Cette “caverne de brigands impérialistes” qu’est devenu sous l'égide de l'ONU, le Palais de Chaillot, retentit de pacifistes vociférations. Mais tout le pathos diplomatique ne saurait masquer les antagonismes irréductibles entre les deux blocs qui se partagent les délégués et si les excités du type Spaak, lesquels grandissent leur peur comme un revolver sont rares, chacune des séances de l'assemblée se termine par le renvoi à la suite des questions litigieuses. Ainsi il en est de l'affaire de Berlin ou du singulier imbroglio palestinien, ou trêves et combats reprennent selon les intérêts de l'une ou de l'autre partie intéressée. Ce qui domina pourtant la session, c'est l'apparente expectative américaine devant la récente et formidable offensive que la Russie a déclenché par toute la planète. Notable est en ce sens, la parfaite concordance entre l'offensive juridique du Kremlin à l'ONU et l'offensive stalinienne dans le monde. C'est à ce point que la motion visant au contrôle des engins atomiques, déposée par Vychinski, s'est doublée par le déclenchement de grèves dans les mines d'uranium au Congo belge. L'on sait que l'industrie atomique des USA est tributaire, au moins pour partie encore, de l'extraction congolaise.
il est probablement trop tôt, en cette fin de mois, de préciser ce que seront les réactions de Washington, mais la période électorale et ses séquelles politiques, la mise en marche relativement lente du plan de mobilisation industrielle -conséquences de l'échec du plan de reconversion- la marée des attaques staliniennes déferlant sur les points faibles du dispositif Marshall en Europe : l'Italie et la France, permettront difficilement à la Maison Blanche de quitter, dans l'immédiat le stade défensif, l'obligeront à composer avec les événements. Sans doute le Pacte à cinq entre dans la phase des réalisations pratique -lisez militaire ; sans doute les recommandations de la Conférence du Fond Monétaire International ont-elles reçu un commencement d'application dans le nouvel alignement du franc ou l'unification économique de la trizone ; à Berlin enfin, les positions occidentales resteront entamées. Mais l'instauration d'un commandement militaire unique pour les cinq était contenue dans les termes même de l'accord de Bruxelles. Dans la conjoncture actuelle, Berlin est tout plus un abcès de fixation, une caisse de résonance aux entreprises divergentes des impérialistes russes et américains en Allemagne. Aussi la Commission des Affaires Etrangères au Sénat américain, déclare la situation en Chine plus dangereuse “pour la paix” que celle de Berlin ; et en Chine c'est le très stalinien Mao Tsé Toung qui dame le pion à Tchang Kai Cheik.
Toute proportion gardée, la Chine remplie dans le dans le présent cours vers la guerre un rôle analogue à celui joué par la Turquie dans les préliminaires à la Première Guerre mondiale. Pays essentiellement agricole, et de structure féodale, vivant en grande partie sous le régime de l'économie naturelle, la Chine connaît le séparatisme provincial les maréchaux et la pénétration intense du capital étranger lié au transport et une industrie faible et inégalement répartie et développer. Il n'est pas jusqu'à la fameuse construction du Bagdad en 1913-14 qui ne trouve une manière de similitude dans la reconstruction de la voie ferrée stratégique canton-Hankeou par des spécialistes américains et 60 millions de dollars. Un trait toutefois distingue radicalement la Chine d'aujourd'hui de l'Empire ottoman : la guerre que s’y livre russes et américain.
La situation y a évolué dans le même sens des rapports entre les impérialistes dominants. En 1945 un pacte Russo chinois fut conclu et, par-là acquis un semblant de stabilisation politique interne. Un semblant seulement car Tchang Kai Cheik devait s'efforcer de réduire les nombreuses poches tenues par les armées staliniennes, afin de consolider sa dictature. Un des grands propriétaires, suzerain de ces généraux, son objectif principal était de percevoir sa dîme sur les revenus au feu dataire ou aux banques par l'impôt, la rente foncière ouvre à la (fréquemment 60% de la récolte annuelle) ou les prêts usuraires dont le taux atteint aisément 1000% et souvent plus.
