La Seconde Internationale

Né du regroupement de différents partis socialistes qui ré-émergeaint après la période de contre-révolution qui suivit la Commune de Paris. La Seconde Internationale fut essentiellement formée par des courants marxistes et vécut des combats très durs dans les années menant à la Première Guerre Mondiale, entre son aile de gauche internationaliste et les opportunistes. La victoire des opportunistes amena la Seconde Internationale à trahir définitivement en 1914.

Partie 1 : Du chartisme à la Ligue socialiste, le développement de l’organisation de la classe ouvrière

Dans le Manifeste inaugural de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT) de 1864, Marx écrivait à propos du parti et de la classe ouvrière : « Il est un élément de succès que ce parti possède : il a le nombre. Mais le nombre ne pèse dans la balance que s’il est uni par l’association et guidé par la connaissance ». Il résumait ainsi les conditions fondamentales du succès de la lutte du prolétariat.

Le combat pour le parti de classe en Grande-Bretagne (1848-1914)

Sans un parti révolutionnaire, il ne peut y avoir de révolution réussie. Le combat pour le parti révolutionnaire se pose toujours à un niveau international et historique, découlant de la position du prolétariat en tant que classe exploitée à l’échelle internationale et classe révolutionnaire.

La bourgeoisie mondiale contre la révolution (II): La social-démocratie et le stalinisme à jamais dans le camp bourgeois

Dans la première partie de cet article, nous avons mis en évidence la réaction de toutes les grandes puissances impérialistes pour endiguer la vague révolutionnaire et éviter qu’elle ne se répande dans les grands pays industrialisés de l’Ouest de l’Europe. Alors que les bourgeoisies d’Europe s’étaient entredéchirées durant quatre ans, elles faisaient désormais cause commune contre leur ennemi historique : le prolétariat mondial.

Histoire du Parti socialiste en France – 1878-1920 (Partie I)

La série que nous débutons avec ce premier article a pour objectif de mieux faire connaître les origines souvent ignorées de ce parti initialement prolétarien afin de mieux mettre en évidence le processus qui le mena ensuite à la trahison et à devenir même un rouage incontournable de l'appareil d'État français.

L’insurrection de Dublin en 1916 et la question nationale

Tout au long de la seconde moitié du 19ème siècle, le soutien à la cause de l'indépendance nationale irlandaise et polonaise avait été une donnée du mouvement ouvrier européen. Mais le déclenchement de la guerre mondiale en 1914 devait consacrer la prise en compte de changements de la situation mondiale invalidant les anciennes positions.

Conférence de Zimmerwald: les courants centristes dans les organisations politiques du prolétariat

L’article que nous publions ici est une contribution du camarade MC écrite pour le débat interne dans les années 1980 visant à combattre des positions centristes envers le conseillisme qui s'étaient développées au sein du CCI. MC était la signature de Marc Chirik (1907-1990), ex-militant de la Gauche communiste, principal membre fondateur du CCI (voir la Revue Internationale numéros 61 et 62).
Il peut paraître surprenant qu'un texte dont le titre fait référence à la Conférence de Zimmerwald qui s'est tenue en septembre 1915 contre la guerre impérialiste ait été écrit dans le cadre d'un débat interne dans le CCI sur la question du conseillisme. En réalité, comme le lecteur pourra le constater, ce débat a été amené à s'élargir à des questions plus générales qui se posaient déjà il y cent ans et qui gardent aujourd'hui toute leur actualité.

