Aventurisme, parasitisme politiques

Le parasitisme politique peut être défini brièvement comme l'activité de petits groupuscules qui n'ont pas de réelles bases politiques indépendantes et dont l'activité et essentiellement consacrée à dénigrer et calomnier les groupes de la Gauche Communiste.

Défense de la plateforme du CCI : les nouveaux mensonges du GIGC

Face aux nouvelles calomnies du GIGC en réaction à l'article de défense de notre plateforme, nous avons jugé que nous ne pouvions pas les laisser sans réponse, même si cela implique de retarder la sortie d'autres articles planifiés et également dédiés à la défense de notre organisation.

La pseudo-"critique" de la plateforme du CCI par le GIGC - Un simulacre d’analyse pour discréditer le CCI et sa filiation politique (la Gauche communiste)

Le but de cet article n'est pas d’engager un débat sur la validité politique de notre plate-forme -ce à quoi nous sommes évidemment toujours disposés à travers une confrontation honnête de positions divergentes- mais de rétablir la réalité de celle-ci à travers la dénonciation de la démarche du Groupe International de la Gauche Communiste (GIGC) visant exclusivement à disqualifier nos positions, notamment en les présentant comme étant influencées par le conseillisme.

Les fondements marxistes de la notion de parasitisme politique et le combat contre ce fléau

Le marxisme et l'histoire de la Première internationale attestent de la validité du concept de parasitisme pour caractériser des comportements destructifs - au sein des organisations politiques du prolétariat - totalement étrangers aux méthodes de la classe ouvrière.

Attaquer le CCI : la raison d’être du GIGC

Une fois n’est pas coutume, nous remercions le GIGC, de nous donner l’occasion de rappeler ce qu'il est vraiment.

Pour ce faire, nous reproduisons ci-dessous (intégralement, note de bas de page comprise) leur petit article sensé pointer notre impasse et nos contradictions sur la question du parasitisme, à en croire le titre.

Et pour nos lecteurs, nous y répondons juste après.

Quelle méthode pour comprendre la nature d’un groupe se réclamant de la Gauche communiste?

Nous publions ici un courrier d’un proche sympathisant qui exprime sa solidarité avec la lutte du CCI contre le parasitisme et l’aventurisme et pour la défense de la Gauche communiste. Le plus important dans cette lettre est qu’elle indique la méthode matérialiste historique pour aborder les questions de comportement, de calomnies et de manœuvres, qui font tant de mal au milieu politique prolétarien.

L'aventurier Gaizka a les défenseurs qu'il mérite : les voyous du GIGC

Le présent article s'inscrit dans la série de ceux que nous avons déjà publiés dénonçant une tentative de falsification des origines réelles de la Gauche communiste émanant d'un blog nommé Nuevo Curso[1] (récemment rebaptisé Communia). Cette tentative est orchestrée par un aventurier, Gaizka[2], dont l'objectif n'est nullement de contribuer à clarifier et défendre les positions de ce courant mais de se "faire un nom" dans le milieu politique prol

Lassalle et Schweitzer: la lutte contre les aventuriers politiques dans le mouvement ouvrier

Il y a 150 ans, au début des années 1860, le mouvement ouvrier international en était encore à ses débuts et ses différentes composantes n’avaient pas encore acquis beaucoup d’expérience dans la création et la défense d’organisations politiques. Suite à la vague de répression qui a suivi les luttes de 1848, de nombreux membres de la Ligue des communistes ont dû s’exiler ou être traduits en justice, comme lors du procès contre les communistes à Cologne en 1852.

Nuevo Curso et la "Gauche communiste espagnole": Quelles sont les origines de la Gauche communiste ?

La révolution communiste ne peut être victorieuse que si le prolétariat se dote d'un parti politique d'avant-garde à la hauteur de ses responsabilités, comme l'a fait le parti bolchevique lors de la première tentative révolutionnaire en 1917. L'histoire a montré combien il est difficile de construire un tel parti, une tâche qui exige des efforts nombreux et variés. Avant tout, elle exige la plus grande clarté sur les questions programmatiques et sur les principes de fonctionnement de l'organisation, une clarté qui se fonde nécessairement sur toute l'expérience passée du mouvement ouvrier et ses organisations politiques.

