Partie 5 : Le Parti travailliste indépendant et la pression du réformisme

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Au cours des années 1890, les partis ouvriers de masse ont réussi à obtenir de nombreuses réformes qui ont amélioré les conditions de vie de la classe ouvrière. Si la lutte pour ces réformes était un aspect important de la lutte des classes à cette époque, l’obtention de réformes comportait le danger de nourrir des illusions sur la possibilité d’une évolution sans heurt du capitalisme vers le socialisme. Toutefois, le fondement marxiste de la plupart de ces partis garantissait, du moins au sein d’une minorité, une opposition déterminée face à la croissance du réformisme et de l’opportunisme, illustrée par les efforts de Rosa Luxemburg au sein du parti social-démocrate allemand. La classe ouvrière britannique a été confrontée à la même situation, à la seule différence qu’elle a cherché à créer un parti de classe face à la vague réformiste et sans fraction marxiste organisée.
Entre la fin des années 1880 et le début des années 1890, la classe ouvrière britannique s’est engagée dans la lutte contre ses exploiteurs de manière décisive et souvent spectaculaire. La partie 4 de cette série a retracé le développement de ce mouvement au niveau économique et politique, notant que ce dernier se caractérisait avant tout par une tendance à se défaire de l’emprise du parti libéral, traditionnellement soutenu par la majorité des électeurs de la classe ouvrière, et à s’orienter vers l’indépendance. Engels a salué cette évolution comme le début d’une dynamique qui conduirait la classe ouvrière au socialisme, balayant les prétentions et la phraséologie de sectes telles que la Fédération social-démocrate (SDF) et d’autres leaders en puissance.
La fondation du Parti travailliste indépendant en janvier 1893 marque une étape importante dans cette dynamique, la classe ouvrière créant une force politique indépendante pour la première fois depuis les Chartistes. Cependant, pour que cette organisation naissante devienne une arme réellement efficace dans la lutte entre le prolétariat et la classe dirigeante, elle devait continuer à progresser sur le plan politique et organisationnel, et c’est là que le nouveau mouvement, composé principalement de jeunes prolétaires relativement inexpérimentés et politiquement non formés, a immédiatement été confronté à des difficultés majeures. Les années précédentes avaient conduit à une situation où il n’y avait pas de fraction marxiste organisée en dehors de la SDF (dominée par la clique de Hyndman), laissant le champ libre à diverses espèces de réformisme et en particulier à la Société fabienne et aux syndicats. Le noyau de militants formés théoriquement que Marx avait espéré voir se développer au sein de la Ligue socialiste n’est jamais apparu et ceux qui se réclamaient du marxisme étaient dispersés dans diverses organisations ou étaient des individus isolés. La véritable question qui se posait à la classe ouvrière était donc de savoir s’il était possible d’approfondir la dynamique, d’identifier et de combattre les forces du réformisme et de l’opportunisme qui se renforçaient dans le mouvement ouvrier international, et de construire un parti qui ne soit pas seulement socialiste, mais aussi marxiste.

Dans cette partie, nous commencerons par examiner la Société fabienne avant de nous pencher sur la fondation du Parti travailliste indépendant et sur la lutte entre les tendances réformistes et révolutionnaires au sein du mouvement ouvrier.

