La décadence du capitalisme

Ceuta, Mellila : L'hypocrisie criminelle de la bourgeoisie démocratique

Loin d’être une spécificité hispano-marocaine, la répression des émigrants à Ceuta et Melilla est le dernier épisode d’une longue liste d’horreurs que le capitalisme fait subir à cette partie la plus pauvre de la population. Des milliers d’émigrants se noient chaque année dans le détroit de Gibraltar. Autant, sinon plus, sont violemment réprimés et parqués dans des camps de transit pour avoir voulu, à bord d’embarcations de misère tenter de rejoindre l’Europe, via la Sicile, les Canaries et plus récemment Chypre et Malte. Les champions des "droits de l’homme", France et Angleterre ne sont pas en reste, comme le montre la fermeture conjointe du centre de Sangatte dans le Pas-de-Calais laissant des centaines de réfugiés dans le dénuement le plus total, de même que la promesse de Sarkozy de renvoyer 24 000 sans papiers par charter d’ici la fin 2005 ou les négociations en cours que mène la France pour que la Libye ouvre des camps de transit, comme au Maroc, en Algérie ou encore en Ukraine et Moldavie.

La théorie de la décadence au coeur du matérialisme historique (V)

Dans le premier article de cette série publié dans le n°118 de cette revue, nous avons montré en quoi la théorie de la décadence constitue le coeur même du matérialisme historique dans l'analyse de l'évolution des modes de production chez Marx et Engels. C'est à ce titre que nous la retrouverons au centre des textes programmatiques des organisations de la classe ouvrière. Dans le second article, paru dans le n°121 de la Revue Internationale, nous avions vu que les organisations du mouvement ouvrier du temps de Marx, de la 2e Internationale, des gauches marxistes au sein de cette dernière ainsi que de la 3e Internationale - ou Internationale communiste (IC), ont fait de cette analyse l'axe général de leur compréhension de l'évolution du capitalisme afin de pouvoir déterminer les priorités de l'heure. En effet, Marx et Engels ont toujours très clairement exprimé que la perspective de la révolution communiste dépendait de l'évolution matérielle, historique et globale du capitalisme. L’IC, en particulier, fera de cette analyse la trame générale de compréhension de la nouvelle période qui s'est ouverte avec l'éclatement de la Première Guerre mondiale. Tous les courants politiques qui la constitueront reconnaîtront dans le premier conflit mondial la marque de l'entrée du système capitaliste dans sa phase de décadence. Nous poursuivons ici notre survol historique des principales expressions du mouvement ouvrier en examinant un peu plus précisément les prises de position politiques particulières de l'IC sur les questions syndicale, parlementaire et nationale par rapport auxquelles l'entrée du système dans sa phase de déclin a eu des implications très importantes.

Le terrorisme est une arme de guerre

Pendant trois semaines en juillet, le monde a tremblé face à une vague d'attentats meurtriers d'une fréquence sans précédent, de Londres à Charm El-Cheikh et en Turquie. A ceux-là s’ajoutent les bombes explosant quotidiennement en Irak, en Afghanistan, au Liban ou au Bengladesh. Les Etats et leurs gouvernements cherchent à nous faire croire qu'ils combattent le terrorisme et qu'ils sont capables de protéger les populations des attentats. Quels mensonges !

Accidents d'avion à répétition : le profit capitaliste tue massivement

La multiplication des accidents d'avion (6 en 2 mois, 330 morts…) cet été ne sont nullement imputables à une quelconque loi des séries, à la fatalité comme le prétendent chaque fois les médias, pas plus qu'à des erreurs humaines comme le concluent la plupart des commissions d'enquête ordonnancées par la suite.

Exécution sommaire dans le métro de Londres

Vendredi 22 juillet, à 10 heures du matin, des policiers ont abattu froidement, de 5 balles de révolver tirées à bout portant, Jean-Charles de Menezes, un électricien brésilien de 27 ans. Le crime de ce jeune ouvrier, qui lui a valu cette exécution sommaire : se trouver au mauvais endroit au mauvais moment et, peut être (car on peut toujours douter de la version officielle), d'avoir pris la fuite devant un groupe de policiers menaçants qui l'avaient pris pour quelqu'un d'autre.

Attentats terroristes de Londres

« Dirigeants du monde », « terroristes internationaux » :

Ils sont tous responsables du massacre des ouvriers.

Qui sont les premières victimes des attentats terroristes dans le centre de Londres le 7 juillet 2005 ? Comme à New York en 2001 et à Madrid en 2004, les bombes visaient délibérément les ouvriers, les gens qui s'entassent dans les métros et les bus pour aller au travail.

Massacres de Beslan, continuation du chaos en Irak... Un nouveau pas dans la décomposition du capitalisme

L’évolution récente du capitalisme plonge le monde dans "un effroi sans fin", dans une succession folle d’attentats, d'enlèvements, de prises d’otages, de bombardements, de tueries. En Irak, cela atteint des sommets à un niveau à peine imaginable il y a quelques années. Mais le reste du monde, dans ses zones les plus stratégiques en particulier, n'est pas épargné pour autant. La tuerie féroce de Beslan en Ossétie du Nord, en Russie, en constitue un horrible témoignage. La gravité de la situation est telle qu’à l’heure actuelle parler de chaos n’est pas réservé à "quelques catastrophistes" mais est devenu un sujet de plus en plus présent dans les médias et les milieux politiques.

