L'organisation révolutionnaire

Milieu politique prolétarien : «Emancipacion Obrera» à la dérive

Les convulsions qui secouent actuellement le monde, manifestations de l'entrée du capi­talisme dans une phase de décomposition, imposent aux organisations du milieu politique prolétarien une décantation politique plus rigoureuse. La confrontation de leurs prises de position devrait contribuer a cette décantation, permettant une intervention qui soit un facteur de clarification et non de plus grande confusion pour l'ensemble de la classe ouvrière. Malheureusement, il n'en est rien.

Présentation du 9e congres du CCI et résolution sur la situation internationale

Quelques semaines avant les événements d'URSS, le CCI a tenu son 9e Congrès interna­tional. Comme le lecteur pourra s'en rendre compte en prenant connaissance des docu­ments adoptés à cette réunion que nous publions par la suite, l'éclatement de l'URSS -ainsi que la guerre civile en Yougoslavie -qui s'inscrit complètement dans la dynamique ouverte depuis la disparition du bloc impéria­liste de l'Est, ne nous a pas surpris et est venu illustrer les travaux et les orientations que nous venions tout juste de confirmer à ce congrès

La Gauche Communiste et la continuité du marxisme

Nous reproduisons ci-dessous un article publié en russe, en 1998, dans Proletarian Tribune. Depuis 1996, le CCI a été invité à participer à une série de conférences organisées, au départ, autour de "l'héritage de Léon Trotsky" (voir notre Revue internationale n°92). A l'occasion d'une de celles-ci, nous avons contribué, par ce texte, à faire connaître au milieu russe une autre opposition à la dégénérescence stalinienne, beaucoup moins connue mais beaucoup plus conséquente que celle de la gauche trotskiste, la gauche communiste. Cet article présente un intérêt qui va bien au-delà du milieu russe.

Documents de la vie du CCI : La question du fonctionnement de l'organisation dans le CCI

Le CCI a tenu récemment une confé­rence internationale extraordinaire dé­diée principalement aux questions d'or­ganisation. Dans notre presse territo­riale et dans le prochain numéro de la Revue internationale nous reviendrons sur les travaux de cette conférence. Cela dit, dans la mesure où les ques­tions que celle-ci a abordées avaient de fortes similitudes avec celles que nous avons eu à traiter par le passé, nous avons estimé utile de publier des ex­traits d'un document interne (adopté unanimement par le CCI) qui avait servi de base au combat pour la défense de l'organisation que nous avons mené en 1993-95 et dont rend compte la Revue internationale n° 82 à propos du 11e congrès du CCI.

Les fractions de gauche : En défense de la perspective prolétarienne

Au cours des périodes comme celle que nous vivons aujourd'hui, où la perspec­tive de triompher de la société capitaliste et de sa barbarie semble, pour la grande majorité des ouvriers, hors d'atteinte, les révolutionnaires doivent, plus qucjamais, insister sur le fait que leur travail s'inscrit dans le long terme, et ne pas se laisser enliser à considérer seulement la situa­tion immédiate. L'activité des révolu­tionnaires est toujours orientée vers l'ave­nir et ne se réduit pas à un combat pour la défense des intérêts immédiats du prolé­tariat. Comme l'a montré l'histoire, une révolution ne peut réussir que si une orga­nisation révolutionnaire, si le parti, est à la hauteur des tâches à accomplir.

Permanence du CCI à Nantes: Pourquoi la classe ouvrière a-t-elle besoin des organisations révolutionnaires ?

Lors de notre permanence du 11 juin dernier à Nantes, l’un des participants a présenté un tract (co-rédigé avec de jeunes éléments critiques) et qu’il a diffusé à Rennes pour dénoncer la campagne idéologique et le référendum sur la constitution européenne. Cette démarche s’inscrit pleinement dans l’effort du prolétariat pour développer son combat de classe.

