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De même que le nazisme ne doit pas être considéré comme forme d'organisation sociale différente (ou en dehors) du capitalisme, mais bien une des formes qu'a pu secréter celui-ci dans certaines circonstances particulières, de même la barbarie dans laquelle il s'est vautré n'est pas étrangère à celle qui caractérise le système comme un tout, notamment depuis son entrée en décadence au début du siècle, dans ce que le marxisme a appelé "l'ère des guerres et des révolutions".
Comme nous le mettons en évidence ci-dessous dans l'article Les crimes nazis, l'exploitation forcenée dans les camps et l'extermination massive des populations, des juifs en particulier, ne sont en rien des actes gratuits mais ont correspondu fondamentalement aux besoins du capital allemand qui ne s'imposait aucune limite pour développer l'effort de guerre. Ce sont là des traits du capitalisme décadent qui ont marqué les deux guerres mondiales, la multiplication des guerres locales et des génocides, les massacres en série et autres famines dévastatrices. Ces traits se sont encore accentués de façon caricaturale dans la période de décomposition de la société que nous vivons, avec la guerre du Golfe, les guerres dans l'ex-Yougoslavie, au Rwanda, au Timor, en Tchétchénie ...
En ce sens, contrairement aux mensonges colportés par les puisances dites démocratiques, victorieuses lors du deuxième conflit mondial, la barbarie a été au coeur des agissements des deux camps en présence, comme nous l'illustrons dans l'article Les crimes et massacres des grandes démocraties.