La question nationale

Dans la période de décadence du capitalisme, il n'est plus possible pour la classe ouvrière de soutenir de quelque manière que ce soit tout soi-disant mouvement de "libération nationale". Tous les Etats, quels qu'ils soient, sont impérialistes.

"Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes"

Ici, nous ne voulons pas nous occuper du passé de la question -quoique cela en vaudrait la peine- mais de l'application pratique, actuelle du mot d'ordre et de ses conséquences directes : lutte d'émancipation nationale. Le mot d'ordre du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" et le principe que la lutte d'émancipation nationale est "progressiste" sont choses couramment admises et revendiquées comme "position" par des courants politique de "gauche" : trotskistes, anarchistes et leurs satellites.

IRA: Soldats de l'impérialisme

L'article que nous republions ici est d'abord paru en 1978; il établit le cadre dans lequel les luttes "libération nationale" doivent être considérées, à travers l'exemple de la lutte pour la "libération nationale" de l'Irlande, et de la guerre civile qui en a résulté.

L’insurrection de Dublin en 1916 et la question nationale

Tout au long de la seconde moitié du 19ème siècle, le soutien à la cause de l'indépendance nationale irlandaise et polonaise avait été une donnée du mouvement ouvrier européen. Mais le déclenchement de la guerre mondiale en 1914 devait consacrer la prise en compte de changements de la situation mondiale invalidant les anciennes positions.

courrier d'un lecteur : les revendications nationales et démocratiques, hier et aujourd'hui

Nous avons échangé récemment une correspondance avec un lecteur de Montreal (Canada) qui nous a conduits à présenter une nouvelle fois notre vision sur les luttes de "libération nationale" que nous avons largement traitée dans nos publications mais également celle, plus générale, des "revendications démocratiques" qui n'avait pas fait l'objet, jusqu'à présent, de texte développé spécifique de notre part.

Sur la question nationale : (réponse a «Solidarity »)

Ce texte a été rédigé pour être publié dans le milieu révolutionnaire en Scandinavie. En effet, des camarades d'Oslo (Norvège) avaient l'intention de publier un texte de Solidarity qui s'intitule "Le Tiers-mondisme et le Socialisme" et ils nous ont demandé une réponse critique à ce texte. Puis­que vraisemblablement,  ce projet ne s'est pas réalisé jusqu'à présent, nous jugeons utile de publier ce texte nous-mêmes dans notre presse.

A propos du film "Indigènes" : comment la bourgeoisie déverse son poison nationaliste

Jusqu’à présent la seule épopée cinématographique traitant de la Seconde Guerre mondiale, côté français, était contenue dans la pitoyable trilogie des aventures de la 7e compagnie ("perdue"…  "retrouvée"…"au clair de lune"). Autant dire qu’avec Indigènes, soulagement pour la classe dominante française, le coq gaulois retrouve le plein éclat de ses 3 couleurs et, comme un second souffle, un deuxième chant national, Le chant des tirailleurs.

Sean O’Casey et le soulèvement nationaliste irlandais de Pâques en 1916

Cette année, la République irlandaise a commémoré  les 90 ans du soulèvement nationaliste de Pâques en 1916. Avec le temps, la façon dont cet événement est célébré a changé. De nos jours, il est présenté comme le socle fondateur de la fierté nationale et c'est un jour de liesse pour la bourgeoisie irlandaise : il représenterait le prétendu Tigre indomptable celtique. Le "sacrifice du sang"  de nombreux patriotes irlandais, et non pas l’exploitation sans merci de la force de travail des prolétaires sur toute la planète, est mis en avant comme étant la cause du "miracle" des hauts niveaux de croissance de l’économie irlandaise moderne.

Retrait israélien de Gaza : une logique guerrière

Le 17 août dernier a commencé, à grands renforts de publicité, le retrait israélien de la bande de Gaza. Pour l'occasion, les médias bourgeois nous ont abreuvés de reportages. Aux Palestiniens en liesse étaient opposés des colons israéliens effondrés de devoir quitter leurs lieux d’habitation. Malgré des intérêts impérialistes et guerriers différents, le message que veut faire passer la bourgeoisie des grandes puissances est clair : "C’est un pas vers la paix."

10 ans après Srebrenica : la bourgeoisie commémore ses crimes

Dans l’interminable liste des anniversaires macabres viennent de prendre place, le 11 juillet dernier, les 10 ans du massacre de Srebrenica, perpétrés au cours de la guerre dans les Balkans de 1991-1996.