Texte d'orientation, 2001 : La confiance et la solidarité dans la lutte du prolétariat, 2ème partie

Nous publions ci-dessous la seconde partie d'un texte d'orientation mis en discussion au sein du CCI durant l'été 2001 et adopté par la conférence extra­ordinaire de notre organisation qui s'est tenue en mars 2000. La première partie de ce texte a été publiée dans la Revue internationale n° 111 et aborde les points suivants :

  • Les effets de la contre-révolution sur la confiance en soi et les traditions de solidarité des générations contem­poraines du prolétariat
  • Les effets au sein du CCI des faiblesses dans la confiance et dans la solidarité
  • Le rôle de la confiance et de la solidarité dans l'ascension de l'huma­nité

Texte d'orientation, 2001 : La confiance et la solidarité dans la lutte du prolétariat, 1ère partie

Nous publions ci-dessous de très lar­ges extraits de la première panie d'un texte d'orientation mis en discussion au sein du CCI durant l'été 2001 et adopté parla conférence extraordinaire de notre organisation qui s'est tenue à la fin mars 2002. Ce texte fait référence aux difficultés organisationnelles ren­contrées par le CCI au cours de la demière période, difficultés dont nous avons rendu compte dans notre anicle "Le combat pour la défense des princi­pes organisationnels" de la Revue in­temationale 110 ainsi que dans notre presse territoriale. N'ayant pas ici la place de revenir sur ce qui est dit dans ces anicles, nous encourageons le lecteur à s'y reponer pour une meilleure compréhension des questions abor­dées.

Questions d'organisation, IV : la lutte du marxisme contre l'aventurisme politique

Dans les trois premiers articles de cette sé­rie, nous avons vu comment, appuyé et ma­nipulé par les classes dominantes et par tout un réseau de parasites politiques, Bakounine avait mené une lutte secrète contre la 1re Internationale. Cette lutte était dirigée plus particulièrement contre l'établis­sement de véritables règles et princi­pes prolétariens de fonctionnement au sein de l'Internationale. Alors que les statuts de l'Association Internationale des Travailleurs (AIT) défen­daient un mode de fonction­nement unitaire, collectif, centralisé, transparent et disci­pliné, et repré­sentaient un pas qualitatif par rapport à la phase antérieure du mouvement ouvrier qui était sectaire, hiérarchique et conspiratrice, l'Alliance de Bakounine a mobilisé tous les élé­ments non-prolétariens qui ne vou­laient pas accepter ce grand pas en avant. Avec la défaite de la Commune de Paris et le reflux inter­national de la lutte de classe après 1871, la bourgeoisie redoubla d'ef­forts pour détruire l'Internationale et surtout pour discréditer la vision marxiste du parti ouvrier et les princi­pes organisa­tionnels qui s'établis­saient dans ses rangs de façon crois­sante. Donc, avant de se disper­ser, l'Internationale organisa une confron­ta­tion ouverte et décisive avec le ba­kouni­nisme lors de son congrès de La Haye en 1872. Tout en réalisant qu'une Internationale ne peut pas continuer à exister face à une défaite majeure du prolétariat mondial, les marxistes au congrès de La Haye eu­rent une préoccupation centrale : que les principes politiques et organisa­tionnels qu'ils avaient défendus con­tre le bakouninisme puissent être transmis aux futures générations de ré­volutionnaires et servir de base pour les fu­tures Internationales. C'est aussi la raison pour laquelle les révélations du congrès de La Haye sur la conspiration de Bakounine au sein et contre l'Internationale furent publiées et mises ainsi à la disposi­tion de l'ensemble de la classe ouvrière.

12e Congrès de RI : la défense de l'organisation

Courant avril 1996 s'est tenu le 12e congrès de la section en France du Courant Communiste International. Ce congrès était celui d'une section territoriale de notre organisation in­ternationale, mais le CCI a décidé de lui donner une valeur dépassant le simple cadre territorial pour en faire une sorte de congrès international extraordinaire.

Questions d'organisation, II : la lutte de la premiere internationale contre l' « alliance » de bakounine

Nous consacrons la deuxième partie de cet article à la manière dont l'Alliance de Bakounine s'y est pris pour prendre le contrôle de la Première Internationale, l'Association Internationale des Travailleurs (AIT), et la détruire. Nous essaierons de montrer, aussi concrète­ment que possible, les tactiques utili­sées contre le mouvement ouvrier, en nous basant sur l'analyse faite par l'Internationale elle-même. Nous som­mes convaincus que l'identification de ces tactiques de la bourgeoisie et du parasitisme, la capacité à tirer les le­çons du combat contre Bakounine, sont aujourd'hui indispensables pour la dé­fense du milieu révolutionnaire.

