Impérialisme

La première et la deuxième internationale devant le problème de la guerre - Bilan n°21, juillet-août 1935

C'est à propos de la guerre des Balkans, à la veille de la 1re guerre mondiale que les révolutionnaires, en particulier Rosa Luxemburg et Lénine, affirment au congrès de Bâle en 1912 la position internationaliste caractéristique de la nou­velle phase historique du capitalisme : « Il n'y a plus de guerres défensives ou offensives ».

14e congres international du CCI : rapport sur les tensions imperialistes

Dans le numéro précédent de cette Revue internationale, nous avons publié la Résolution sur la situation internationale, adoptée au 14°congrès du CCI, ainsi que des extraits du Rapport sur la crise économique présenté à ce congrès. Nous publions ci-dessous les deux autres rapports sur la situation internationale qui ont été ratifiés à ce congrès : le rapport sur les tensions impérialistes et le rapport sur la lutte de classe. Ces rapports ne traitent pas seulement de la situation actuelle. Ils s'efforcent de resituer les perspectives qu'ils tracent dans le contexte global d'un bilan du 20' siècle et des enjeux historiques auxquels est confronté le prolétariat dans le monde d'aujourd'hui.

Tsunami, cyclones, tremblements de terre: Derrière l'aide humanitaire, les rivalités impérialistes

Depuis quelques années, les catastrophes naturelles ne cessent de se multiplier. Bien pire encore, les conséquences humaines de ces drames gigantesques prennent des proportions toujours plus grandes. Pourtant, l’attitude des bourgeoisies nationales varient fortement d’une catastrophe à l’autre. L’ignominie de la bourgeoisie se manifeste chaque fois qu’il est question de "secours" à apporter aux populations sinistrées.

Notes sur l'histoire des conflits impérialistes au Moyen-Orient, 1e partie

Au cours de la plupart des cent der­nières années, le Moyen-Orient a été le théâtre de guerres impérialistes.

Depuis la Deuxième Guerre mon­diale, ce sont succédées trois guerres « ouvertes » entre Israël et ses voisins rivaux (1949, 1967, 1973), un état de guerre permanent entre Israël et les com­battants armés palestiniens (avec les groupes terroristes organisés et les at­tentats suicide d'un côté, et la terreur d'Etat israélienne de l'autre), une guerre longue de huit ans entre l'Irak et l'Iran, des combats incessants entre les natio­nalistes kurdes et l'Etat turc, vingt ans de guerre en Afghanistan, la guerre du Golfe en 1991, et l'invasion de l'Irak en 2003, qui n'a eu comme conséquence qu'une aggravation de l'état de guerre.

Le conflit Juifs/Arabes: La position des internationalistes dans les années 1930 (“Bilan” n°30 et 31)

Les articles qui suivent, ont été publiés en 1936 dans les n°31 et 32 de la revue Bilan, organe de la Fraction italienne de la Gauche communiste. II était vital que la Fraction dégage la position marxiste vis-à-vis du conflit arabo-juif en Pales­tine, consécutif à la grève générale arabe contre l'immigration juive qui avait dégénéré en une série de pogroms sanglants. Bien que depuis lors, un certain nombre d'aspects spécifiques de la situation aient changé, ce qui est frappant dans ces articles, c'est à quel point, encore aujourd'hui, ils s'appliquent profondément à la situation dans la région.

Aggravation de la guerre en ex-Yougoslavie : Plus les puissances parlent de paix, plus elles sèment la guerre

La barbarie guerrière qui depuis quatre ans répand la mort, la des­truction et la misère dans l'ex-You­goslavie a connu au cours du prin­temps 1995 un nouvel enfoncement dans l'horreur. Pour la première fois les deux fronts principaux de cette guerre, en Croatie et en Bosnie, après une brève période de moindre intensité guerrière, se sont rallumés simultanément, menaçant d'entraî­ner un embrasement généralisé sans précédent. Derrière leurs dis­cours « pacifistes » et « humanitai­res », les grandes puissances, véri­tables responsables et instigateurs de la plus sanglante guerre en Europe depuis le deuxième conflit mondial, franchissent de nouvelles étapes dans leur engagement. Les deux plus importantes, par le nom­bre de soldats déjà envoyés sur place sous l'uniforme de l'ONU, la Grande-Bretagne et la France, ont entrepris d'accroître fortement leur présence, qui plus est, en consti­tuant une force militaire spéciale, la Force de réaction rapide (FRR), dont la spécificité est d'être moins dé­pendante de l'ONU et plus directe­ment sous le commandement de leurs gouvernements nationaux.