La pénétration américaine dans la Chine de Nankin a pris pendant la guerre une extension considérable. Sous forme de prêt et bail ont été livrés près de 2 milliards de dollars en marchandise, en échange de bases militaires et de concession privilégiée. La Grande-Bretagne a dû céder au capital américain le contrôle de la plupart de ses investissements chinois, tandis que la France était évincée. Cependant les américains ne s'accommodent guerre de leur présent allié. Rentrant d'une longue mission en Chine, le général Marshall déclarait à sa rentrée aux États-Unis, il ne fallait pas signer une "police d'assurance pour la Chine". Le motif en est simple : la puissance d'achat du pays chinois (90% de la population) a été extrêmement réduite par le régime féodal.
Les américains, en conséquence, en conséquence, n’ont manqué aucune occasion de faire savoir à Tchang Kai Cheik, qu'il souhaitait une Chine "vraiment démocratique". Émanation du pouvoir féodal, le chef du Kuomin Tang n'a plus céder que quelques lopins de terre aux "héros" parmi ces trois millions de soldats, et convoquer une grotesque parodie des parlements occidentaux. Ainsi l'aide américaine à la Chine s'est-elle vu diminuer. Si le volume des exportations américaines s'est maintenu à son niveau d'avant-guerre -et les envois de techniciens civils et militaire - les allocations Marshall- ou assimiler- ne se montent qu'à 26,5 millions de dollars, soit la moitié des crédits, pour le même temps et le même titre, consenti à la bizone. Enfin, les Américains n'ont rien fait pour favoriser la réforme monétaire, tant les victoires staliniennes en Chine du Nord associées à la désastreuse conjoncture économique, réduisent à néant les effets.
Après un bref essaie de collaboration avec Tchang Kaï-Tchec la clique stalinienne du Yunnan a repris les hostilités. Elle était poussée pour bonne part, par la nécessité où se trouve le bloc russe de parer à une éventuelle pénétration américaine en Mandchourie. Aguerri par vingt années de guérillas, soumise à un commandement unique et rigoureux, l'armée de Mao Tsé-Toung n'a pas tardé à prendre l'initiative des opérations et à la conserver. Elle s'est emparée de la Mandchourie, du Chan Tung et, a renforcé de nombreux nids sur les arrières de Tchang Kaï-Tchec. Tout en effet, joue et jouera contre ce dernier ; la corruption extraordinaire des généraux et fonctionnaires pour corollaire à des armées mal équipées, sous-alimentées, une direction incapable et déchirée. Dans les territoires occupés, Mao procède immédiatement à ses "réformes" : limitation de la rente foncière et du taux de l'usure, réduction de la fiscalité, nationalisation des banques, chemin de fer, les usines d'aviation, expropriation de grands propriétaires terriens. Le côté remarquable des dites réformes, et l'exonération totale des impôts pour les capitaux qui s'investiraient dans l'industrie.
Tout laisse à penser que dans les semaines à venir l'effondrement des nationalistes chinois s'accentuera et que les armées staliniennes prendront leurs quartiers d'hiver dans les campagnes entre le fleuve Jaune et le fleuve bleu. L’offensive victorieuse des "rouges" a provoqué aux États-Unis un concert de récrimination contre la politique du Département d'État en Chine. L’aide promise depuis mai 1948, de 510 millions de dollars en marchandise entretenait non seulement en cours d’exécution, mais serait accompagné de dizaines de millions de dollars sous forme d'armes. Washington cependant, préférerait rééditer avec Mao le coup qui a si bien réussi avec Tito. Un groupe dissident de Tchang a été formé à Hong Kong dont fait partie la veuve du général chrétien Feng Yu Siang. Après un long séjour aux USA, cette dame est entrée en Chine via Moscou. Le but de ce groupe est de former avec Mao un gouvernement de coalition. Il exprime ainsi une tendance qui, d'une manière ou d'une autre prévaudra dans la politique chinoise : à savoir : élever sensiblement le niveau de vie du paysan par la limitation des privilèges féodaux, reconstituer et rebâtir avec l'équipement américain une industrie chinoise. Ce programme réalisé sera le parachèvement de l'œuvre de la Révolution bourgeoise entamée il y a une trentaine d'années par Sun Yat-San. L’absence d'une bourgeoisie indigène, économiquement puissante et indépendante, l'ampleur et la rapidité que prendra une industrialisation de la Chine, transformera cette révolution bourgeoise en un régime évoluant vers le capitalisme d'État. Mao connaîtrait ainsi le sort de cette "démocratie populaire" appuyée militairement sur l'URSS, mais que la nécessité de développer les bases industrielles du régime mène sous les coups de l’Amérique.
