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Partout sur la planète, les attaques pleuvent avec une violence redoublée sur les prolétaires de tous les secteurs et de tous les âges. Mais cette offensive d’une bourgeoisie prise à la gorge par l’enfoncement dans la crise économique de son système voit la classe ouvrière se dresser de plus en plus ouvertement contre les mesures capitalistes d’aggravation de ses conditions de vie et de travail. Ainsi, faits significatifs, la dernière semaine de l’année 2005, en plein dans la "trêve des confiseurs" de Noël où la classe dominante rêve de faire croire au Père Noël à tous les exploités, s’est achevée par deux grèves ouvrières d'envergure à la fois sur le vieux continent (les ouvriers de la SEAT dans la région de Barcelone) et sur le nouveau (dans les transports new-yorkais). Ces grèves ne sont pas des phénomènes isolés mais sont la claire manifestation d'une combativité montante au sein de la classe ouvrière à l'échelle internationale. Elles démontrent une volonté de plus en plus forte au sein du prolétariat de se défendre et de riposter aux attaques capitalistes. Elles viennent rappeler que la classe ouvrière est une classe internationale, pour laquelle les intérêts sont les mêmes, au-delà des nationalités, des couleurs de peau et des générations.
Ces grèves sont venues également illustrer le fait que les syndicats restent encore et toujours les pires ennemis de la lutte ouvrière, les véritables saboteurs et les briseurs de grève, ceux dont le travail de fond est en outre d’enrayer toute prise de conscience de la nécessité et de la possibilité de détruire le système capitaliste. Les ouvriers doivent garder la mémoire de leurs luttes et en tirer les leçons pour celles à venir.