Lors de ce conflit, les principales puissances impérialistes régleront leurs comptes par cliques slaves interposées afin de défendre leurs intérêts nationaux respectifs.

Débat avec le BIPR : La lutte de la classe ouvrière dans les pays de la périphérie du capitalisme

Le BIPR a publié des “ Thèses sur la tactique communiste dans les pays de la périphérie capitaliste ”, dans lesquelles il expose sa position sur l’existence d’une division entre pays centraux et pays périphériques dans le capitalisme, et les conséquences que cela entraîne sur la lutte de classes entre prolétariat et bourgeoisie. Elles tentent de fournir une réponse à plusieurs questions concernant la question nationale et le prolétariat

Guerre sans fin au Moyen-Orient : Le véritable responsable, c'est le capitalisme

Tous les grands bourgeois de ce monde capitaliste nous ont invités à commémorer avec eux le soixantième anniversaire du débarquement en Normandie du 6 juin 1944. Les Bush, Schröder, Chirac, Blair, Poutine�, dans un même élan, alliés ou ennemis d'hier, dans une unité qui se voulait émouvante, nous ont invité à ne pas oublier ce qui fut, d'après eux, une épopée héroïque pour la défense de la liberté et de la démocratie.

Réponse au MLP (Russie) : Révolution socialiste du prolétariat contre 'Droit des nations a l'autodétermination'

Dans de précédents numéros de la Revue Internationale (1) nous avons publié un nombre important de courriers échangés avec le Marxist Labour Party en Russie. L'axe principal de cet échange portait sur nos désaccords à propos du problème de la décadence du capitalisme et de ses implications pour certaines questions-clés, en particulier celles de la nature de classe de la révolution d'Octobre et du problème de la "libération nationale".

'Révolution' serbe : une victoire de la bourgeoisie

Au moment où nous bouclons ce numéro, la situation connaît un nouveau soubresaut dans l'ex-Yougoslavie à propos duquel nous tenons à prendre position immédiatement - c'est notre responsabilité d'organisation révolutionnaire du prolétariat qui l'exige -, même si cette prise de position ne peut être que brève. Nos lecteurs peuvent être sûrs que nous allons développer très rapidement notre analyse, et notre intervention etre intervention en générale, sur cette question en particulier à travers nos différentes publications territoriales.

Ainsi

Moyen-orient, Macédoine, Irlande... A bas tous les nationalismes !


Les conflits meurtriers continuent à ravager la planète. Les belles promesses sur un "monde de paix" faites en 1990, à la suite de l'effondrement du bloc de l'Est, sont bien loin de correspondre à la réalité. Au contraire, l'humanité s'enfonce dans une barbarie guerrière permanente.
 

Bilan de 70 années de luttes de « libération nationale » 3e partie

Des nations mort-nées

Tout au long du 20e siècle, toutes les « nouvelles nations », à peine née, sont déjà moribondes.

Au début de ce siècle, il y avait à peine 40 Etats indépen­dants dans le monde. Aujourd'hui, ils sont 169, aux­quels il faut ajouter les quelques 20 nouveaux Etats surgis dernièrement de l'explosion de l'URSS et de la Yougoslavie.

Bilan de 70 années de luttes de « libération nationale » 2eme partie

II. Au 20e siècle, la « libération nationale », maillon fort de la chaîne impérialiste

Marx disait que la validité d'une théorie se démontre dans la pratique. Soixante dix ans d'expériences tragiques pour le prolétariat ont tranché clairement le débat sur la question natio­nale en faveur de la position de Rosa Luxemburg, développée par la suite par les groupes de la Gauche Communiste et surtout par Bilan, Internationalisme et notre Courant.