Fabian Society : opposer marxisme et guerre de classes

la Société fabienne a été fondée en 1884, mais ses racines remontent à un groupe appelé The Fellowship of the New Life, créé deux ans plus tôt dans le but d’établir une communauté utopique, bien qu’ils n’aient pu choisir entre Bloomsbury et le Pérou pour le lieu d’implantation. À l’origine, les Fabians étaient exclusivement composés de membres de la petite bourgeoisie et comprenaient des anarchistes et des chercheurs en psychologie. L’écrivain Bernard Shaw fut l’un des premiers membres influents. Si un certain nombre d’ouvriers ont par la suite rejoint les sections provinciales (souvent en combinant leur adhésion à d’autres groupes tels que la SDF et la Ligue socialiste), la direction londonienne est restée pratiquement la même, avec l’ajout de fonctionnaires du gouvernement tels que Sidney Webb, que Shaw a délibérément cherché à recruter pour contrer la « populace ». L’hostilité à la classe ouvrière et au marxisme était au cœur de leur activité théorique et politique. Dans les Fabian Essays in Socialism publiés en 1889, la théorie de la valeur du travail est rejetée au profit de la théorie de « l’utilité finale », tandis que l’analyse de la plus-value est opposée à une théorie fallacieuse de rentabilité. Le rôle de la lutte des classes est ridiculisé et déprécié afin de nier le rôle des révolutions dans l’histoire et de renforcer la notion d’évolution. La conséquence pratique de cette stratégie était de « pénétrer » le parti libéral et, par conséquent, de s’opposer à la dynamique d’indépendance qui animait la classe ouvrière à l’époque. Engels a caractérisé les Fabians comme « une clique de “socialistes” de la classe moyenne de divers calibres, allant des carriéristes aux socialistes sentimentaux et aux philanthropes, unis uniquement par leur crainte de la domination menaçante des travailleurs et faisant tout ce qui est en leur pouvoir pour écarter ce danger en sécurisant leur propre leadership… »(1). Il se montre tout aussi cinglant à l’égard de leur activité : « Les moyens employés par la Société fabienne sont exactement les mêmes que ceux des politiciens parlementaires corrompus : argent, intrigues et carriérisme. C’est la manière anglaise […] Ces gens sont plongés jusqu’au cou dans les intrigues du parti libéral, occupent des postes au sein du parti, comme par exemple Sidney Webb, qui est en général un véritable politicien britannique. Cette aristocratie fait tout ce contre quoi les travailleurs doivent être mis en garde ».

Au cours de la période précédant la conférence de Bradford qui a donné naissance au Parti travailliste indépendant (ILP), les dirigeants de la Société fabienne ont tenté de bloquer cette dynamique. En 1891, Sidney Webb écrivait dans le Workmen's Times : « La nature d’un Anglais ne semble convenir qu’à une lutte politique entre deux partis – le parti de l’ordre et le parti du progrès"(2). Trois mois avant la conférence, alors que sa préparation était activement en cours, il écrivit à nouveau : « Que pouvons-nous faire d’autre que de rire de votre folie […] La seule différence essentielle entre la Société fabienne et la SDF est que la Société fabienne veut d’abord cultiver les prunes et faire les tartes ensuite, tandis que la Fédération veut d’abord faire les tartes et ensuite trouver les prunes. C’est également l’idée du Parti travailliste indépendant, qui s’avère donc n’être rien d’autre qu’une tentative de recommencer ce que fait la SDF… »(3). Cette attaque provoqua une réponse au sein de la Société fabienne de la part d’un individu anonyme qui avait comme signature « Marxian » : « Si les grands pontes de la Société fabienne passaient seulement un peu de temps en dehors de la clique de Libéraux, ils pourraient voir à quel point leurs hypothèses sont erronées »(4). Lorsqu’il devint évident que le Parti travailliste indépendant allait être fondé malgré leurs efforts, la section londonienne de la Société fabienne, qui était composée des « gros bonnets », accepta d’y participer à la seule condition qu’elle puisse conserver une existence distincte, une condition qui n’avait été émise par aucune des autres sections provinciales. A la veille de la conférence, Shaw fit une dernière tentative en déclarant lors d’une réunion des délégués de la Société fabienne que la fondation d’un nouveau parti était prématurée.