Questions d'organisation, I : la première internationale et la lutte contre le sectarisme

Avec la lutte du bolchevisme contre le men­chevisme au début de ce siècle, la confron­tation entre le marxisme et l'anarchisme dans la Première Internationale, l'Association internationale des travailleurs (AIT), constitue probablement l'exemple le plus illustre de la défense des principes or­ganisationnels prolé­tariens dans l'histoire du mouvement ouvrier. Il est essentiel pour les révolution­naires d'aujourd'hui qu'un demi-siècle de contre-révolution stalinienne sépare de l'histoire organisationnelle vivante de leur classe, de se réapproprier les leçons de cette expérience. Ce premier article se concen­trera sur la « préhistoire » de cette bataille afin de mettre en évidence comment Bakounine est arrivé à la conception de prendre le contrôle du mouvement ouvrier au moyen d'une organisation secrète sous son contrôle personnel. Nous montrerons comment cette conception a inévitablement amené à ce que Bakounine soit manipulé par la classe dominante dans le but de détruire l'AIT. Et nous montrerons les raci­nes fon­damentalement anti-prolétariennes des con­ceptions de Bakounine, précisément sur le plan organisationnel. Le second article trai­tera ensuite de la lutte qui a eu lieu dans l'AIT elle-même, et montrera l'op­position radicale, sur la conception du fonc­tionne­ment et du militantisme, qui existe entre le point de vue marxiste prolétarien et le point de vue anarchiste petit-bourgeois et déclas­sé.

11e Congrès du CCI : Le combat pour la défense et la construction de l'organisation

Le CCI vient de tenir son 11e Congrès international. Dans la mesure où les organisations communistes sont une partie du prolétariat, un produit historique de celui-ci de même que partie prenante et facteur actif de son combat pour son émancipation, leur Congrès, qui représente leur instance suprême, est un fait de première importance pour la classe ouvrière. C'est pour cette raison qu'il appartient aux communistes de rendre compte de ce moment essentiel de la vie de leur organisation.

A la lumière des évènements en Pologne, le rôle des révolutionnaires

Dans un monde aux sinistres perspectives, menacé de famines et de guerre, les grèves de masse des ouvriers polonais jettent un éclat lumineux d'espoir.

Comparé à la période effervescente de la fin des années 60 et du début des années 70, époque où le réveil international de la lutte de classe avait tiré des poubelles l'idée de la révolution, le reste des années 70 a semblé sinistre et troublant.  Au moins dans les pays capitalistes majeurs, la lutte de classe est entrée dans une phase de retrait; et, alors que l'économie mondiale se désintégrait visiblement, parmi toutes les classes montait la prise de conscience que la seule lumière au bout du tunnel du capitalisme était le feu sinistre des bombes thermonucléaires.

Conscience de classe et parti - GPI, Mexique : débat avec le BIPR

Avertissement préliminaire :

Parmi les divers groupes politiques prolétariens avec lesquels le GPI a pu prendre contact et établir un échange de publications, le BIPR (et, au sein de celui-ci, plus particulièrement le Parti Communiste Internationaliste -PCInt) a été un des rares groupes à s'être donné la peine de faire une critique directe et élaborée de nos positions, telles qu'elles sont exprimées dans Revolucion Mondial. C’est une attitude du BIPR que nous saluons. Les questionnements dont nous ont fait part ces camarades sont d'ordres divers, mais ils tournent tous autour d'une préoccupation centrale : selon eux, le GPI « a adopté de manière immédiate et manquant de sens critique toutes les positions qui caractérisent particulièrement le CCI au sein du camp prolétarien ». Bien entendu, ils expliquent ceci par le contact "direct et exclusif avec le CCI" qui a été « à l'origine dit GPI, bien que -poursuivent les camarades - vu que nous sommes convaincus que le CCI (sans nier sont mérite d'être une organisation de militants sincères et fidèles à la classe prolétarienne) ne représente pas un pôle de regroupement valable pour la constitution du parti révolutionnaire international, nous croyons que les camarades du GPI doivent faire des pas ultérieurs vers un réel processus de clarification, de décantation et de sélection des positions utiles à la constitution d’un pôle révolutionnaire au Mexique (...) la discussion politique sérieuse et les faits qui en découleront pourront démontrer que nous avons raison"

Rapport sur la fonction de l'organisation révolutionnaire

L'accélération des évènements et les enjeux des "années de vérité" obligent les révolutionnaires à approfondir leurs conceptions de l'organisation de l'avant-garde du prolétariat, sur la nature et la fonction de l'organisation, sur la structure et le fonctionnement.

