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Nous avons vu plus haut que la bourgeoisie chinoise avait été incapable de préparer la voie à la modernisation capitaliste. Bien que la république chinoise ait été proclamée en 1911 et la dynastie mandchoue chassée, aucun gouvernement bourgeois central fort n’avait pu être constitué. Cette faiblesse historique de la bourgeoisie chinoise signifie que la Chine va décliner, dans un cours sans fin à la militarisation, même si au début les puissances étrangères ne sont pas directement impliquées dans l’escalade militaire. Mais la Chine devient le berceau d’un nouveau phénomène - les seigneurs de guerre – qui va imprimer sa marque tout au long du 20ème siècle.
L'entrée en scêne des seigneurs de guerre
Confrontées à un gouvernement central de plus en plus impuissant, certaines provinces déclarent leur indépendance vis à vis de Beijing après 1915. Dans la plupart des provinces, les seigneurs de guerre deviennent la force dominante.
Ils tirent leur revenus de l'extorsion (par la force) d’impôts sur le dos principalement des paysans, du banditisme et du développement du commerce de l’opium. Ce n’est pas par hasard si le trafic de drogue, qui a été réprimé plus d’un demi-siècle auparavant, réapparaît alors. La production d’opium avait presque été stoppée en 1916, mais les seigneurs de guerre attribuent de vastes étendues de terre à la culture de l’opium ; ils instituent un "impôt sur la paresse" pour les fermiers qui ne plantent pas d’opium. L’impôt sur la terre est multiplié par 5 ou 6 par les seigneurs de guerre et beaucoup d’impôts sont collectés en avance – dans certaines régions, des décennies à l’avance. Les seigneurs de guerre recrutent un grand nombre de soldats dans la paysannerie et parmi les éléments lumpenisés. Avec la désintégration de la dynastie et la fragmentation de la Chine au début du 20ème siècle, un nombre croissant de pauvres et de paysans sans terre, perdus dans une masse errante, commencent à s’enrôler dans les armées professionnelles des seigneurs de guerre régionaux. La plupart de ces soldats sont incontrôlables car la plupart d’entre eux, sans travail et affamés, se battent sans autre raison que l’argent. En conséquence, beaucoup de ces soldats changent de camp ou s’enfuient pendant les batailles. C’est pourquoi, il faut sans arrêt recruter des soldats, souvent par la force. À la même époque, dans beaucoup de régions, les paysans sont contraints de s’affilier à des sociétés secrètes pour se protéger contre les troupes qui maraudent.
Du fait qu’il n’y a pas d’État, pas de nation avec un gouvernement central à sa tête capable de défendre l’unité nationale, chaque seigneur de guerre peut revendiquer son territoire. Mais en même temps, ils ne cherchent pas à se séparer de "l’empire" chinois, ni à créer une nouvelle nation. Généralement, ils ne sont pas liés à un secteur particulier de la société, ni particulièrement impliqués dans la défense de tel ou tel secteur de l’économie. Ce sont des "parasites" classiques, se nourrissant sur la population sans aucune base idéologique, ethnique ou religieuse spéciale. Les objectifs de leurs opérations militaires ne sont pas plus l’extension la plus large possible de leur aire de domination que la recherche de nouveaux marchés ou le pillage des matières premières. Dans un certain sens, ils font des guerres "improvisées" et pillent le pays. En conséquence, le commerce se restreint. Le système des transports souffre énormément, pas seulement des ravages directs de la guerre, mais parce qu’il doit charrier beaucoup de troupes et à cause du paiement de taxes spéciales aux militaires.