L'épais tissu de mensonges qui re­couvre l'action criminelle des princi­paux impérialismes de la planète dans cette guerre s'est encore déchi­ré un peu plus, laissant entrevoir le caractère sordide des intérêts et des motifs qui les animent.

Tensions imperialistes : la montee de l'imperialisme allemand

Aucun événement récent n'illustre de façon plus significative l'exacerbation des tensions impérialistes que l'arri­vée de 3 000 soldats allemands en Bosnie. Sous prétexte de participer au « maintien de la paix » imposée par les Etats-Unis à Dayton, des troupes allemandes, rejoignant celles des rivaux français, anglais ou améri­cains, ont été envoyées dans la zone de crise pour défendre les intérêts impérialistes de leur bourgeoisie na­tionale.

Conflits imperialistes : triomphe " du chacun pour soi " et crise du leadership americain

Depuis les événements du Sud Liban du printemps dernier, les tensions inter-im­périalistes n'ont cessé de s'accumuler au Moyen‑Orient. Ainsi, une nouvelle fois, tous les discours des « batteurs d'es­trade » de la bourgeoisie quant au pré­tendu avènement d'une « ère de paix » dans cette région qui est l'une des prin­cipales poudrières impérialistes de la planète sont démentis. Cette zone, qui fut un enjeu majeur des affrontements entre les deux blocs pendant 40 ans, est au centre de la lutte acharnée que se li­vrent aujourd'hui les grandes puissances impérialistes qui composaient l'ex-bloc de l'Ouest. Derrière cet actuel regain de tensions impérialistes, il y a fondamenta­lement la contestation grandissante en­vers la première puissance mondiale dans l'une de ses principales chasses gardées, contestation gagnant même ses alliés et lieutenants les plus proches.

12e congrès de RI : résolution sur la situation internationale

1) Au cours de l'année écoulée depuis le 11e congrès du CCI la situation de l'économie mondiale a pleinement confirmé la perspec­tive dégagée lors de ce congrès : la « reprise » dont se flattait alors la bour­geoisie ne recouvrait nullement une quel­conque « sortie du tunnel » pour l'économie capitaliste mais n'était qu'un moment de l'en­foncement de celle-ci dans une crise sans is­sue. Le 11e congrès soulignait qu'un des principaux aliments de cette « reprise », que nous avions d'ailleurs qualifiée alors de « reprise sans emplois », résidait dans une fuite en avant dans l'endettement généralisé qui ne pourrait aboutir à terme qu'à de nou­velles convulsions dans la sphère financière et à une plongée dans une nouvelle récession ouverte. Ces convulsions financières, avec des difficultés dramatiques du système ban­caire et une chute spectaculaire de la mon­naie reine, le dollar, ont affecté le capita­lisme dès le début de l'automne 1995 et n'ont fait que précéder une nouvelle chute des taux de croissance de la plupart des pays in­dustrialisés au début de l'hiver, avec des prévisions encore plus sombres pour l'année 1996.

