis fiscaux gardent leur utilité et ne sont pas prêts de disparaître. Mais l’État se doit de rester le grand maître des voyous, garder le monopole de toute une masse croissante de capitaux qui risquent de lui échapper davantage s’il n’agit pas en conséquence. Cela, d’autant plus que la corruption, les “affaires” et ce que la bourgeoise appelle pudiquement les “conflits d’intérêts” tendent à se généraliser davantage et à miner les intérêts supérieurs de l’État. Le comble de l’hypocrisie reste bien entendu celle des leaders politiques, à la tête des États ou des gouvernements, qui, en même temps, sont souvent les premiers fraudeurs fiscaux, du moins de grands spécialistes de “l’optimisation fiscale” ! Parmi les révélations des Paradise papers, n’oublions pas tous ces sinistres faux-jetons de politiciens épinglés qui s’avèrent souvent les défenseurs les plus zélés de l’austérité et les plus ardents promoteurs des réformes anti-ouvrières.(4)
Le prolétariat n’a rien à attendre d’une réglementation renforcée des paradis fiscaux
Le capitalisme en crise sème les paradis fiscaux et les tentatives pour les réglementer. Comme il sème de plus en plus le chômage, la précarité et la pauvreté. Toute cette dégradation de la vie du prolétariat n’a rien à voir avec l’existence ou non de paradis fiscaux ou de l’exode de la fiscalité. C’est de l’intérêt du capitalisme à exploiter avec profit la classe ouvrière dont il est question. Un ouvrier qui ne rapporte plus au capital est une marchandise inutile, qu’il faut entretenir au plus bas prix, pour acheter la paix sociale. C’est une bouche inutile pour le capitalisme et la masse des sans-travail augmente inexorablement. Au niveau atteint par l’endettement des États aujourd’hui, une entrée d’argent supplémentaire par l’impôt ne pourrait en aucun cas permettre d’enrayer les difficultés croissantes en matière budgétaire. Seule une baisse des dépenses de ce que la bourgeoisie appelle cyniquement les “dépenses sociales” est à l’ordre du jour. Derrière toute idée d’une prétendue moralisation du capitalisme, d’une lutte contre les paradis fiscaux et la fraude fiscale, se cache un avenir non avouable que réserve ce système en crise : la poursuite de la détérioration de l’ensemble des conditions de vie de tous les prolétaires.
Stephan, 28 décembre 2017
1) L’État conserve un rôle majeur dans l’innovation, Le Monde.fr du 27 janvier 2014.
2) Sur un marché de gré à gré, les transactions sont conclues directement entre le vendeur et l’acheteur, sans verser de commission à la Bourse dans laquelle s’effectue la transaction.
3) La mondialisation des marchés financiers et la politique monétaire, discours de Gordon Thiessen, ancien gouverneur de la Banque du Canada.
4) Quelques noms révélés liés aux Panama et Paradise papers :
- Le secrétaire américain au Commerce, proche de Donald Trump ;
- L’ex-trésorier des Tories, Michael Ashcroft ;
- Le Premier ministre islandais Gunlausson ;
- Au Brésil, les ministres de l’Économie et de l’Agriculture, Henrique Meirelles et Blairo Maggi ;
- Le président argentin, Mauricio Macri ;
- Un proche du Premier ministre canadien, Justin Trudeau ;
- Ian Cameron (le père de David Cameron) ;
- De nombreux oligarques russes et proches du Kremlin ;
- L’avocat d’affaires Arnaud Claude, associé de l’ex-président de la République au sein du cabinet Claude & Sarkozy...