Toutes les ressources de la société sont absorbées par la militarisation. La saisie dictatoriale fréquente de biens, la gestion irresponsable de l’argent par les seigneurs de guerre (quand ils ont besoin d’argent pour financer leurs légions de soldats, ils impriment autant de monnaie qu’ils veulent) représentent un terrible fardeau sur l’économie. En bref, cela révèle un pur processus de décomposition, un pourrissement sur pied de la société. C’est l’expression de l’incapacité de la bourgeoisie nationale d’unifier le pays. La fragmentation du pays en tout un tas de fiefs (des unités plus petites), qui sont sous le contrôle de seigneurs de guerre pillards, représente un handicap gigantesque au développement des forces productives ; cela montre aussi que la libération nationale en Chine n’est plus à l’ordre du jour, parce que le nation ne peut plus être un cadre adéquat au développement des forces productives.
Même si pendant la Première Guerre mondiale, les impérialistes étrangers ont essayé d’influencer et vaincre les différents seigneurs de guerre, les guerres menées par les seigneurs de guerre locaux ne sont pas encore dominées par la rivalité entre les requins étrangers.
Le résultat désastreux de la politique du Comintern.
En 1915, la province du sud, le Hunan, déclare son indépendance, et entre 1916 et 1918, une polarisation croissante entre seigneurs de guerre du nord et du sud conduit à une vague de conflits militaires. Ensuite, quand la Première Guerre mondiale prend fin en 1918 en Europe, la Chine est démantelée par les régimes militaires rivaux au point qu’il n’y a plus d’autorité capable de subordonner tous les rivaux et de créer une structure politique unifiée et centralisée. L’État national doit être aboli complètement si la société veut éviter de tomber dans le militarisme et le chaos. Comme le reconnaissait l’Internationale Communiste dans son Manifeste de 1919 : "L'État national, après avoir donné une impulsion vigoureuse au développement capitaliste, est devenu trop étroit pour l'expansion des forces productives"
Mais si l’Internationale Communiste était vraiment claire sur la nécessité d’abolir tous les États, cette vision devint plus fumeuse par la suite. Plus la révolution recule, et plus le Comintern fait des efforts désespérés pour obtenir un soutien à la révolution isolée en Russie, et met en pratique une politique opportuniste. Au 4ème Congrès mondial en 1922, le Comintern fait de la propagande pour un front uni entre certains partis communistes et ce qu’il appelle l’aile "gauche" ou "démocrate" de leurs bourgeoisies respectives. En Chine, le parti Communiste Chinois (PCC), en accord avec le Comintern en 1922, déclare dans son "Premier Manifeste du PCC sur la situation actuelle" (10 juin 1922) : "Nous saluons une guerre pour assurer le triomphe de la démocratie, pour renverser les militaires…La tâche urgente du prolétariat est d’agir en commun avec le parti démocrate pour établir un front uni pour la révolution démocratique… Ce combat sur un large front uni est une guerre pour libérer le peuple chinois de son double joug – le joug des étrangers et le joug du puissant militarisme dans notre pays."1.
Cette orientation, la création d’une coalition de forces bourgeoises et prolétaires pour mener une guerre contre le capital étranger rencontre une forte opposition des forces de la Gauche Communiste.2
La marche vers le Front unique du Parti Communiste Chinois, (PCC) est un désastre pour la classe ouvrière car il oblige les travailleurs à se soumettre au Kuomintang3 (KMT) et contribue au triomphe de ce dernier en tant que force dominante de la bourgeoisie chinoise.
Comme nous l’avons rapporté dans d’autres articles de notre presse, l’expérience de la vague de luttes en 1925-27 montre que la politique de front unique imposée par le Comintern pave le chemin d’un niveau de militarisation encore plus élevé.
Alors qu’en Europe, deux décennies séparent la fin de la Première Guerre mondiale du début de la deuxième (annoncée par la Guerre d’Espagne en 1936), la Chine continue sa descente irrésistible dans le militarisme, immédiatement après la fin de la Première Guerre mondiale. À partir du début des années 1920, une série de guerres entre différents seigneurs de guerre continuent à ravager le pays. Les effectifs des troupes régulières passent de 500 000 en 1916 à deux millions en 1928. Le nombre de gens armés augmente, chaque défaite d’une armée conduisant à une explosion du nombre de bandits.