Le prolétariat : une classe d’immigrés

Avec l'effondrement du bloc de l'Est, ce sont maintenant des vagues gigantesques d'immigrés fuyant la misère, la famine, les massacres, qui vont venir inonder les Etats d'Europe occidentale comme on le voit déjà en Allemagne et en Italie. Face à cette menace de déstabilisation et d'extension du chaos à la vieille Europe industrialisée, toute la bourgeoisie d'Europe occidentale s'efforce aujourd'hui non seulement d'endiguer cette "invasion" d'immigrés par des mesures musclées de fermetures des frontières, mais encore de faire adhérer la classe ouvrière à sa sinistre politique de défense du capital national. En déchaînant une gigantesque campagne anti-immigrés, qui alimente les pires idéologies bourgeoises tels le racisme, la xénophobie, le nationalisme, le "chacun pour soi", la classe dominante ne vise qu'un seul but : empêcher le prolétariat d'affirmer sa solidarité et son unité de classe internationales, en cherchant à la diviser entre ouvriers immigrés et ouvriers autochtones. En semant l'illusion que ces derniers auraient quelque chose à sauvegarder, à défendre contre tous ces miséreux venus de l'Est ou d'ailleurs, tout ce battage idéologique s'efforce de leur faire oublier que la situation d'immigrés fait partie de l'être-même de la classe ouvrière, de la misère de sa propre condition de classe exploitée.

 

Bilan de 70 années de luttes de « libération nationale » 1ere partie

I. La vague révolutionnaire mondiale de 1917-23 affaiblie par le soutien aux mouvements de « libération nationale »

La tragédie kurde est la énième manifestation de la barbarie sanglante déchaînée au nom de la soi-disant « libération nationale des peuples ». Des Etats-Unis à la Grande-Bretagne, de la Turquie à l'Iran, tous les di­vers impérialismes qui ont participé à la bou­cherie guerrière du Golfe ont, peu ou prou, poussé les Kurdes au soulèvement armé au nom de la « libération nationale », et nous pou­vons aujourd'hui voir comment ils laissent Saddam Hussein les massacrer, les précipiter dans l'exil et perpétrer un nouveau génocide.

Les conceptions fausses du courant conseilliste sur la nature et le rôle du Parti Bolchevique

Une défense du caractère prolétarien de la révolution d'Octobre ne serait pas complète si elle ne traitait pas également de la nature du parti bolchevik qui en fut un des principaux protagonistes. Comme pour la révolution elle-même, la nature de ce parti ne fit pas de doute pour l'ensemble des courants révolutionnaires au moment des événements. Ce n'est qu'ultérieurement que l'idée d'un parti bolchevik non prolétarien s'est développé ailleurs que chez Kautsky et la social-démocratie.

Les communistes et la question nationale 3ème partie

Le débat pendant la vague révolutionnaire et les leçons pour aujourd'hui

Dans de précédents articles, nous avons examiné les débats qui se sont menés parmi les communistes au sujet  des  rapports  entre  la  révolution  prolétarienne  et  la  question  nationale

- à la veille de la décadence capitaliste sur la question de savoir si les révolutionnaires devaient défendre "le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" (voir la Revue Internationale No 34) ;

- durant la première guerre mondiale, dans la Gauche de Zimmerwald, sur les implications des nouvelles conditions de la décadence pour le vieux "programme minimum" de la social-démocratie et de la nature de classe des guerres nationales (voir Revue Internationale No 37).

Les communistes et la question nationale (1900-1920) 2ème partie

Le débat pendant la guerre impérialiste

Dans le premier article de cette série, paru dans le numéro 34 de la Revue Internationale , nous avons examiné l'attitude des communistes sur la question nationale à l'aube de la décadence du capitalisme et notamment le débat entre Lénine et Rosa Luxemburg sur la question du soutien de la classe ouvrière au "droit des nations à 1'auto-détermination".

Les communistes et la question nationale (1900-1920) 1ere partie

Débat sur la question nationale a l'aube de la décadence 

"Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !". Cet appel qui terminait le Manifeste Communiste rédigé par Marx et Engels en 1848 n'était pas une simple exhortation généreuse, mais il exprimait une des condi­tions vitales pour la victoire et 1'émancipation de la classe ouvrière. Dès sa naissance, le mouvement de la classe ouvrière s'affirme comme mouvement d'une classe internationale contre les frontières na­tionales au sein desquelles se développe la domination de la classe capitaliste sur le prolétariat.

Chine – Pakistan, la fin des illusions

C’est une banalité que de dire qu’une des conditions fondamentales de l’émancipation du prolétariat est une conscience nette et claire des buts à atteindre et des moyens à mettre en œuvre ; que cette prise de conscience est le produit de la lutte de classe, mais qu’elle passe aussi par la destruction de toutes les illusions, de tous les mythes secrétés par la classe dominante et qui encombrent l’esprit des travailleurs.

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