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ICConline - janvier 2012

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En Grèce, les plans d’austérité se heurtent à la résistance de la classe ouvrière

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Nous publions ci-dessous un article de World Revolution, organe de presse du CCI en Grande-Bretagne. Ce texte a été écrit juste après la proposition puis l'immédiat renoncement de Papandréou d'organiser un référendum et avant la formation d’une nouvelle l’équipe gouvernementale autour de Lukas Papademos  pour imposer un énième plan antiouvrier et de nouvelles manifestations.

Après que le Premier ministre Georges Papandreou a proposé puis renoncé à l’idée d’un referendum, le prix des actions s’est globalement stabilisé. Après avoir obtenu un vote de confiance, mais qui signifiait que ce dernier devait quitter le pouvoir, les marchés financiers s’attendaient à la possibilité que ce soit Evangelos Venizelos qui conduise l’équipe qui devait rencontrer la troïka UE, FMI, BCE, pour négocier les conditions du prochain renflouement. La réalité économique, c’est beaucoup plus qu’une simple visite au gérant de la banque. Les enjeux sont énormes pour la Grèce, pour la zone Euro et l’économie mondiale.

Si la Grèce ne peut pas rembourser les prêts, cela aura un impact bien au delà de ses frontières. De fait, la Grèce a déjà été exemptée de milliards de dettes. Les créanciers de la Grèce ont été d’accord pour annuler 50 % de ce qu’elle leur doit, détruisant de fait 106 milliards d’Euros d’un coup. Cela a été présenté comme une perte substantielle. Le capitalisme n’a aucune solution à sa crise historique, sinon accroître l’austérité. Aucune des mesures alternatives proposées par les différentes factions de la bourgeoisie n’offre de perspective de reprise de l’économie. Cela vaut tout autant pour la fabrication de monnaie, le recours à l’endettement et au « quantitative easing », que pour les coupes budgétaires brutales répétées, comme cela se fait vicieusement, sans aucune préoccupation pour l’impact que cela va avoir sur toute possibilité de croissance.

La seule perspective est l’austérité

En mai 2010, après le premier renflouement massif de 110 milliards de l’économie grecque, il y a eu une diminution de 10 % des salaires dans le secteur public avec toute une série de mesures. Cela s’est ajouté à un plan d’austérité qui était déjà en cours. Ce « plan de sauvetage » s’est avéré complètement inefficace et un second train de mesures d’austérité a été négocié en juillet dernier, entraînant encore plus de restrictions.

Comme prévisible, ça n’a pas eu non plus d’effet positif sur l’économie. Aussi, en octobre, il y a eu une nouvelle table ronde de négociations. Les banques peuvent bien avoir subi une « perte substantielle », mais 30 000 travailleurs du secteur public de plus ont perdu leur emploi et des diminutions de salaires et de pensions ont été proposées. Les leaders européens ont dit qu’il n’y aurait plus d’argent si la Grèce n’est pas intégrée dans l’Euro. Il n’y a pas réellement de choix, pour la Grèce ou l’Europe, puisque toutes les voies prises tendent à exacerber plutôt qu’à ralentir la crise. L’opposition conservatrice Nouvelle Démocratie en Grèce a été très sévère dans ses discours contre le gouvernement PASOK de Papandreou, mais ne fait en réalité qu’ergoter sur des détails. Elle acceptera en définitive le dernier plan d’austérité. Après tout, avant que le PASOK ne vienne au pouvoir en mai 2009, le gouvernement de droite  précédent avait déjà commencé à mener les attaques contre les conditions de vie qui allaient s’intensifier sous Papandreou.

La résistance ouvrière aux attaques

C’est sous le précédent gouvernement Nouvelle Démocratie, en décembre 2008 et début 2009, qu’il y a eu une vague de protestation combative contre le meurtre par la police d’un étudiant de 15 ans. Dans les occupations et les assemblées qui ont eu lieu pendant ce mouvement, les potentialités de lutte se révélaient clairement.