Parmi les forces de la bourgeoisie chinoises, le KMT est la plus cohérente et la plus déterminée dans sa défense des intérêts du capital national. Le parti de Chiang Kai Shek ne peut que poursuivre les essais d’unification du pays par la voie militaire. Avec le soutien du PCC, au printemps 1926, Chiang Kai Shek organise une expédition militaire pour éradiquer les différents seigneurs de guerre féodaux dans le centre et le nord de la Chine. Au printemps 1927, tandis qu’une grande vague de grèves secoue la ville chinoise la plus importante, Shanghai, le KMT, la force qui pendant des années a été saluée par le Comintern comme "parti démocratique" avec qui la classe ouvrière devait lutter pour une "révolution démocratique", montre son vrai visage. Le KMT supervise le massacre de milliers d’ouvriers à Shanghai et à Nankin. Le premier gouvernement dirigé par le KMT – connu comme premier "gouvernement national" - s’installe à Nankin le 18 avril 1927. Ce premier gouvernement d’une Chine "unifiée" n’a pu se hisser au pouvoir que par un massacre de la classe ouvrière. Mais même si le gouvernement de Nankin représente le plus haut degré de centralisation du capital national depuis 1911, le militarisme ne cesse pas. Parce que, bien que l’unité de la Chine ait été formellement établie autour du gouvernement de Nankin en 1928, le gouvernement central est forcé de continuer sans interruption son combat contre les seigneurs de guerre – parce que ceux-ci n’ont été éliminés ni dans le nord ni dans d’autres régions, même après la formation du gouvernement central de Nankin.
Le premier programme gouvernemental de la Chine unifiée : plus de militarisation
Même si la période après 1928 n’est pas marquée par des guerres de même ampleur et intensité que les guerres précédentes, les années suivantes voient cependant nombre de campagnes militaires qui ensanglantent le pays. Par exemple :
1929 : Des tentatives pour démanteler les armées pléthoriques échouent ; l’insurrection de l’armée du Kwangsi et une révolte dans le Hunan sont réprimées ;
1930 : Une guerre sanglante impliquant un million d’hommes éclate dans la Chine du Nord, de mars à septembre 1930. Entre 1931 et1935, plusieurs campagnes sont menées contre les troupes du Parti Communiste.
Même si le règne des seigneurs de guerre s’éteint lentement au début des années 30, une réelle unification du pays n’est jamais achevée et, plus le gouvernement centralisé gagne, plus le régime se militarise. Le poids des conflits armés dans une société peut être mesuré à l’aune des dépenses militaires gouvernementales qui, en Chine, ne tombent jamais en dessous de 44 % du budget de l’État entre 1926 et 1934.
La population civile – otage de tous les rivaux
A la suite de l’offensive des troupes du gouvernement de Nankin contre les forces du PCC, certaines forces de l’armée rouge, 90 000 hommes mal équipés, sont poursuivis à travers le pays dans ce qui fut appelé par la suite la "Longue Marche". Seulement 7000 soldats de l’armée rouge atteigneront la région reculée du Yunnan au nord-est du Shaanxi. Dans cette guerre entre deux forces "inégales", le PCC a appliqué systématiquement une tactique militaire qui allait marquer les conflits militaires pendant depuis le 20ème siècle. ""Incapable de lever une "armée permanente régulière", avec l’équipement complet d’une armée financée et entretenue par l’État et son gouvernement, les forces de l’Armée Rouge commencent à développer une guerre de guérilla. Quoique dans les guerres précédentes du 19ème siècle, il y ait eu certaines activités partisanes limitées, ce phénomène prend une nouvelle proportion dans le maelström chinois.
L’Armée Rouge transforme les civils en bouclier humain, i.e. en cibles pour protéger le mouvement des soldats de l’armée régulière. En même temps, la terreur brutale exercée sur les paysans et l’extorsion d’impôts faramineux par le gouvernement de Nankin forcent des millions de paysans soit à abandonner leurs terres et à fuir, soit à se précipiter dans les bras de l’Armée Rouge. Ils deviennent de la chair à canon pour les deux antagonistes. La guerre commence à ravager de façon presque permanente, non seulement les grandes villes mais le pays tout entier.
