La
catastrophe qui a frappé le Sud des Etats-Unis et
particulièrement la ville de la Nouvelle Orléans n’est
pas, contrairement à ce que nous rabâchent les médias
de la bourgeoisie, une conséquence de l’irresponsabilité
du président Bush et de son administration. Cette propagande
anti-américaine, particulièrement diffusée à
cette occasion par les médias en Europe pour discréditer
la puissance des Etats-Unis, cache en réalité, aux yeux
du prolétariat, le véritable responsable des
conséquences dramatiques du passage du cyclone Katrina dans
cette région du monde. Les bouleversements climatiques,
provoqués en grande partie par l'effet de serre, sont les
produits d'une économie capitaliste dont la seule raison
d’être est le profit. Ces dérèglements rendent
nécessairement les "catastrophes naturelles"
beaucoup plus nombreuses et immensément plus destructrices que
par le passé. De surcroît, l’absence de moyens de
secours, d’équipements spécialisés, de moyens
médicaux sont aussi l’expression directe de la faillite du
capitalisme.