L’ampleur et la combativité de la plupart des grèves générales en Grèce en 2010 montraient que la classe ouvrière dans ce pays n’était pas prête à baisser la tête face à une attaque frontale de ses conditions de vie. Néanmoins, le degré de contrôle exercé par les syndicats a finalement limité l’impact de ces actions ouvrières.

En Grèce, en 2011, à côté des grèves appelées par les syndicats en réponse à la véritable colère ressentie dans toute la classe ouvrière, il y a eu aussi un écho du mouvement des « Indignados » en Espagne, avec des réunions d’assemblées dans de nombreuses villes. Entre autres préoccupations, y était envisagée les perspectives du développement de la lutte.

Quand de nouvelles mesures du gouvernement ont été annoncées, proposées, ou ont  été l’objet de rumeurs, il y a eu de nouvelles grèves et de nouvelles manifestations. Celles-ci ont concerné des secteurs particuliers d’ouvriers ou, comme la grève générale du 5 octobre, tout le secteur public. La grève générale de 48 heures des 19-20 octobre a provoqué les manifestations les plus larges depuis des décennies. Il y a eu plus d’occupations, plus d’initiatives au-delà des actions proposées par les directions syndicales, et tous les niveaux de protestations et l’éventail des participants à ces manifestations massives ont été cyniquement rapportées, par exemple, par la presse internationale. Les bureaux, les édifices gouvernementaux, les banques, les écoles et les tribunaux étaient fermés. Seules les urgences étaient assurées dans les hôpitaux  . Les transports publics étaient paralysés.

Dans une très grande manifestation devant le parlement grec, le KKE stalinien et le syndicat PAME stalinien ont voulu défendre le parlement. Ce n’était pas simplement une garde de cérémonie, mais cela  a signifié aussi taper sur  les manifestants et les intimider Non contents d’attaquer ceux qui étaient venus manifester, ils les donnaient à la police. Cela a inévitablement conduit à des bagarres avec ceux qui voulaient investir le parlement. Ce n’était pas une explosion de violence isolée puisque les staliniens ont attaqué des manifestants dans bien d’autres endroits.

Le nationalisme est toujours l’ennemi

Chaque année, le 28 octobre, il y a des défilés en Grèce à la date anniversaire du jour de 1940 où le dictateur Metaxas a refusé l’ultimatum de Mussolini. Cela a entraîné une invasion de la Grèce par l’Italie et le début de la participation de ce pays dans la Seconde Guerre mondiale. D’habitude, cette fête du nationalisme grec est marquée par une inflation de drapeaux grecs et de discours rituels, mais cette année, il y a eu des manifestations contre le régime d’austérité. Partout en Grèce, des projectiles ont été jetés, des défilés ont été bloqués, les députés des principaux partis étaient conspués, et en quelques occasions, les défilés ont été annulés.

A Thessalonique, deuxième ville de Grèce, le Président grec a été accueilli par 30 000 manifestants. La police a été incapable de les disperser, le défilé a été annulé et les manifestants ont occupé le podium. Ces manifestations n’étaient pas organisées par les syndicats et semblent avoir été, par bien des côtés, spontanées. Le Président a dit que le choix était entre participer aux manifestations ou aux élections. Papandreou a dénoncé « l’insulte » aux « luttes nationales et aux institutions » et le leader de Nouvelle Démocratie s’est plaint de ce que les manifestations « avaient gâché notre jour férié national ».

Cependant, alors que c’est vrai que bouleverser la commémoration du 28 octobre est plus ou moins du jamais vu, les manifestations n’étaient pas complètement dépourvues de nationalisme. Il y avait, en particulier, un certain niveau de ressentiment anti-allemand qui s’est exprimé, en partie sur la base du rôle de l’Allemagne dans l’Union Européenne. Une banderole en Crète disait « Non au quatrième Reich !». Papandreou a aussi été dénoncé comme « traître » d’une manière qui ne peut être interprétée que comme nationaliste. Mais, globalement, les manifestations les plus récentes confirment que, plutôt que de courber l’échine respectueusement devant ses maîtres, la classe ouvrière ne plie pas devant les attaques.