La fondation du Parti travailliste indépendant : un pas vers le parti de classe

La Conférence de Bradford rassembla quelque 120 délégués, dont la grande majorité provenait des groupes de travailleurs indépendants nouvellement formés, mais aussi des délégués des organisations syndicales et des comités d’entreprise (Trades Councils), ainsi que des sections provinciales de la Société fabienne et de la SDF. La direction de cette dernière refusa de participer à ce qu’elle décrivit comme « une autre des nombreuses tentatives qui, de temps à autre, ont été entreprises pour faire reculer le véritable mouvement social-démocrate en Grande-Bretagne »(5). Les membres londoniens de la Société fabienne ne sont admis qu’à une voix près, à la suite de critiques sévères de leur comportement antérieur, dont une motion présentée par la section de Liverpool de la Société fabienne.
La conférence vote en faveur de l’adoption du nom Independent Labour Party (Parti travailliste indépendant) plutôt que Socialist Labour Party (Parti travailliste socialiste), mais se fixe alors comme objectif « d’assurer la propriété collective et communautaire des moyens de production, de distribution et d’échange »(6). Son programme comprenait l’abolition des heures supplémentaires, du travail à la pièce et du travail des enfants, la limitation de la journée de travail à 48 heures, l’aide aux malades et aux personnes âgées, l’introduction d’un impôt progressif sur le revenu et le soutien à « toute proposition visant à étendre les droits électoraux et à démocratiser le système de gouvernement ».

Le parti s’organise sur une base fédérale afin d’accommoder les groupes disparates présents à la conférence, mais la SDF et la section londonienne de la Société fabienne rejettent même cette idée, alors même que la plupart des sections provinciales de la Société fabienne se fondent immédiatement dans le Parti travailliste indépendant. La conférence a rejeté une motion interdisant aux membres du Parti travailliste indépendant d’adhérer à d’autres organisations (Shaw a spécifiquement défendu son appartenance à une association libérale), adoptant à la place la déclaration générale selon laquelle « toute personne opposée aux principes du parti ne sera éligible pour en devenir membre ». Conformément au principe fédéral, elle établit un Conseil consultatif national plutôt qu’un organe central plus puissant.
La réussite fondamentale de la conférence est d’avoir rassemblé un grand nombre des forces disparates qui avaient émergé au sein de la classe ouvrière au cours des années précédentes. Si son programme était largement limité aux revendications immédiates et si sa structure était provisoire, la nouvelle organisation n’en marquait pas moins un moment très important dans la vie de la classe ouvrière en Grande-Bretagne. A partir de la dynamique spontanée produite par l’intensification de la lutte des classes, le prolétariat avait forgé un instrument capable d’impulser et d’approfondir cette dynamique de manière consciente et organisée. En bref, il avait jeté les bases du parti de classe.
La faiblesse fondamentale de la nouvelle organisation était l’absence d’un courant marxiste organisé en son sein.

Néanmoins, la première évaluation du Parti travailliste indépendant par Engels était positive : « La Fédération social-démocrate d’une part et la Société fabienne d’autre part n’ont pas été en mesure, en raison de leur attitude sectaire, d’absorber la ruée vers le socialisme dans les provinces, de sorte que la formation d’un troisième parti était plutôt une bonne chose. Mais la ruée est devenue si importante, surtout dans les régions industrielles du Nord, que le nouveau parti était déjà, lors de ce premier congrès, plus fort que la Fédération sociale-démocrate ou la Société fabienne, voire plus fort que les deux ensemble. Et comme la quantité de membres est incontestablement très importante, que le centre de gravité se trouve dans les provinces et non à Londres, le centre des intrigues, et que le point principal du programme est le même que le nôtre, Aveling a eu raison d’adhérer et d’accepter un siège à l’Exécutif. Si les petites ambitions privées et les intrigues des prétendants londoniens sont quelque peu contenues ici et si sa tactique ne s’avère pas trop erronée, le Parti travailliste indépendant peut réussir à détacher les masses de la Fédération social-démocrate et, dans les provinces, de la Société fabienne également, les obligeant ainsi à s’unir »(7).