Le GCI attaque les assemblées ouvrières et défend le sabotage syndical de la lutte

Sur le site du GCI, dans la rubrique "nouveautés", daté du 21 mars 2006 on peut trouver un tract, en français et en anglais, sur le mouvement anti-CPE. Dans ce tract, le GCI, qui se vante souvent prétentieusement de développer des analyses sur les forces en présence dans tel ou tel pays, non seulement ne dit pas un mot sur comment se sont déroulés les événements en France, mais, en plus, il ment sur ces luttes, il attaque et dénonce ce qui a été la force du mouvement.

Polémique : Face aux bouleversements à l'Est, une avant-garde en retard

L'effondrement du bloc de l'Est est l'événement historique le plus important :

Un événement d'une telle importance est une épreuve, un test déterminant, pour les organisations révolu­tionnaires et le milieu prolétarien dans son ensemble. Il n'est pas un simple révélateur de la clarté ou de la confusion des organisations politiques, il a des implications extrêmement concrètes. De leur capacité à y répondre clairement dépend non seulement leur propre avenir politique mais aussi la capacité de la classe à s'orienter dans la tempête de l'histoire.

A quoi sert la « fraction externe du CCI » ? De l'irresponsabilité politique au vide théorique

Le milieu politique prolétarien est constitué d'un certain nombre d'organisations qui, malgré des confusions et des erreurs d'analyse, quelques fois graves pour certaines, repré­sentent un réel effort historique de la classe ouvrière dans sa prise de conscience. Ce­pendant, en marge de ce mi­lieu, on peut trouver toute une série de petits groupes qui ne s'inscrivent pas en véritable continuité avec l'effort des cou­rants historiques de la classe, dont l'existence est essen­tiellement basée sur l'esprit de chapelle, voire sur des « questions personnelles » et autres mesquineries. De tels groupes se présentent comme des parasites des véritables or­ganisations révolutionnaires.

A quoi sert le Groupe Communiste Internationaliste ?

Le prolétariat international retrouve sa combativité et développe sa conscience, ce dont témoigne l’émergence de minorités qui ne se posent pas simplement la question de savoir "qui est le sujet révolutionnaire ?", mais également celle-ci : "quels objectifs et moyens le prolétariat doit-il se donner pour assumer sa nature révolutionnaire ?" Face à un tel questionnement, l’intervention du Groupe Communiste Internationaliste (GCI) sème une grande confusion. Ainsi, la trajectoire du GCI au cours des vingt cinq dernières années se réduit à un soutien à peine dissimulé à des causes ouvertement bourgeoises, sous prétexte que derrière celles-ci se cacheraient des "mouvements prolétaires de masse". Cet article se donne pour objectif de dénoncer une telle imposture.

En soutien à la lutte du CCI contre le parasitisme et l’opportunisme

Les visiteurs de notre site internet savent bien que dans la période récente le CCI a eu à se confronter à une campagne honteuse de calomnies montée par la soi-disant Fraction interne du CCI (FICCI) et le Circulo de Communistas Internacionalistas d’Argentine. Pour combattre ces attaques, le CCI a puisé à la seule source de clarté et de force pour toute organisation révolutionnaire ; il s’est placé entièrement sur le terrain des principes, de l’histoire et des traditions du mouvement ouvrier.

Campagnes contre le « negationnisme » : la co-responsabilite des « allies » et des « nazis » dans l' « holocauste »