La bourgeoisie ne peut s’attendre à ce que la classe ouvrière reste passive

La bourgeoisie n’a pas de solution à ses problèmes économiques. En plus, elle fait face à une situation sociale difficile, dans laquelle les travailleurs, à certains endroits, résistent aux tentatives de leur faire payer la crise du capitalisme. Les mesures d’austérité brutales n’entraînent pas inévitablement des luttes ouvrières. Par exemple, en Irlande, jusqu’à maintenant les réactions à la dégradation des conditions de vie ont été très discrètes.

La bourgeoisie s’attend donc tôt ou tard à des réactions à ses mesures car elle n’a rien d’autre à offrir. En Espagne, par exemple, le Parti Socialiste au pouvoir a déjà augmenté les impôts, réduit les salaires et diminué radicalement les investissements. S’il perd le pouvoir lors des élections du 20 novembre, le nouveau gouvernement a promis d’accroître encore les restrictions de budget. Cela ne va pas contribuer à une relance économique et augmentera encore plus le cours à la récession globale. En retour, comme un rapport de l’Organisation Internationale du Travail le souligne, cela va contribuer à généraliser les troubles sociaux.

Les manœuvres de Papandreou autour du referendum sont aussi une démonstration du fait que la classe dominante grecque sait qu’elle ne peut pas simplement enfoncer les ouvriers jusqu ‘au cou dans l’austérité, quelles que soient les exigences de l’UE et du FMI. Mais les leaders eux-mêmes de ces derniers vont aussi voir, « dans leurs propres pays », les travailleurs se comporter de façon aussi « violente et inacceptable » dans le futur proche.

Car (octobre 2011)

Géographique: 

  • Grèce [1]

Récent et en cours: 

  • Crise économique [2]
  • Luttes de classe [3]

Rubrique: 

Luttes de classe internationale

Les conditions de vie de la classe ouvrière: des décennies de déclin

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Nous publions ci-dessous un article de World Revolution, organe de presse du CCI en Grande-Bretagne.

« Ce n'est certainement pas une bonne chose pour le niveau de vie qu'il chute comme il le fait aujourd'hui. Bien sûr que non, mais le niveau relativement élevé qu'il avait atteint à la veille de la crise était insoutenable, et le présent ajustement, bien qu'il soit sans doute douloureux pour beaucoup de ménages, est à la fois inévitable et nécessaire, car il contribue, une fois de plus, à rendre au Royaume-Uni son économie compétitive »1

Un des thèmes persistants de la classe dirigeante est l'idée que la crise actuelle est le résultat d'un consumérisme alimenté par le crédit. Les travailleurs sont censés avoir abusé de leur carte de crédit pendant le boom, et maintenant nous le paierions en devant nous serrer la ceinture.

Un 'boom' qui n'a jamais existé

Comme tous les meilleurs gros mensonges, celui-ci contient des éléments de vérité. Le crédit s'est certainement développé à un rythme insoutenable à tous les niveaux de l'économie et le dernier crach est arrivé parce que cette énorme accumulation de capital fictif ne pouvait plus être valorisée. La propagation folle de crédit était en réalité une politique consciente de la bourgeoisie et la dernière d'une longue lignée de tentatives pour surmonter la stagnation chronique qui a dominé le paysage économique depuis les années 1970.

Mais un mensonge particulièrement insidieux est que la classe ouvrière a joui d'une sorte de renaissance au cours du 'boom'. En fait, la croissance moyenne annuelle au Royaume-Uni pendant la période allant de 1992 à 2008 était de 2,68%, avec une croissance de pointe beaucoup plus faible que dans les décennies précédentes. Ceci est légèrement en dessous de la moyenne de 2,9% ,atteinte lors du boom d'après-guerre, où la Grande-Bretagne était nettement en retard sur ses rivaux. L'idée d'un boom « insoutenable » est donc en contradiction avec l'évidence d'une expansion plus modérée. Le prétendu 'boom du crédit' n'est donc rien de plus qu'un boom dans l'expansion du crédit, et, en dépit de cette énorme injection de crédit, l'économie réelle elle-même n'a progressé que modestement.

