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Contre les attaques du gouvernement: poursuivons la lutte!

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Nous sommes aujourd’hui des milliers dans la rue pour exprimer notre colère et notre rejet des attaques, d’une ampleur sans précé dent depuis des décennies, que nous impose le gouvernement Ari zona. Dix mois déjà que, conscients que ces attaques concernent tous les travailleurs, nous nous mobilisons, au-delà des régions, des secteurs, des catégories et des générations, pour affirmer tous unis, haut et fort notre refus de subir toutes nouvelles mesures d’austérité : « Trop c’est trop ! »

Et nous ne sommes pas seuls. Nos frères de classe au Royaume Uni, en Espagne, au Canada, en Chine et aux États-Unis… et ré cemment en France, nous rappellent que c’est au niveau interna tional que le prolétariat résiste aux attaques, résultat de la crise du système capitaliste et de la course aux armements.

Un constat s’impose cependant aujourd’hui : 10 mois de mobili sation et de multiples manifestations et grèves nationales et régio nales, n’ont pas réussi à repousser les attaques, quoi qu’en disent les syndicats. Descendre dans la rue tous les mois ne suffira pas! Pour repousser les attaques, il faudra être en mesure d’imposer un véritable rapport de force. Alors, comment ?

Les syndicats nous mènent toujours à la défaite !

Pour les syndicats, la recette est toujours la même : ils appellent les travailleurs à se regrouper par corporations et par centrales, sous leurs banderoles lors de « journées d’action », pour soi-disant « leur donner la force de négocier avec le gouvernement ». C’est tout le sens de l’appel de l’intersyndicale pour ce 14 octobre : se «compter» pour peser et négocier avec l’Arizona ! Ces méthodes nous mènent toujours à la défaite.

Le gouvernement De Wever ne se soucie pas plus des « journées d’action » à répétition depuis janvier de cette année que de la der nière pluie. Pour preuve les nouvelles attaques qu’il concocte ces jours-ci d’un montant minimum de 10 milliards d’euros. Mais rap pelons nous l’expérience importante similaire en France. Lors de la lutte contre la réforme des retraites en 2023, les travailleurs étai ent des millions dans la rue, combatifs et en colère, déterminés à se battre tous ensemble. Six mois durant, l’intersyndicale a égrai né quatorze journées de manifestations. Pour quel résultat ? Les «journées d’action» se sont de plus en plus espacées dans le temps, la mobilisation s’est peu à peu affaiblie… et le gouvernement a pu passer son attaque.

Aujourd’hui, il faudrait encore et encore accepter les « balades » syndicales à répétition ? Chacun derrière la banderole de son en treprise, de son secteur, sono à fond, sans discussion, sans débat, sans prise en main de l’organisation de la lutte ? Puis, en fin de ma nif rejoindre son domicile et attendre la prochaine « journée » que les syndicats voudront bien organiser. Et à la fin, le gouvernement ne reculera pas, les attaques passeront… comme toujours !

« Taxer les riches », pour mieux imposer les attaques !

Les syndicats et les partis de gauche nous expliquent que nous devons « faire payer les riches ». Ces mots d’ordre sont un véritable piège ! Oui, les milliards des grands bourgeois sont à vomir face à la misère. Mais avec ses discours sur la « justice fiscale », la gauche nous arnaque. L’idée de participer « équitablement » à l’effort national veut dire : « Puisque les ultra-riches paient un peu, il faut bien que nous acceptions nous aussi les sacrifices ! » C’est ce que fait actuellement le « socialiste » Sanchez en Espagne et son allié le Sumar (gauche radicale), ou le travailliste Starmer en Grande-Bretagne ! C’est ce que faisait, hier, Syriza en Grèce et tous les partis de gauche qui, une fois au pouvoir, se sont révélés pour ce qu’ils sont : des défenseurs inconditionnels du capital !

Pour gagner, il faut étendre et prendre en main nos luttes Pourtant, nous avons la force de faire reculer le gouvernement, de freiner ses attaques. Certaines luttes du passé montrent que c’est possible. Comme en Mai 1968 ou en 1980 en Pologne, ou encore plus récemment en 2006 en France ((lutte anti “Contrat Première Embauche”), autant de luttes qui ont fait reculer la bourgeoisie ! Ces mouvements de luttes ont toutes en commun l’organisation et la prise en main d’assemblée générales (AG) massives, ouvertes aux travailleurs, aux chômeurs et aux retraités et de l’extension active de la lutte à d’autres secteurs, à toutes les générations. Ils mettaient en avant des mots d’ordre unificateurs, qui englobe tous les travailleurs, jeunes ou vieux, au chômage ou actifs. L’extension de la lutte et les AG réellement souveraines ont obligé les gouvernements à céder. Aujourd’hui, comme hier, pour gagner, il faut nous regrouper, discuter partout sur les lieux de travail et proposer des assemblées générales en essayant de convaincre que ce qui fait notre force, c’est notre unité, notre solidarité de classe. Seules des AG prolétariennes peuvent constituer la base d’une lutte unie et qui s’étend. Une lutte indispensable pour en finir avec se système qui ne nous promet que plus de sacrifices et de guerres.

