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Depuis plusieurs semaines, les médias braquent les projecteurs sur les conséquences de la réforme des retraites sur les conditions de vie et de travail des femmes. Les syndicats ont donc profité de la journée de la femme, le 8 mars, pour dénaturer une nouvelle fois cette journée puisant ses origines dans l’histoire du mouvement ouvrier, en la transformant en une gigantesque mascarade démocratique et réformiste. Il n’est pas nécessaire d’une énième réforme des retraites pour prendre la mesure du sort particulièrement ignoble que le capitalisme réserve aux femmes et ce depuis la période primitive de ce mode de production. Ce faisant, les femmes exploitées, comme leurs frères de classe, n’ont absolument rien à gagner dans cette société. Par conséquent, l’appel des syndicats à lutter le 8 mars pour les droits des femmes n’est qu’un leurre visant qu’à diviser le mouvement en cours que mène conjointement l’ensemble de la classe ouvrière en France : hommes et femmes, jeunes et vieux, salariés du secteur public comme du privé…
Comme le développe l’article ci-dessous déjà paru dans notre presse, l’abolition de l’oppression féminine fait partie intégrante de la lutte historique de la classe ouvrière pour l’avènement du communisme.