Il n'y a pas de groupe révolutionnaire prolétarien en chine. Le sanglant échec de la révolution de 1927-29, puis les policiers de Chang et de Mao expliquent en partie cette absence. D’autre part, après avoir lutter "contre l'agresseur japonais" dans les armées du Yunnan, les éléments trotskystes ont été décimés par les soins de la GPOU chinoise. Dans la Chine nationaliste quelques groupes anarchistes se contentent d'une altitude intellectuelle et d'éditer des brochures à tous égards dépassés, tandis que des trotskistes participent, sur un plan syndical, aux luttes de revendicatives, se faisant ainsi les fourriers de Mao, par leur contribution à l'entretien des illusions réformistes.
La capitulation des Nippons en août 1945 fut accompagné de la proclamation d'une république indonésienne dirigée par Soekarno et autres nationalistes. Ces derniers ont cherché à promouvoir leur politique capitaliste d'État en l'organisant à partir des entreprises hollandaises, que l'occupation japonaise avait arraché à leurs premiers possesseurs. Pour se faire, les nationalistes obtinrent, dans leur lutte contre le Japon et pour leur contrôle des exploitations ex-hollandaise, l’appui des staliniens des socialistes et, celui plus réticent des trotskistes. Bientôt cependant, avec l'aide britannique, les impérialistes néerlandais, négociants ou combattants, récupèrent certaines de leurs anciennes positions en Insulinde. Le conflit devenait inéluctable, car il devait opposer nationalistes et colonialistes. En effet, les Pays-Bas sont dans l'obligation de reprendre l'exploitation de l'archipel indonésien, exploitation dont vit directement près d'un dixième de leur population. À quoi, on peut ajouter, que dans la seule branche des huiles, les britanniques contrôlaient, avant-guerre, au travers de groupe mixte, environ 26 millions de livres sterling d'investissement. De son côté la clique nationaliste de Short Djokdjakarta[1], devait chercher à garder le contrôle des entreprises dont elle s'était accaparée. Elle avait donc à lutter contre les premières tentatives de reprise du pouvoir dans les îles, et contre le "front du peuple" qui réunissait autour des leaders trotskistes Tem Malakka et Soebardjo certains éléments dit avancés de l'intelligentsia ultra-nationaliste. Ces derniers, d'abord emprisonnés, furent libérés au moment où la pression hollandaise se transforma en guerre ouverte, le 24 juillet 1947. Très rapidement les armées des "États-Unis d'Indonésie" se sont vu confinées sur une portion du territoire javanais, tandis que les néerlandais s’assuraient un contrôle effectif des territoires de l'Insulinde. Il y resterait un gouvernement du fédératif analogue à celui installé par les impérialistes français dans les territoires indochinois. Les Néerlandais et les Britanniques qui ont repris la direction de leur entreprise. On aura une idée de l'accumulation de l'exploitation à laquelle ils soumettent leur "associés dans l'Union néerlandaise" lorsque l'on saura que 352 millions de Florins pour l'année 47, les exportations indonésiennes se chiffrent à 520 millions de Florins pour les 7 premiers mois de 48. Les capitaux que les trusts hollandais, anglais ou américain investissent ne font qu'accroitre cette exploitation. Si important soit-il cependant, ils s'y montrent insuffisants, et les États-Unis allouent aux indes néerlandaises, 84 millions de dollars au titre du plan Marshall. C’est que l'Insulinde se situe au premier rang des producteurs de matières premières stratégiques, caoutchouc, étains, pétrole plus particulièrement.