La guerre fait rage
Soutenir la guerre ""juste"" de la Chine c’est aujourd’hui se lier avec les impérialismes anglais, américain, français : c’est travailler pour l’Union Sacrée au nom d’un ""demain révolutionnaire"" qui sera illustré - comme en Espagne - par des monceaux de cadavres ouvriers et le triomphe de ""l’ordre"".
Des deux côtés des fronts il y a une bourgeoisie rapace, dominatrice et qui ne vise qu’à faire massacrer les prolétaires : des deux côtés des fronts il y a des prolétaires conduits à l’abattoir. Il est faux, archi-faux de croire qu’il existe une bourgeoisie avec laquelle les, ouvriers chinois peuvent, même provisoirement, faire un "bout de chemin ensemble" alors que seul l’impérialisme japonais doit être abattu pour permettre aux ouvriers chinois de lutter victorieusement pour la révolution. Partout l’impérialisme mène la danse et la Chine n’est que le jouet des autres impérialismes. Pour entrevoir le chemin des batailles révolutionnaires il faut que les ouvriers chinois et japonais trouvent le chemin de classe qui les conduira les uns vers les autres : la fraternisation devant cimenter leur assaut simultané contre leurs propres exploiteurs….
Seules, les fractions de la Gauche Communiste Internationale seront opposées à tous les courants traîtres et opportunistes et brandiront hardiment le drapeau de la lutte pour la révolution. Seules, elles lutteront pour la transformation de la guerre impérialiste qui ensanglante l’Asie en une guerre civile des ouvriers contre leurs exploiteurs : fraternisation des ouvriers chinois et japonais ; destruction des fronts de la "guerre nationale" ; lutte contre le Kuomintang, lutte contre l’impérialisme japonais, lutte contre tous les courants qui agissent parmi les ouvriers pour la guerre impérialiste. (Journal de la Gauche Italienne, Bilan, n° 44, octobre 1937, p. 1475)
La guerre héroïque de la mystification maoïste est en réalité le fléau d’une guerre "mobile avec ses millions de réfugiés et sa politique de la terre brûlée.
Plus les tensions impérialistes s’aiguisent internationalement, plus la Chine est impliquée dans celes-ci. À cette époque, quand à l’intérieur de la Chine les expéditions militaires contre les différents seigneurs de guerre continuent après 1928, le premier grand clash avec un pays étranger se produit avec la Russie en 1928/29. À peine installé à Nankin, le "gouvernement central" réclame et occupe les chemins de fer dans le nord de la Mandchourie, jusque-là sous contrôle russe. Dans une première confrontation violente entre la Russie stalinienne et ses rivaux impérialistes en Extrême-Orient, la Russie mobilise 134 000 soldats et réussit à défaire les troupes chinoises, qui ne peuvent offrir grande résistance du fait de la dispersion de leurs forces dans les combats contre différents seigneurs de guerre.
Toutefois, le principal antagonisme se développe entre la Chine et le Japon. En 1931/32, le Japon occupe la Mandchourie et proclame le nouvel État du Manchoukuo. Début 1932, le Japon attaque et bombarde Shanghai. À ce moment là – i.e . après que le Japon ait occupé la Mandchourie – le gouvernement dirigé par le KMT continue sa politique consistant à essayer d’éliminer les autres seigneurs de guerre et surtout le Parti Communiste. C’est seulement en 1937, une fois que le Japon a commencé à étendre la guerre de Mandchourie à la Chine, que la bourgeoisie chinoise s’unifie et met de côté temporairement ses rivalités – mais cette unification ne peut être que celle d’un front uni dans la guerre contre le Japon.