Courant Communiste International, 14.10.2025

Le capitalisme, c’est la guerre ! Guerre au capitalisme !

Aujourd’hui, les guerres n’en finissent pas de ravager le monde : de l’Ukraine à Gaza, en passant par la Birmanie, le Soudan, le Congo et bien d’autres conflits meurtriers, le chaos la mobilisation s’est peu à peu affaiblie… et le gouvernement a pu passer son attaque. Aujourd’hui, il faudrait encore et encore accepter les « balades » syndicales à répétition ? Chacun derrière la banderole de son en treprise, de son secteur, sono à fond, sans discussion, sans débat, sans prise en main de l’organisation de la lutte ? Puis, en fin de ma nif rejoindre son domicile et attendre la prochaine « journée » que les syndicats voudront bien organiser. Et à la fin, le gouvernement ne reculera pas, les attaques passeront… comme toujours ! « Taxer les riches », pour mieux imposer les attaques ! Les syndicats et les partis de gauche nous expliquent que nous devons « faire payer les riches ». Ces mots d’ordre sont un véritable piège ! Oui, les milliards des grands bourgeois sont à vomir face à la misère. Mais avec ses discours sur la « justice fiscale », la gau che nous arnaque. L’idée de participer « équitablement » à l’effort national veut dire : « Puisque les ultra-riches paient un peu, il faut bien que nous acceptions nous aussi les sacrifices ! » C’est ce que fait actuellement le « socialiste » Sanchez en Espagne et son allié le Sumar (gauche radicale), ou le travailliste Starmer en guerrier s’aggrave et fauche des centaines de milliers de sol dats et de civils. Cette logique meurtrière n’est pas seulement le fait de dictateur sanguinaire ou de l’irrationalité des popu listes, c’est la logique du monde capitaliste en putréfaction, de la concurrence de plus en plus exacerbée et meurtrière de tou tes les nations, petites ou grandes, de toutes les cliques bour geoises. Oui ! Le capitalisme c’est la guerre, la destruction et la mort. N’ayons pas d’illusions avec leurs promesses de paix. C’est au nom de la paix que tous les gouvernements nous ap pellent à toujours plus de sacrifices pour financer leurs armes et préparer les conflits à venir. Cette perspective, la classe ou vrière n’en veut pas ! Et pour cause : les guerres sont toujours un affrontement entre des nations concurrentes, entre des bourgeoisies rivales. Elles sont toujours des conflits dans les quels meurent les exploités au profit de leurs exploiteurs. La solidarité des prolétaires ne va donc pas aux « peuples », elle doit aller aux exploités d’Iran, d’Israël ou de Palestine, comme elle va aux travailleurs de tous les autres pays du monde. « Les travailleurs n’ont pas de patrie », ils doivent refuser partout de prendre parti pour un camp bourgeois ou pour un autre. En refusant les plans d’austérité et les sacrifices, nous nous attaquons à l’exploitation capitaliste et à toute sa logique de concurrence, nous préparons l’avenir, nous semons les grai nes d’un monde sans exploitations, sans guerre, ni frontière

Situations territoriales: 

  • Lutte de classe en Belgique [2]

Personnages: 

  • Bart De Wever [3]
  • George-Louis Bouchez [4]

Récent et en cours: 

  • Belgique [5]
  • austerité [6]

Rubrique: 

Tract: Une vague de lutte contre l'austérite en Belgique

URL source:https://fr.internationalism.org/content/11682/contre-attaques-du-gouvernement-poursuivons-lutte

Liens
[1] https://fr.internationalism.org/files/fr/2025_tract_belge_manif_bxl_14-10_0.pdf [2] https://fr.internationalism.org/tag/situations-territoriales/lutte-classe-belgique [3] https://fr.internationalism.org/tag/personnages/bart-wever [4] https://fr.internationalism.org/tag/personnages/george-louis-bouchez [5] https://fr.internationalism.org/tag/recent-et-cours/belgique [6] https://fr.internationalism.org/tag/recent-et-cours/austerite