De son côté la République de Djokdjakarta a dû se plier aux exigences américaines. Se conduisant en francs-tireurs du capital d'État américain, un groupe de businessman, le groupe Fox, c'est assuré le monopole des exportations et importations indonésiennes. 500 millions de dollars de marchandises, réparti sur cinq ans, seront livrés à la République, tandis que 250 millions de dollars en marchandises seront annuellement exportés par les soins de Fox. Ce groupe prendra en main, d'autre part le développement industriel de la République. Aussi les staliniens ont dû, sur les injonctions de Moscou, abandonner le soutien du gouvernement Soekarno et passer à l'attaque. Ce "cours nouveau" du stalinisme en Indonésie s'inscrit dans celui imprimé aux divers mouvements staliniens du Sud-Est asiatique, le Vietnam excepté. Il s'agit moins pour lui de s'emparer d'un pouvoir, auquel il ne saurait s'accrocher longtemps, que de freiner la promotion et l'exportation des matières premières.
En 3 semaines l'insurrection du Madiun, ou les staliniens avaient organisé un "gouvernement populaire" a été étouffé par les nationalistes. Ceux-ci ont refusé le concours proposé à cette fin, par les Hollandais. Soekarno, muni de pouvoir extraordinaire, à préférer, pour bien mener sa lutte anti-stalinienne, s'appuyer Tan Malakka et ses trotskystes des groupes de jeunesse. Il entendait par là, pouvoir traiter de puissance à puissance avec les Pays-Bas dans les négociations qui s'ouvraient.
Dans l'attitude de Malakka, nous retrouvons l'une des constantes du comportement des trotskistes. Pour eux il s'agit moins de défense inconditionnelle de la Russie que de défendre les gouvernements exprimant selon l'appréciation du trotskisme, les aspirations des masses opprimées et de promouvoir par la suite un gouvernement ouvrier et paysan. Mais en Asie Sud-oriental il s'agit bien moins pour les staliniens, répétons-le, de s'emparer d'un pouvoir illusoire que de saboter la production. L’appât qui miroitait aux yeux des trotskistes, c'était au contraire la transformation de Soekarno en Kérensky, l'installation du susdit gouvernement ouvrier et paysan. Dans ces conditions Malakka et les siens ne pouvait faire autrement que de se rallier à Soekarno, afin de le dépasser au cours de l'action, en dénonçant leur associé comme gouvernement "bourgeois" traite à la classe ouvrière quantitativement minime d'ailleurs en Indonésie.
Un accord donc était en vue, respectant "l'autonomie de la République indonésienne dans le cadre de l'Union néerlandaise". Tan Malakka en sera pour ses frais, mais des centaines d'hommes, résolu à renverser révolutionnairement l’ordre existant, auront été massacré inutilement. Ceux qui resteront, gangrené par la collaboration de classe, ou dégoûté de ladite collaboration, seront perdus pour le mouvement révolutionnaire prolétarien. Tels sont les aboutissants concrets du trotskisme : aider à dresser les cadres capitalistes d'État, rejeter les militants révolutionnaires vers ces objectifs stérilisants que sont les revendications économiques des syndicats ou le combat dans les rangs des nationalistes progressistes en Chine au Vietnam, à Ceylan, en Indonésie.
Ainsi l'offensive laissée par le Kremlin en Extrême-Orient vise surtout à réduire l'importance de cet atout de taille que l'Asie représente dans les mains de la Maison Blanche. Moscou sait maintenant que ces hommes au pouvoir se verraient acculés rapidement à négocier avec Washington l'envoi d'équipement industriels et agricoles. Staline peut sans doute, abandonner quelques miettes de la plus-value extraite aux travailleurs dans les pays satellites de la Russie. Décréter en Pologne la suppression du rationnement du pain, décider en Roumanie une nouvelle baisse des prix, allant de 25 à 50%. Mais ces pays sont situés à ses portes, il les tient à la gorge par des créances multiples et des gouvernants à sa dévotion. En Asie nous l'avons vu il n'en va pas de même : Mao Tsé-Toung, victorieux devrait entrer dans l'orbite américaine.