1893-95 : La croissance du réformisme

Au cours de ses deux premières années d’existence, l’ILP connaît une croissance rapide. En 1895, Keir Hardie revendique 35 000 membres, bien que l’analyse des cotisations versées donne un chiffre légèrement inférieur à 11 000(8). Le Parti travailliste indépendant a également recueilli un nombre important de voix lors de diverses élections locales et s’est employé activement à apporter un soutien aux chômeurs, dont le nombre ne cesse d’augmenter.
Cependant, cet élan vers l’avant ne se fait pas sans opposition, la Société fabienne et le Congrès des Syndicats (Trades Union Congress ou TUC) s’y opposant activement.
La première réaction de la Société fabienne a semblé être celle de reconnaître le bien-fondé de la décision de former l’ILP. En novembre 1893, Shaw et Sidney Webb écrivirent un article intitulé « To Your Tents, Oh Israel ! », qui attaquait le parti libéral et déclarait soutenir une représentation travailliste indépendante, ce qui poussa certains membres libéraux de la Société fabienne à partir. En réalité, il s’agit d’une manœuvre visant à maintenir l’influence de la Société fabienne, comme le reconnaît Beatrice Webb lorsqu’elle évoque leur « crainte d’être laissés pour compte » par l’ILP(9). Shaw, pour sa part, l’a décrit comme une concession aux « esprits les plus ardents » de la Société fabienne(10). Il a été suivi d’une proposition visant à ce que le TUC crée un fonds pour soutenir les candidats travaillistes, mais, en appelant à soutenir tous ces candidats et à ce que les candidats soient sélectionnés par les comités d’entreprise (Trades Councils), qui étaient contrôlés par les syndicats, son véritable objectif était de saper l’ILP.

Le TUC a adopté une attitude plus ouvertement hostile. En réponse aux efforts de l’ILP pour développer un bloc socialiste au sein du TUC, qui avait conduit à l’adoption d’une motion visant à créer un fonds de soutien aux candidats travaillistes indépendants, la commission parlementaire du TUC a proposé un certain nombre de mesures pour contrer l’influence des socialistes. Ces mesures comprenaient l’introduction de votes par carte basés sur l’appartenance syndicale, l’exclusion des comités d’entreprise (où l’ILP avait de nombreux représentants) et la restriction de la participation aux syndicalistes en activité ou aux responsables syndicaux. Ces propositions sont adoptées à une voix près par la commission et transmises au congrès de 1895, tandis que la motion précédente reste caduque.
Plus généralement, l’ILP est confronté à la vague de réformisme qui monte dans le mouvement ouvrier, la lutte pour le socialisme étant réduite à l’obtention de réformes ou confondue avec le renforcement de l’État. En Grande-Bretagne, ces illusions sont propagées par des journalistes populaires tels que Robert Blatchford, rédacteur en chef du Clarion, dont le livre Merrie England, publié en 1894, se vend à 750 000 exemplaires dès la première année. Il fait la distinction entre le socialisme « pratique », qu’il présente comme tout ce qui renforce la main guidant l’État (y compris la Poste et l’éducation obligatoire), et le socialisme « idéal », qui prévoit l’abolition de l’argent et de l’échange et qui est reporté à un avenir lointain. Le socialisme est présenté comme une émanation naturelle du capitalisme : « Le socialisme ne viendra pas par le biais d’un coup d’État soudain. Il naîtra naturellement de notre environnement et se développera naturellement et par degrés […] Il est trop tard pour demander quand nous allons commencer. Nous avons commencé […] Presque toutes les lois sont plus ou moins socialistes, car presque toutes les lois impliquent le droit de l’État à contrôler les individus pour le bénéfice de la nation ». Ceci s’accompagne d’un large éventail de clubs Clarion – cyclisme, vidéo, chorales et scouts – qui dissipent l’énergie militante de la classe tout en semant une dangereuse confusion.