Première Guerre mondiale: comment s'est produite la faillite de la Deuxième internationale

Depuis plus de dix ans, le vacarme lointain des armes faisait écho en Europe, celui des guerres coloniales d'Afrique et des crises marocaines (1905 et 1911), celui de la guerre russo-japonaise de 1904, celui des guerres balkaniques. Les ouvriers d'Europe faisaient confiance à l'Internationale pour tenir à distance la menace d'un conflit généralisé. Les contours de la guerre à venir – déjà prévue par Engels en 1887 - se dessinaient de plus en plus clairement, année après, année, au point que les Congrès de Stuttgart en 1907 et de Bâle en 1912 la dénoncèrent clairement

Le chemin vers la trahison de la Social-démocratie allemande

La guerre de 1914-18 n'aurait pas été possible sans la défaite politique du prolétariat qui a été entraîné dans les tranchées pour massacrer d'autres travailleurs au lieu de lutter en tant que classe contre la bourgeoisie. Et cette défaite a été préparée et réalisée par la trahison de la plupart des partis ouvriers de l'époque, surtout du plus grand parti et du plus exemplaire à l'échelle internationale : le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) qui vota les crédits de guerre en août 1914. Cet article, long et complet, centré sur la question organisationnelle, est une analyse historique du processus à travers lequel la social-démocratie allemande a dégénéré au point de trahir et de rejoindre le camp de la bourgeoisie. Comment cela a-t-il été possible ? Que pouvons-nous apprendre aujourd'hui de la dégradation du tissu organisationnel au sein du parti, de la censure et de la répression de l'aile gauche, de l'évitement du débat et de la décadence morale d'un parti qui était la "fierté de tout socialiste" ? Cet article nous donne de la matière historique concrète qui est toujours d'actualité pour la réflexion et la discussion.

La social-démocratie au 19e siècle et la fondation du POB (IV) Le social-chauvinisme et la trahison de l’internationalisme

Ayant épuisé sa mission historique, le système capitaliste a rendu possible et nécessaire l’avènement d’un autre mode de production, la société communiste. A partir de là, la tâche de l’heure pour le prolétariat est de lutter pour le renversement du capitalisme, seule issue réaliste des luttes pour ses intérêts immédiats. L’entrée en décadence du mode de production capitaliste met violemment le prolétariat et ses organisations devant le choix "guerre ou révolution".

La social-démocratie au 19e siècle et la fondation du Parti Ouvrier Belge (III): percée de l'opportunisme et du réformisme

Le combat pour un programme révolutionnaire implique toujours le combat contre l'opportunisme dans les rangs du prolétariat ; inversement, l'opportunisme est toujours prêt à s'emparer de la moindre défaillance dans la vigilance et la concentration des révolutionnaires et à utiliser leurs erreurs à ses propres fins, thèse que l’histoire du P.O.B. confirme largement.

La social-démocratie au 19e siècle et la fondation du Parti Ouvrier Belge (II) Réforme sociale ou révolution

Dans la première partie de cette série d’articles, nous avons expliqué que, de sa formation jusqu'à la Commune de Paris en 1871, une des tâches essentielles de la classe ouvrière et de ses efforts d'organisation consistait encore en la nécessité de s'affirmer comme classe spécifique face aux autres classes de la société. Dans ce contexte historique marqué par l'immaturité d'un prolétariat en cours de formation et sans expérience propre, les premières organisations du prolétariat en Belgique, loin de toute lutte politique et économique de la classe, sont souvent caractérisées par une vision selon laquelle la révolution doit être l’œuvre d'une minorité de conspirateurs ou par celle des socialistes utopistes, élaborant leurs plans tout en construisant déjà des embryons pour une future société à l’intérieur de la société capitaliste.

La social-démocratie au 19e siècle et la fondation du POB (I) Le lent et difficile combat pour la construction des organisatio

Notre contribution sur le développement de la social-démocratie en Belgique au 19e siècle veut mettre en relief, au delà de sa trahison et de son passage dans le camp de la bourgeoisie au début du 20e siècle, l’apport fondamental de la Social-démocratie au combat prolétarien.

La première et la deuxième internationale devant le problème de la guerre - Bilan n°21, juillet-août 1935

C'est à propos de la guerre des Balkans, à la veille de la 1re guerre mondiale que les révolutionnaires, en particulier Rosa Luxemburg et Lénine, affirment au congrès de Bâle en 1912 la position internationaliste caractéristique de la nou­velle phase historique du capitalisme : « Il n'y a plus de guerres défensives ou offensives ».
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