Ce rapport sur la nature et la fonction de l'organisation a été adopté par la Conférence Internationale du CCI de janvier 82. Dans un prochain numéro, nous publierons le second rapport, sur la structure et le fonctionnement de l'organisation.

Permanence du CCI à Nantes : pourquoi la classe ouvrière a-t-elle besoin des organisations révolutionnaires?

Comme nos lecteurs le savent, le CCI tient régulièrement des réunions publiques et des permanences. Les débats vivants qui s’y déroulent portent sur des thèmes divers et variés, en lien avec les questionnements d’actualité ou plus historiques qui touchent le combat de la classe ouvrière. Lors de notre permanence du 11 juin dernier à Nantes, l’un des participants a présenté un tract (co-rédigé avec de jeunes éléments critiques) et qu’il a diffusé à Rennes pour dénoncer la campagne idéologique et le référendum sur la constitution européenne. Cette démarche s’inscrit pleinement dans l’effort du prolétariat pour développer son combat de classe.

Rapport sur la question de l’organisation de notre courant international

La conférence de janvier se donne entre autre buts celui de se donner les moyens d'organiser et centraliser, au niveau international, l'activité des différents groupes du courant international.

Cet acte se veut consciemment un pas vers la formation d'une organisation internationale achevée.

Pour comprendre sa signification, il faut répondre à trois questions principales :

1° Pourquoi une organisation politique internationale ?

2° Pourquoi s'engager dans un tel processus maintenant ?

3° Comment doit Être conçu le rôle, du C.C.I. dans le processus de constitution du parti mondial du prolétariat ?

Question d'organisation : sommes-nous devenus "léninistes"? (II)

Dans la première partie de cet article, nous avons répondu à l'accusation qui nous est faite d'être devenus “léninistes” et d'avoir changé de position sur la question organisationnelle. Nous avons montré que le “léninisme” s'oppose non seulement à nos principes et positions politiques, mais aussi qu'il vise à la destruction de l'unité historique du mouvement ouvrier. En particulier, il rejette la lutte des gauches marxistes au sein, puis en dehors, des 2c et 3e Internationales en dressant Lénine contre Rosa Luxemburg, Pannekoek, etc. Le “léninisme” est la négation du militant communiste Lénine. Il est l'expression de la contre-révolution stalinienne au début des années 1920.

Débat avec le BIPR : La lutte de la classe ouvrière dans les pays de la périphérie du capitalisme

Le BIPR a publié des “ Thèses sur la tactique communiste dans les pays de la périphérie capitaliste ”, dans lesquelles il expose sa position sur l’existence d’une division entre pays centraux et pays périphériques dans le capitalisme, et les conséquences que cela entraîne sur la lutte de classes entre prolétariat et bourgeoisie. Elles tentent de fournir une réponse à plusieurs questions concernant la question nationale et le prolétariat

Question d'organisation : sommes-nous devenus "léninistes"? (I)

Depuis la fin des années 1960 et la constitution des groupes politiques qui allaient former le CCI en 1975, nous avons toujours été confrontés à une double critique.

Pour les uns, en général les différentes organisations dénommées Parti communiste international, issues de la Gauche italienne, nous serions des idéalistes sur la question de la conscience de classe et des anarchistes en matière d’organisation politique.

Pour les autres, en général issus de l’anarchisme ou du courant conseilliste qui rejette ou sous-estime la nécessité de l’organisation politique et du parti communiste, nous serions des «partidistes» et des «léninistes».