Un 'boom de la consommation' sans prospérité

Si la croissance économique réelle ne correspondait pas exactement à l'idée d'un boom, qu'en est-il de la situation de la classe ouvrière? En l'an 2000, 4,5 millions de travailleurs âgés de plus de 22 ans subsistaient avec moins de 7 £ de l'heure2, soit environ 40% des travailleurs de cette tranche d'âge. En 2010, leur nombre était de 3,5 millions, soit 32% de la population active. Donc, le nombre de travailleurs avec de bas salaires payés sur une base horaire a baissé assez fortement, bien que 32% de la population active vivant avec des salaires très bas soit toujours une statistique surprenante pour un supposé boom.

La montée du travail à temps partiel obscurcit partiellement la réalité derrière les chiffres bruts de salaires légèrement en baisse. Le nombre de travailleurs à temps partiel et de travailleurs temporaires qui n'ont pas choisi ces conditions de travail parce qu'ils ne pouvaient pas trouver de travail à temps plein ou d'emploi permanent a culminé en 1994 avec, respectivement, environ 846 000 et 650 000 travailleurs. Le temps partiel non choisi avait atteint son plus faible niveau (environ 550 000) en 2004 avant de recommencer à augmenter. Le travail temporaire involontaire s'est porté un peu mieux, en restant juste en dessous de 400 000, avant de recommencer à augmenter en 2009. Dès le début de l'année 2010, le temps partiel non choisi a atteint un nouveau pic de plus d'un million. Le travail partiel involontaire n'a pas encore atteint le sommet précédent, mais la tendance est à la hausse3.

Les chiffres ci-dessus suggèrent peut-être de légères améliorations, du moins pour ceux qui travaillent, au moins jusqu'à ce que la récession ne frappe. Mais les indicateurs couvrant l'impact plus large de la pauvreté brossent un tableau plus déprimant. En 1992, le nombre de personnes à faible revenu (égal ou inférieur à 60% du salaire moyen, c'est à dire le point dans l'échelle des revenus où la moitié de la population obtient plus et l'autre moitié reçoit moins) a culminé à environ 14,5 millions. Cela a légèrement baissé l'année suivante et une lente tendance à la baisse a suivi, pour finalement atteindre son plus bas niveau en 2004-2005, juste au-dessous de 12 millions. Depuis, ce chiffre est en hausse. Toutefois, ceux qui reçoivent moins de 40% du salaire moyen ne sont jamais descendus en dessous des 4 millions et leur nombre a lentement mais régulièrement augmenté4.

Pire encore, « Le salaire moyen au Royaume-Uni a stagné de 2003 à 2008, malgré une croissance du PIB de 11% au cours de cette période. Des tendances similaires sont évidentes dans d'autres économies avancées, des Etats-Unis à l'Allemagne. Depuis quelque temps, le salaire de ceux de la moitié inférieure dans la répartition des gains n'a pas réussi à suivre le chemin de la croissance économique globale.  »5

La part de la valeur générée dans l'économie qui revient aux travailleurs a considérablement baissé au cours des dernières décennies: « En 1977, sur 100 livres de valeur générée par l'économie britannique, 16 £ sont allées aux salaires des travailleurs qui sont dans la moitié inférieure ; en 2010 ce chiffre est tombé à 12 livres, soit une baisse de 26%. De façon contrastée, 39 £ sont allée aux salaires des travailleurs qui sont dans la moitié supérieure ... et 39 £ sont allées aux entreprises et aux propriétaires, sous forme de profits»6.