La campagne idéologique qui vise aujour­d'hui à assimiler les positions politiques de la Gauche communiste face à la 2e guerre mondiale à du « négationnisme » , c'est-à-dire la remise en cause de l'extermination des juifs par les nazis, a deux objectifs. Le premier est de salir et de discréditer aux yeux de la classe ouvrière, le seul cou­rant politique, la Gauche communiste, qui refusa de céder à l'Union sacrée face à la se­conde guerre mondiale. En effet seule la Gauche communiste dénonça la guerre – comme l'avaient fait avant elle, Lénine, Trotsky et Rosa Luxemburg à propos de la première guerre mondiale – comme une guerre inter-impérialiste de même nature que celle de 1914-18, en démontrant que la prétendue spécificité de cette guerre, celle d'une lutte entre deux systèmes, la « démocratie » et le « fascisme », n'était qu'un pur mensonge destiné à embrigader les prolétaires dans une gigantesque bou­cherie. Le second ob­jectif s'inscrit dans l'of­fensive idéologique qui veut faire croire aux prolétaires que la démocratie bourgeoise se­rait, malgré ses imperfections, le seul sys­tème possible et qu'il leur faut donc se mo­biliser pour la dé­fendre ; c'est ce qu'on leur demande aujour­d'hui par le matraquage de diverses campa­gnes politico-médiatiques, de l'opération « mains propres » en Italie à « l'affaire Dutroux » en Belgique, en pas­sant par le battage « anti-Le Pen » en France. Et dans cette offensive, le rôle dévo­lu à la campa­gne « anti-négationniste » est de présenter le fascisme comme « le mal ab­solu » et ce faisant de dédouaner le capita­lisme comme un tout de sa responsabilité dans l'holo­causte.



Campagnes contre le « negationnisme » : l'antifascisme justifie la barbarie

Parmi les armes qu'elle déploie à l'heure ac­tuelle contre le développement des combats et de la conscience de la classe ouvrière, la bourgeoisie de certains pays, notamment en France, utilise le thème du « négation­nisme », c'est-à-dire de la remise en cause par un certain nombre de publicis­tes de la réalité des chambres à gaz dans les camps de concentration nazis. Nous revien­drons plus en détail, dans un prochain nu­méro de la Revue internationale, sur cette question. Nous nous contenterons ici de donner quel­ques éléments sur cette campa­gne afin de souligner l'intérêt de l'article que nos cama­rades de la Gauche Communiste de France (GCF) avaient publié en 1945 dans L'Etincelle sur le même sujet.

Questions d'organisation, III : le congres de La Haye de 1872 : la lutte contre le parasitisme politique.

Dans les deux premiers articles de cette sé­rie, nous avons montré quelles étaient les origines de l'Alliance de Bakounine, com­ment elle s'est développée et de quelle façon la bourgeoisie avait soutenu et manipulé cette machine de guerre contre la Première Internationale. Nous avons vu la priorité ab­solue qu'ont donné à la défense des principes prolétariens de fonctionnement dans la lutte contre l'anarchisme organisationnel, Marx, Engels et tous les éléments prolétariens sains de l'Internationale. Dans cet article, nous tirerons les leçons du Congrès de La Haye qui a constitué l'un des moments les plus importants de la lutte du marxisme con­tre le parasitisme politique. Les sectes so­cialistes qui ne trouvaient désormais plus leur place dans le jeune mouvement prolé­tarien en plein développement, ont alors orienté le principal de leur activité à lutter non contre la bourgeoisie mais contre les or­ganisations révolutionnaires elles-mêmes. Tous ces éléments parasites, malgré les di­vergences politiques existant entre eux, se sont ralliés aux tentatives de Bakounine pour détruire l'Internationale.

Parasitisme politique : le “C.B.G” fait le travail de la bourgeoisie

Dans la Revue Internationale n° 82 et dans sa presse territoriale dans 12 pays, le CCI a publié des articles sur son 11e congrès. Ces articles informent le milieu révolutionnaire et la classe ouvrière de la lutte politique qui a eu lieu récemment dans le CCI pour l'établissement d'un fonctionnement marxiste réel à tous les niveaux de notre vie organi­sationnelle. Au centre de ce combat se si­tuait le dépassement de ce que Lénine appe­lait “l'esprit de cercle”. Cela requiert, en particulier, la liquidation des groupements informels basés sur des fidélités personnel­les et sur l'individualisme petit-bourgeois, ce à quoi Rosa Luxemburg se référait comme des “tribus” ou des “clans”. Les articles que nous avons publiés situaient le combat actuel dans la continuité de ceux menés par les marxistes contre les bakouninistes dans la 1ère Internationale, par les bolchéviks contre le menchévisme dans le Parti russe, mais aussi par le CCI tout au long de son histoire. En particulier, nous affirmions la base anti-organisationnelle petite-bourgeoise des différentes ruptures qui ont eu lieu dans l'histoire du CCI, et qui n'étaient ni motivées ni justifiées par des divergences politiques. Elles étaient le résultat de comportements organisationnels non marxistes, non prolé­tariens, de ce que appelait l'anarchisme de l'intelligentsia et de la bohème littéraire.