L’ILP lui-même était loin d’être à l’abri de cette vague, notamment parce qu’il considérait les élections comme son principal domaine d’activité. Des carriéristes petits-bourgeois commencent également à être attirés par l’ILP, comme Ramsey Macdonald, qui quitte son poste d’agent rémunéré du parti libéral lorsque celui-ci refuse de l’accepter comme candidat. Lors de la deuxième conférence, en 1894, Keir Hardie est élu président, et déclare avec grandiloquence à l’ILP qu’il a décidé de renoncer à travailler en free-lance. Surtout, aucun groupe marxiste ne s’est encore développé. Aveling, qui s’opposait à Hardie, non seulement ne fut pas réélu au Conseil d’administration, mais fut même exclu de l’ILP en mai 1894.
Engels est désormais beaucoup moins confiant dans la capacité de l’ILP à relever ce défi : « Le Parti travailliste indépendant est extrêmement vague dans ses tactiques, et son chef, Keir Hardie, est un Écossais super rusé, dont les tours démagogiques ne sont pas du tout dignes de confiance ». Cependant, il continue d’affirmer qu’ « il y a de très bons éléments à la fois dans la Fédération sociale-démocrate et dans le Parti travailliste indépendant, en particulier dans les provinces, mais ils sont dispersés… » (11). Quelques mois plus tard, il va plus loin, écrivant qu’il n’y a « que des sectes et pas de parti », tout en insistant sur le fait que « l’instinct socialiste devient de plus en plus fort parmi les masses », tout en soulignant que « la soi-disant “démocratie” est ici très limitée par des obstacles indirects », tels que le coût des journaux politiques, les frais de participation aux élections et la domination des partis existants (12).
Les deux tendances se sont manifestées lors de la deuxième conférence : d’une part, les changements dans la composition du Conseil national d’administration (National Administrative Council, ou NAC) ont donné lieu à de nombreuses tractations en coulisses ; d’autre part, un certain nombre de mesures ont été prises pour renforcer l’organisation. La structure fédérale a été remplacée par une structure unifiée, une évolution qui reflétait simplement la réalité, un projet de constitution a été préparé et un Manifeste national a été adopté.

1895 : Vers la prochaine phase de la lutte

Les élections de 1895 donnent un aperçu de ce que l’ILP a accompli au cours de ses deux premières années d’existence. Superficiellement, l’ILP subit un revers : aucun siège n’est gagné et Hardie perd le sien. la Société fabienne s’en réjouit : " le résultat n’est pas tout à fait insatisfaisant […] le terrain devait être déblayé. L’ILP a achevé son suicide […]Tant que l’ILP existait en tant que force inconnue d’irréconciliables, la politique plus raisonnable d’imprégnation et de nivellement par le haut était totalement mise en échec »(13).
Cependant, en obtenant quelque 40 000 voix pour les 28 candidats qu’il présentait (il convient de rappeler que l’électorat était beaucoup plus restreint à cette époque) et en exposant dans la pratique l’hostilité du parti libéral à la représentation des travaillistes, il avait affirmé la nécessité et le fait de son existence en tant que force politique indépendante. S’il n’a pas évolué de manière décisive vers le statut de parti de classe, il n’est pas non plus retombé dans une secte, contrairement aux commentaires d’Engels. Il restait l’expression vigoureuse de la vie politique de la classe ouvrière et l’arène principale dans laquelle se déroulait la lutte entre les différentes tendances du mouvement ouvrier en Grande-Bretagne. Dans les années qui suivirent immédiatement l’élection, l’accent de cette lutte se déplaça vers la question de l’unité socialiste. Ce sera le sujet de la prochaine partie de notre série.

North, WR n° 215 (juin 1998)

 

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1 Engels à Kautsky, Correspondance choisie, (1892)

2 Fabian Socialism and English Politics, Mc Briar (1966)

3 Origins of the Labour Party, Pelling (1954)

4 Fabian Socialism and English Politics, Mc Briar (1966)

5 Justice, avril 1893, cité dans The History of the Social-Democratic Federation, Crick

6 British Workers and the Independent Labour Party, Howell (1983)

7 Correspondance choisie, (1892)

8 British Workers and the Independent Labour Party, Howell (1983)

9 Fabian Socialism and English Politics, Mc Briar (1966)

10 Origins of the Labour Party, Pelling (1954)

11 Engels à Sorge, novembre 1894, Correspondance choisie

12 Engels à Hermann Schluter, janvier 1898, Correspondance choisie

13 Beatrice Webb, citée dans Fabian Socialism and English Politics, Mc Briar (1966)

 

 

 

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