Construction de l'organisation des révolutionnaires : thèses sur le parasitisme

1) Tout au long de son histoire, le mouve­ment ouvrier a dû faire face à la pénétration dans ses rangs d'idéologies étrangères pro­venant soit de la classe dominante, soit de la petite bourgeoisie. Cette pénétration s'est manifestée sous de multiples formes au sein des organisations ouvrières. Parmi les plus répandues et connues on peut citer notam­ment :

– le sectarisme,

– l'individualisme,

– l'opportunisme,

– l'aventurisme-putschisme.

Des débats entre groupes "bordiguistes" : une évolution significative du milieu politique prolétarien

L'offensive développée par la bourgeoisie contre le communisme et contre les minori­tés révolutionnaires dispersées qui existent aujourd'hui, est pour la classe dominante une question de vie ou de mort. La survivance de ce système en proie à des convulsions inter­nes toujours plus profondes dépend de l'élimination de toute possibilité de matura­tion d'un mouvement révolutionnaire – dans la reprise de la lutte du prolétariat – qui vise à détruire ce système pour instaurer le com­munisme. Pour atteindre cet objectif, la bourgeoisie doit discréditer, isoler et donc anéantir politiquement, sinon physiquement, les avant-gardes révolutionnaires qui sont indispensables pour le succès de l'entreprise révolutionnaire du prolétariat.

6° congrès du Partito Comunista Internazionalista - Un pas en avant pour la Gauche Communiste

Dans le n° 13 de Prometeo, le Partito Comunista Internazionalista – Battaglia Co­munista (PCInt) a publié les docu­ments élaborés pour son 6e congrès.

Le congrès est l'acte le plus important dans la vie d'une organisation révolu­tionnaire. C'est l'organe souverain qui décide collecti­vement des orientations, des analyses et des positions program­matiques et organisation­nelles.

Les conférences internationales de la Gauche Communiste (1976-1980) - Leçons d'une expérience pour le milieu prolétarien

Il y a 25 ans, en mai 1980, le cycle des conférences internationales de la Gauche communiste, qui avait démarré sur l’initiative du Parti Communiste Internationaliste (PC Int, Battaglia Comunista) quelques années plus tôt, se terminait dans le désordre et la confusion, à la suite d’une motion sur le parti proposée par Battaglia Comunista et la Communist Workers' Organisation. Cette motion avait expressément comme dessein d’exclure le CCI à cause de sa position prétendument "spontanéiste" sur la question de l’organisation. Ces conférences ont été saluées par le CCI en tant qu’avancée positive pour sortir de la dispersion et des malentendus entre groupes qui avaient été la plaie du milieu prolétarien international. Elles représentent encore une expérience valable dont la nouvelle génération de révolutionnaires qui apparaît aujourd’hui peut tirer beaucoup de leçons et il est important pour cette nouvelle génération de se réapproprier les débats qui se sont déroulés dans les conférences et autour de celles-ci. Cependant, nous ne pouvons ignorer les effets négatifs qu’a eus la façon dont elles ont été interrompues. Un rapide coup d’œil sur le piteux état du milieu politique prolétarien aujourd’hui montre que nous subissons toujours les conséquences de cet échec à créer un cadre organisé pour un débat fraternel et une clarification politique parmi les groupes appartenant à la tradition de la Gauche communiste.

Polémique avec le BIPR : Une politique opportuniste de regroupement qui ne conduit qu'à des "avortements"

Dans le précédent article de cette série ("Le Nucleo Comunista Internacionali, un effort de prise de consience du prolétariat en Argentine", Revue Internationale n° 120), nous avons retracé la trajectoire d’un petit noyau d’éléments révolutionnaires en Argentine regroupés dans le "Nucleo Comunista Internacional" (NCI).

Les fractions de gauche et la discipline organisationelle

Dans un article précédent (Revue internationale n°108), nous avons décrit l'émergence des fractions de gauche qui ont combattu la dégénérescence des anciens partis ouvriers, en particulier celle du SPD (Parti social-démocrate d'Allemagne) qui avait soutenu l'effort de guerre de son capital national en 1914, et celle du Parti communiste russe et de la Troisième internationale au fur et à mesure qu'ils se transformaient en instruments de l'Etat russe avec la défaite progressive de la révolution d'octobre.

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