Construction de l'organisation des révolutionnaires : thèses sur le parasitisme

1) Tout au long de son histoire, le mouve­ment ouvrier a dû faire face à la pénétration dans ses rangs d'idéologies étrangères pro­venant soit de la classe dominante, soit de la petite bourgeoisie. Cette pénétration s'est manifestée sous de multiples formes au sein des organisations ouvrières. Parmi les plus répandues et connues on peut citer notam­ment :

– le sectarisme,

– l'individualisme,

– l'opportunisme,

– l'aventurisme-putschisme.

Milieu politique prolétarien - Une attaque parasitaire contre le BIPR


 
Le CCI n'est pas la seule organisation du milieu de la Gauche communiste à être l'objet d'attaques parasitaires dans la période actuelle. Une attaque similaire a été lancée par le groupe Los Angeles Workers Voice (LAWV) contre le Bureau International pour le Parti Révolutionnaire (BIPR). Tout ceci fait suite à l'effondrement de la branche américaine du BIPR, mise en place à la conférence nord-américaine des sympathisants du BIPR, qui s'était tenue à Montréal en avril 2000. Cette section des sympathisants du BIPR était un regroupement du Los Angeles Workers Voice avec un autre sympathisant, AS, alors basé dans le Wisconsin, maintenant dans l'Indiana.

Conférence extraordinaire du CCI : Le combat pour la défense des principes organisationnels

Le CCI a pris la décision, au début de cette année, de transformer le 15e Congrès de sa section en France en une Conférence Internationale Extraordinaire. Cette décision était motivée par l’existence dans le CCI d’une crise organisationnelle qui a brutalement éclaté au grand jour au lendemain de son 14ème Congrès International en avril 2001.

Face aux attaques parasitaires contre le CCI - Compte-rendu de la réunion publique du 4 mai à Paris



Le combat pour la défense des principes du mouvement ouvrier

Le samedi 4 mai le CCI a tenu une réunion publique à Paris sur le thème "La défense des organisations communistes, une tâche difficile mais indispensable".
Bien que les résultats du premier tour des élections présidentielles en France et la gigantesque campagne antifasciste qui les ont suivis auraient pu justifier que nous modifiions le thème de cette réunion publique, notre organisation a pris la décision de maintenir le thème initial. Cette décision, comme nous l'avons dit au cours de la présentation, était motivée par la gravité de l'attaque que subit notre organisation à l'heure actuelle avec la campagne de calomnies de la part de quelques ex-membres du CCI regroupés sous le nom de "fraction interne du CCI" autour du citoyen Jonas, exclu de notre organisation pour indignité politique. Face à cette situation, il était de la responsabilité du CCI d'assurer de façon prioritaire sa défense en même temps que celle des principes de fonctionnement des organisations communistes. En effet, sans organisation, il n'y a pas d'intervention possible et c'est justement ce que visent l'État bourgeois et ses complices du milieu parasitaire : détruire les organisations révolutionnaires de l'intérieur et les discréditer face à la classe ouvrière en semant le trouble et la confusion auprès des éléments à la recherche d'une perspective de classe.

Communiqué à nos lecteurs - Une attaque parasitaire visant à discréditer le CCI


De tout temps les organisations révolutionnaires ont eu à se défendre contre des tentatives visant à les discréditer (voir notre article "le combat des organisations révolutionnaires contre la provocation et la calomnie" paru dans Révolution Internationale n°321 ou voir ici) et le CCI, tout au long de son existence, n'a pas été épargné.

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