La nécessité de développer un "front de guerre uni" contre le Japon signifie aussi que la bourgeoisie chinoise doit se repositionner dans ses rapports avec les impérialistes étrangers.
Jusqu’en 1937, chaque aile de la bourgeoisie chinoise a des orientations différentes en politique étrangère. Alors que le PCC penche pour la Russie stalinienne et reçoit un soutien de Moscou, le KMT compte sur l’aide de l’Allemagne et d’autres États. Chiang Kaï Chek lui-même, qui a eu le soutien du Comintern dégénérescent et du stalinisme montant jusqu’en 1927, essaie d’éviter une confrontation frontale avec le Japon. En 1930, il signe une "trêve" de facto avec le Japon, dans le seul but d’avoir le champ libre pour attaquer les troupes du Parti Communiste. Mais avec l’avancée des troupes japonaises du Mandchoukuo vers Beijing et Shanghai en 1937, Chiang doit laisser tomber son alliance avec l’Allemagne – laquelle est en train de faire alliance avec le Japon. Les rivalités impérialistes au niveau planétaire obligent chaque rival local à choisir ses alliés et la marche historique à la guerre au niveau mondial va aussi déterminer les antagonismes en Extrême-Orient. 4
1‘First Manifesto of the CCP on the Current Situation’"", 10 juin 1922, dans Conrad Brandt, Benjamin Schwarz et John K. Fairbanks, A documentary History of chinese communism, New York, Atheneum, 1971, pp 61-63. La traduction est de nous.
2Voir "Chine 1928-1949 : Maillon dans la chaîne de la guerre impérialiste", Revues internationales, N°81, 84, 94
3Le Kuomintang (Parti nationaliste chinois) fut fondé en 1912 dans le but de renverser la dynastie Qing régnante et d’établir une république. Son premier président était Sun Yat-Sen, un des principaux figures du mouvement chinois républicain à la fin du 19e et le début du 20e siècle. Après sa mort en 1925, la direction passa à Chiang Kai-shek qui entreprit une campagne militaire, avec l’aide du pouvoir soviétique, afin de renverser le gouvernement des seigneurs de guerre installés à Beijing, ainsi que les divers seigneurs de guerre régionaux. La campagne fut une réussite, et le KMT prit Beijing en 1928 ; le peu après, le capitale fut transféré à Nanking.
4En 1921 déjà, l’Allemagne avait commencé à fournir des armes à la Chine. Des armes de tout type étaient requises pour les guerres chinoises continuelles. La plupart des armes allemandes qui arrivèrent en Chine au début des années 20 provenaient clairement des stocks que l’Allemagne avait cachés aux inspecteurs d’armes de Versailles. Un chef d’État-major avant Ludendorff – Max Bauer – devint conseiller militaire de Chiang Kaï Chek en 926. En 1928, alors que l’armée chinoise avait quelques 2,25 millions d’hommes en armes, le conseiller militaire allemand Bauer recommanda à la Chine de ne garder qu’une petite armée essentielle et d’intégrer le reste des soldats dans les milices. Les conseillers militaires allemands entraînaient une armée centrale de 80 000 hommes, qui bientôt s’élargit à 300 000. Dans la bataille de Shanghai, en 1937, les conseillers militaires allemands portaient des uniformes chinois et dirigeaient les troupes chinoises jusque sur les lignes de front japonaises. Les conseillers militaires allemands recommandèrent à Chiang de mener une guerre d’usure contre le Japon et d’utiliser des tactiques de la guérilla contre l’armée japonaise. Ce n’est qu’à l’été 1938 que les conseillers militaires allemands furent rappelés de Chine, une fois que le régime nazi eut choisi de travailler à une alliance avec le Japon. Juste avant que les conseillers allemands ne s’en aillent, Chiang avait signé un traité engageant les conseillers allemands à entraîner toute l’armée chinoise jusqu’en 1940. (German Military Mission to China,1927-38.Arvo L. Vecamer, voir aussi: https://www.feldgrau.com/china.html)