Conflits imperialistes : la progression inexorable du chaos et du militarisme

Comme on l'a vu en décembre 1995 avec la manoeuvre orchestrée contre la classe ou­vrière en France et plus largement contre le prolétariat européen, la bourgeoisie parvient toujours à s'unir à l'échelle internationale pour affronter le prolétariat. Il en va tout au­trement sur le plan des relations inter-im­pé­rialistes, où la loi de la jungle reprend plei­nement ses droits. Les « victoires de la paix » qui, fin 1995, ont été célébrées par les médias aux ordres ne sont que de sinis­tres mensonges et ne constituent rien d'autre que de simples épisodes dans la lutte à mort que se livrent les grandes puissances impé­rialistes, soit ouvertement, soit le plus sou­vent derrière le masque de prétendues forces d'interposition, telles l'IFOR en ex-Yougoslavie. En effet, cette phase finale de la décadence du système capitaliste qu'est la décomposition est avant tout caractérisée, à l'échelle des rapports inter-impérialistes, par le « chacun pour soi », la guerre de tous contre tous, tendance à ce point dominante depuis la fin de la guerre du Golfe qu'elle supplante pour le moment quasi-totalement cette autre tendance inhérente à l'impéria­lisme dans la décadence, celle à la constitu­tion de nouveaux blocs impérialistes.

Chine 1928-1949 : maillon de la guerre imperialiste (II)

Dans la première partie de cet article (Revue internationale, n° 81), nous avons tenté de nous réapproprier l'ex­périence historique révolutionnaire de la classe ouvrière en Chine. L'héroïque tentative insurrectionnelle du prolétariat de Shanghai le 21 mars 1927 fut à la fois le point culminant du mouvement formidable de la classe ouvrière qui avait commencé en Chine en 1919 et la dernière explosion de la vague révolu­tionnaire internationale qui avait fait trembler le monde capitaliste depuis 1917. Et pourtant, les forces alliées de la réaction capitaliste (le Kuomintang, les « seigneurs de la guerre » et les gran­des puissances impérialistes), renfor­cées qui plus est par la complicité de l'Exécutif d'une Troisième internatio­nale (IC) en plein processus de dégéné­res­cence, parvinrent à détruire ce mou­ve­ment de fond en comble.

Tensions imperialistes : derriere les accords de paix, la guerre de tous contre tous

A en croire les médias, la raison aurait enfin prévalu : l'action des grandes puissances, au premier rang desquelles les Etats-Unis, au­rait permis le début d'une réelle résolution du conflit le plus sanglant qu'a connu l'Europe depuis 1945. Les accords de Dayton signi­fieraient le retour de la paix dans l'ex-Yougoslavie. De même, tous les espoirs se­raient permis au Moyen-Orient, l'assassinat de Rabin n'ayant fait que renforcer la dé­termination des “ colombes ” et de leur tu­teur améri­cain à mener à bien jusqu'au bout le “ processus de paix ”. Dernier cadeau de Noël de Washington : le plus vieux conflit en Europe, celui opposant la Grande-Bretagne aux républicains d'Irlande du Nord, serait lui aussi en passe d'être surmonté.

Ex-YOUGOSLAVIE : un nouveau cran dans l’escalade guerriere

Face à l’anarchie et au chaos  grandissant qui caractérisent les rap­ports de la bourgeoisie au niveau in­ternational depuis l’effondrement du bloc de l’Est il y a six ans, on as­siste à une nouvelle pression très forte des Etats-Unis, comme lors de la guerre du Golfe, pour réaffirmer leur leader­ship menacé et leur rôle de gen­darme du « nouvel ordre mondial ». Parmi les expressions les plus signi­ficatives de cette pression, le Proche-Orient reste un terrain privilégié des manoeuvres de la bourgeoisie améri­caine. Les Etats-Unis profitent à la fois de leur solide tutelle sur un Etat israélien isolé dans la région, obligé de marcher derrière eux, et de la si­tuation de dé­pendance d’Arafat, placé sur un siège éjectable, pour accélérer le processus de « pax americana » et renforcer leur contrôle et leur mainmise sur cette zone stra­tégique essentielle, plus que jamais soumise à des convulsions.

ONU : le repaire de brigands capitalistes fête ses 60 ans.

Du 14 au 16 septembre, les dirigeants de 150 pays ont fêté les 60 ans de l’ONU. Partis avec de grandes et belles promesses dans leurs bagages, rivalisant pendant le sommet de beaux discours humanitaires et pacifistes, ils sont revenus les mains encore plus vides qu’à l’aller. Le plus grand sommet de l’histoire de cette institution a été une des plus belles expressions de son impuissance à traiter les problèmes du monde et des divergences qui l’habitent.

