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Partis staliniens – partis nationaux

Il est devenu chose courante d'accuser les partis politiques adverses d'être antinationaux. Plus que tout autre, les staliniens ont contribué à populariser cette façon de voir. Leur cheval de bataille n'est-il pas depuis longtemps la défense de la nation et de la patrie qui, ajoutent-ils, se confondent avec la classe ouvrière, cellule vivante et élément fondamental de la nation ? Aussi, dans leur lutte contre les autres partis politiques, l'accusation la plus terrible lancée contre eux est d’être des partis anti-nationaux, à la solde de l’étranger.

Tribune libre

Nous publions un article d'un camarade qui traite certaines questions présentant, à l'heure actuelle, un réel intérêt.

La rédaction

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« Bravo Abd el-krim » ou la petite histoire du trotskisme

Certaines gens souffrent d'un sentiment d'infériorité, d'autres d'un sentiment de culpabilité, d'autres encore de la manie de persécution. Le trotskisme, lui, est affligé d'une maladie qu'on pourrait, faute de mieux, appeler "le défensisme". Toute l'histoire du trotskisme tourne autour de "la défense" de quelque chose. Et quand, par malheur, il arrive aux trotskistes des semaines creuses où ils ne trouvent rien ni personne à défendre, ils sont littéralement malades.

"Le troisième camp..."

Le 23 février se réunit à Londres -retenez bien le nom de Londres, c'est tout un programme- une conférence "pour les États-Unis socialistes d'Europe". C'est la résurrection du Bureau de Londres d'avant la guerre qui regroupait les différentes organisations internationales de "gauche" : POUM espagnol en vacances de ministérialisme, PSOP français ayant son derrière entre deux chaises, SAP allemand, ILP anglais et autres petits champions de l'anti-fascisme de gauche.

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