La substitution des États-Unis aux vieille puissances coloniales en Asie appuyées par les survivants du féodalisme et sur une bourgeoisie embryonnaire comme tuteur de bourgeoisies indigènes s'acheminant vers un système capitaliste d'État ; telle est la conséquence fondamentale des victoires et de la défaite de l'impérialisme nippon. Les prodromes de la 3e guerre mondiale, qui se manifestent sous la forme du sabotage stalinien de la croissante emprise américaine sur l’Orient, s’y font ressentir. Moscou sape ainsi les bases même du plan Marshall, en frappant ses sources d'approvisionnement en produit "stratégiques", en détournant maints crédits de leur européenne destination. Laissant demain s'occuper de lui-même, la politique impérialiste russe se content de ces résultats. Dans cette perspective, le Kremlin entravera les balades entre Mao et Hong Kong, entre Hô Chi Minh et Bao Dati. Les différentes sections du front stalinien seront épurées de leurs éléments "petit-bourgeois". L’heure est passée des participations au gouvernement non entièrement stérilisées. C’est la guerre en Grèce, en Chine, au Vietnam, les guérillas en Malaisie, Birmanie, Indonésie ; ce sont des opérations militaires en France et en Italie.
L’internationaliste, organe de la Fraction Française de la Gauche Communiste, publie dans son numéro d’octobre, une analyse en gros correcte des rivalités impérialistes en Birmanie et en Malaisie. On pourra cependant lui reprocher l’imprécision de ses conclusions. Le communisme révolutionnaire, écrivent ces camarades ne renaitra "que lorsque les groupes qui s'efforcent de retrouver une position de classe auront rompu avec les motifs trompeurs de la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes". Cette rupture ne s'effectuera pas par une révolution mystique du caractère de classe de ladite idéologie, mais bien par l'étude approfondie des tendances étatique du capitalisme contemporain. Le volontarisme de "construction d’un parti de classe" est pour le présent, voué à l'échec. La classe ouvrière, disait Marx, est révolutionnaire ou ne l'est pas. Aujourd’hui, ni les ouvriers ni les paysans surexploités ne sauraient se comporter en révolutionnaires conscients. Par leur suppression, en Orient les prérogatives féodales dépassées par l'histoire, par leur lutte nuancée contre les vieux impérialismes anglais, hollandais, et Français-stalinien et nationalistes indigènes trouvent une base de masse. La nécessité où se trouve ses vieux impérialismes, d'abaisser chez eux le niveau de vie ouvrier, cette nécessité fournie aux "progressistes occidentaux" cette même base populaire. Aussi longtemps que cette conjoncture durera les tenants du capitalisme d’Etat auront beau jeu de se donner des apparences progressistes, et même révolutionnaires. Ils peindront au rouge nationaliste et social-démocrate ou stalinien la façade de leur sweating-system. La troisième guerre mondiale les oblige à abandonner ses apparences pour les tâches fixées par leur patron -les superviseurs américains ou russe- peut favoriser une reprise de la conscience révolutionnaire du prolétariat. Alors seulement le capitalisme d'État se démasquera non comme une tendance progressive dans l'histoire, mais comme un produit de décadence du système capitaliste, de la baisse du taux de profit Monopoliste et de la centralisation et concentration capitaliste, dans les mains de l'État. Alors seulement le travail, les activités des petits groupes d'avant-garde prolétarienne, trouveront un écho dans la classe ou l'idiologie du "droit des peuples à leur auto-détermination" ne trompe pas plus personne.
Cousin
[1] Région indonésienne dans l’ile de Java.
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