Rapport sur les conflits impérialistes (1999 - extraits)

avoir transformé la planète en un gigantesque abattoir, infligé deux guerres mondiales, la terreur nucléaire et d'innombrables conflits sur une humanité agonisante, le capitalisme décadent est entré dans sa phase de décomposition, une nouvelle phase historique marquée au premier plan par l'effondrement du bloc de l'Est en 1989. Durant cette phase historique, l'emploi direct de la violence militaire par les grandes puissances, surtout par les Etats-Unis, devient une donnée permanente.

1918 - 1919 : la révolution prolétarienne met fin à la guerre impérialiste

Il y a peu, la bourgeoisie a célébré la fin de la première guerre mondiale. Évidemment, il y a eu beaucoup de déclarations émues sur la terrible tragédie que cette guerre avait représenté. Mais dans l’ensemble de ces commémorations, dans les déclarations des hommes politiques de même que dans les articles de journaux et les émissions de télévision, il n’a jamais été évoqué les événements qui ont conduit les gouvernements à mettre un terme à la guerre.

Irak, Kosovo, accords de Wye Plantation : l'offensive américaine aggrave le chaos et la barbarie impérialiste

Durant quatre jours, du 16 au 19 décembre 1998, l’Irak a reçu plus de missiles de croisière que durant toute la guerre du Golfe en 1991. Après les menaces non suivies d’effet de février et novembre 1998, les Etats-Unis sont passés à l’acte en déchaînant un nouvel enfer sur une population irakienne déjà victime de la terrible guerre de 1991 et de «sanctions» qui sont synonymes de famines, de maladies et d’une misère quotidienne ayant dépassé les limites du supportable. Au moment de l’effondrement du bloc russe en 1989, le président Bush avait annoncé un «nouvel ordre mondial fait de paix et de prospérité». Depuis nous avons eu un chaos croissant, encore plus de guerres et une extension sans précédent de la misère de par le monde. Les récents bombardements sur l’Irak le confirment une nouvelle fois. Ils confirment également ce que nous avons écrit dans l’article qui suit et qui a été rédigé avant ces derniers bombardements : «Une spirale de destruction dans laquelle la force armée employée par les Etats-Unis dans la défense de leur autorité tend à devenir plus fréquente et massive, les résultats politiques de ces efforts plus discutables, la généralisation du chaos et du militarisme plus certaine, l’abandon des règles de jeu communes plus prononcé.»

Berlin 1948 : en 1948, le pont aérien de Berlin cache les crimes de l'impérialisme allié

A de nombreuses reprises, dans notre presse, nous avons dénoncé les mas­sacres et les crimes des « grandes dé­mocraties » et mis en relief la co-res­ponsabilité des « alliés » et des nazis dans l'holocauste (Revue internationale n° 66 et 89).

Contrairement à ce que la propagande mensongère de la bourgeoisie met en avant – répétant inlassablement que la Seconde Guerre mondiale a été un combat en­tre les « forces du bien », « démocratiques et humanistes », et le « mal absolu », nazi et totalitaire –, celle-ci fut l'affrontement sanglant entre intérêts impérialistes rivaux et antagoni­ques tout aussi barbares et meurtriers les uns que les autres.

Conflits impérialistes : un nouveau pas dans le chaos

Durant le dernier été, il n'y a pas eu de pause dans les convulsions du monde capitaliste. Bien au contraire, comme cela est arrivé fréquemment au cours des dernières années, la période esti­vale a été marquée par une aggravation brutale des conflits impérialistes et de la barbarie guer­rière. Attentats contre deux ambas­sades des États-Unis en Afrique, bombardements américains en Af­gha­nistan et au Soudan faisant suite à ces attentats, rébellion au Congo, avec une forte participation des pays du voisi­nage, contre le tout nouveau régime de Kabila, etc. Tous ces nouveaux événe­ments sont venus se surajouter à la multitude de con­flits armés qui dévas­tent le monde mettant en relief une nou­velle fois le chaos sanglant dans lequel s'en­fonce toujours plus la société hu­maine sous la domination du capita­lisme.