La situation actuelle

Le chômage a (selon les chiffres officiels) atteint un sommet, après 17 années de hausse, avec 2,57 millions de chômeurs représentant 8,1% de la population en âge de travailler. Le nombre de ceux recevant des prestations est de 1,6 millions. En 2008-2009 (les données les plus récentes), 13,5 millions vivaient en dessous du seuil de pauvreté, avec une prévision d'augmentation de ce chiffre, selon ce que l'IFS appelle «la plus grande chute du revenu moyen en trois ans, depuis 1974-19777».

Le taux d'inflation a atteint 5,2%, d'après l'indicateur de mesure CPI, ou 5,6%, selon l'indicateur RPI. Mais ces chiffres globaux n’évaluent pas l'impact de l'inflation sur les plus pauvres, pour lesquels la hausse du coût réel de la vie est considérablement plus élevée. Un rapport a démontré que, en 2008-2009, l'inflation subie en réalité par 20% de la population la plus pauvre est de 4,3%, au lieu du chiffre global de l’indicateur RPI qui est de 2,4%8.

La classe ouvrière a connu une récession permanente

En conclusion, le prétendu 'boom' a eu un impact minime sur les conditions de vie réelles de la classe ouvrière. Les chiffres de la pauvreté globale ont légèrement baissé et ceux concernant les plus pauvres ont vraiment augmenté. Alors que le nombre de personnes ayant de bas salaires a légèrement baissé, le revenu moyen a stagné à nouveau, ce qui montre la pression salariale globale à la baisse du niveau de vie exercée sur la majorité de la classe ouvrière. Et ce peu d'amélioration qui a été constaté est destiné à être balayé par la nouvelle plongée dans la crise.

Si la dernière décennie a semblé être un boom pour la classe dirigeante et ses médias, c'est parce que sa part de la richesse sociale a augmenté énormément. L'augmentation « insoutenable » du niveau de vie, tellement déplorée par la classe dirigeante, a consisté en une légère réduction de l’extrême pauvreté. Le plus petit nombre de gens réduits à la pauvreté depuis 1990 a été le chiffre de 12 millions en 2004-2005. Pour relativiser ce ’bon résultat’, il convient de rappeler qu'en 1982, à la fin d'une récession brutale, le nombre de personnes dans la pauvreté, avec la même mesure, était seulement de 8 millions. Pour la classe ouvrière et en particulier ses membres les plus pauvres, la période du prétendu 'boom' a été pire en termes de conditions de vie que les récessions des périodes précédentes !

Ce 'boom qui n'a jamais existé', avec lason prétenduesoi-disant «insoutenable» élévation du niveau de vie qu'il aurait apporté, est une illusion totale. Il devrait plutôt être considéré comme le faible grésillement du feu mourant du capitalisme, payé par l'exploitation massive et la perte de dignité pour des millions de personnes au sein de la classe ouvrière.

Ishamael (5 novembre)

 

1 Pourquoi la réduction du niveau de vie est très souhaitable, Telegraph, 10 novembre 2011.

2 The Poverty Site - www.poverty.org.uk/51/index.shtml?2 [4].

3 Sources : Les Tendances dans le Temps Partiel et dans le Travail Temporaire, Institute of Publc Policy Research.

4 Sources : Suivi de la pauvreté et de l'exclusion sociale 2010, Joseph Rowntree Foundation.

5 Pourquoi les travailleurs ordinaires connaissent une croissance sans gain, The Resolution Foundation, juillet 2011. Epuisé.

6 Ibid.

7Au Royaume-Uni,, une forte hausse de la pauvreté, déclaration d'IFS, BBC New Online, 10 novembre 2011, https://www.bbc.co.uk/news/education-15242103 [5]

8 L'inflation est 'plus élevée pour les pauvres que pour les riches', BBC News Online.

Récent et en cours: 

  • Crise économique [2]

Rubrique: 

Crise économique

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Liens
[1] https://fr.internationalism.org/tag/5/295/grece [2] https://fr.internationalism.org/tag/recent-et-cours/crise-economique [3] https://fr.internationalism.org/tag/recent-et-cours/luttes-classe [4] http://www.poverty.org.uk/51/index.shtml?2 [5] https://www.bbc.co.uk/news/education-15242103