Togo: Derrière les luttes de cliques, les grandes puissances sèment le chaos

Tout comme l’avait fait le père de l’actuel président des Etats-Unis au moment de la première guerre du golfe, promettant un "nouvel ordre mondial", les grands dirigeants de ce monde, réunis dernièrement à Moscou pour commémorer la capitulation de l’Allemagne, eux aussi, nous annoncent encore et toujours la "paix". Mais tous ces discours ne relèvent que de la propagande et du mensonge !

Chine, Japon... L'Asie du Sud-Est dans la tourmente des tensions inter-impérialistes

Alors que les médias aux ordres de la bourgeoisie nous rebattent les oreilles du référendum à propos de la Constitution européenne, faisant miroiter que de celle-ci dépend la paix et la stabilité, la barbarie capitaliste continue dramatiquement sa marche en avant. C’est plus particulièrement l’Asie qui est devenue au cours des dernières semaines le nouvel épicentre de l’accélération des tensions inter-impérialistes.

Troubles au Liban, déstabilisation des territoires de l'ex-URSS : Une nouvelle étape des tensions guerrières

Aujourd’hui, les médias occidentaux nous claironnent qu’un vent de changement démocratique souffle dans le monde. De l’Irak au Liban, en passant par les pays de l’ancien glacis «soviétique» jusqu’aux républiques du Caucase et d’Asie centrale, la poussée impérieuse vers un monde «libre» connaîtrait un essor inédit.

République démocratique du Congo, Soudan, Côte d'Ivoire : L'Afrique dévastée par les rivalités impérialistes

Depuis une quinzaine d’années, l’Afrique, en permanence à feu et à sang, paie un lourd tribu à l'impasse mondiale du capitalisme. Destruction des vies et de l’environnement, maladies terribles, misère absolue de la population et du prolétariat sont la conséquence de guerres impliquant directement les grandes puissances et dont elles sont responsables au premier chef. Bien qu'il n'existe aucun havre de paix sur ce continent, la situation est actuellement particulièrement dramatique en RDC, au Soudan, en Côte d’Ivoire, au Togo.

Notes sur l'histoire des conflits impérialistes au Moyen-Orient (III)

Les deux premiers articles de cette série sur les conflits impérialistes au Moyen-Orient mettaient en évidence la manipulation par les grandes puissances, la Grand-Bretagne en particulier, des nationalismes sioniste et arabe en vue de dominer la région, mais également ceux-ci furent utilisés comme arme contre la menace repésentée par la classe ouvière dans la période qui a suivi la révolution russe.

Notes sur l'histoire des conflits impérialistes au Moyen-Orient, 2e partie

Comme nous l'avons vu à la fin de l'article précédent de cette série (cf. Revue internationale n°115), le développement du nationalisme sioniste et sa manipulation par l'Angleterre dans sa lutte contre ses rivaux impérialistes pour la domination du Moyen-Orient à la fin de la Première Guerre mondiale, ont représenté un nouveau facteur de déstabilisation de la région. Dans cet article, nous voulons montrer comment les nationalismes sioniste et arabe ont tous deux été amenés à jouer un rôle de plus en plus important au Moyen-Orient en tant que pions dans l'équilibre complexe des forces entre les grandes puissances impérialistes et en tant qu'armes contre la menace représentée par la classe ouvrière dans la période qui a suivi la révolution russe.

Côte d'Ivoire : L'impérialisme français défend ses intérêts

Les 4 et 5 novembre, impatient de rompre le statu quo imposé par la France qui limite son autorité sur le Sud du pays depuis janvier 2003 à travers les accords de Marcoussis, le président ivoirien Gbagbo a fait bombarder les deux villes du Nord (Bouaké et Korhogo) contrôlées par les forces rebelles. Le président ivoirien pensait bénéficier de la complicité du gouvernement français qui avait pendant des mois délibérément fermé les yeux sur l’accélération de ses préparatifs guerriers.

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