Crise économique : trente ans de crise ouverte du capitalisme (II. les années 1980)

Dans le numéro précédent de la Revue internationale, nous avons vu que le capitalisme, confronté depuis 1967 à la réapparition de la forme ouverte de sa crise historique, a déployé les moyens d'intervention de l'Etat dans l'économie pour tenter de ralentir et de reporter ses effets les plus nocifs vers les pays plus périphériques, vers les secteurs les plus faibles du capital et, évidemment, sur l'ensemble de la classe ouvrière. Nous avons analysé l'évolution de la crise et la réponse du capitalisme pendant les années 1970. Nous allons voir maintenant cette évolution tout au long des années 1980. Cette analyse nous permet de comprendre pourquoi la politique menée par les Etats, c'est-à-dire « la politique d'accompagnement de la crise pour provoquer une chute lente et échelonnée », n'a apporté aucune solution sinon celle d'aggraver de plus en plus les contradictions de fond du capitalisme.

13° congrès du C.C.I. : résolution sur la situation internationale

Le 20e siècle a vu l’entrée du système capitaliste dans sa phase de décadence marquée par la Première Guerre mondiale et par la première tourmente révolutionnaire internationale du prolétariat qui a mis fin à cette guerre et qui a engagé le combat pour une société communiste.

La question chinoise (1920 - 1940) : la Gauche Communiste contre la trahison de l'Internationale Communiste dégénérée

Nous avons déjà publié une série d’articles sur la Chine dite communiste où nous avons montré la nature contre révolutionnaire du maoïsme . Si nous revenons ici sur le combat qu’a mené le prolétariat chinois, durant les années 1920, jusqu’à la terrible défaite qu’il a subie notamment à Shanghaï et à Canton, c’est non seulement parce qu’il a été significatif de l’évolution du rapport de forces entre bourgeoisie et prolétariat au niveau international mais aussi parce qu’il a joué un rôle important dans le mouvement révolutionnaire même par les combats politiques déterminants qu’il a occasionnés en son sein.tous les révolutionnaires dans le monde. En effet, à cette date, les événements en Chine sont en train de marquer la fin de la vague révolutionnaire mondiale pendant que le stalinisme s’impose de plus en plus au sein de l’Internationale communiste (IC).

Irak, Kosovo, accords de Wye Plantation : l'offensive américaine aggrave le chaos et la barbarie impérialiste

Durant quatre jours, du 16 au 19 décembre 1998, l’Irak a reçu plus de missiles de croisière que durant toute la guerre du Golfe en 1991. Après les menaces non suivies d’effet de février et novembre 1998, les Etats-Unis sont passés à l’acte en déchaînant un nouvel enfer sur une population irakienne déjà victime de la terrible guerre de 1991 et de «sanctions» qui sont synonymes de famines, de maladies et d’une misère quotidienne ayant dépassé les limites du supportable. Au moment de l’effondrement du bloc russe en 1989, le président Bush avait annoncé un «nouvel ordre mondial fait de paix et de prospérité». Depuis nous avons eu un chaos croissant, encore plus de guerres et une extension sans précédent de la misère de par le monde. Les récents bombardements sur l’Irak le confirment une nouvelle fois. Ils confirment également ce que nous avons écrit dans l’article qui suit et qui a été rédigé avant ces derniers bombardements : «Une spirale de destruction dans laquelle la force armée employée par les Etats-Unis dans la défense de leur autorité tend à devenir plus fréquente et massive, les résultats politiques de ces efforts plus discutables, la généralisation du chaos et du militarisme plus certaine, l’abandon des règles de jeu communes plus prononcé.»

Crise économique : trente ans de crise ouverte du capitalisme (I. les années 1970)

Le capitalisme a subi depuis trente ans de nombreuses convulsions économiques qui ont systématiquement démenti les discours de la classe dominante vantant la «bonne santé» et la pérennité de son système d’exploitation. Nous nous bornerons à rappeler entre autres les récessions de 1974-75, de 1980-82, celle particulièrement sévère de 1991-93 ainsi que les cataclysmes boursiers en octobre 1987 et l’effet « Tequila » au Mexique en 1994. La série de catastrophes économiques qui s’accumulent depuis août 1997, avec l’effondrement de la monnaie thaïlandaise, la débâcle des « tigres » et des « dragons » asiatiques, la purge brutale des bourses mondiales, la banqueroute en Russie, la situation extrêmement délicate au Brésil et dans d’autres pays « émergents » d’Amérique Latine et surtout l’état gravissime dans lequel se trouve le Japon (2e puissance mondiale) sont à ce jour l’événement le plus grave de la crise historique du capitalisme et l’éclatante confirmation de l’analyse marxiste, mettant en évidence la nécessité objective de la destruction du capitalisme et de la révolution prolétarienne mondiale.

Crise économique : toujours plus profond dans l'abime

La plongée dans une récession ouverte qui sera encore plus profonde que les précédentes ‑ certains parlent même de «dépression» - est en train de faire taire les discours sur une croissance économique durable promise par les «experts». Selon ces derniers, l’effondrement en cascade des pays du sud-est asiatique à partir de l’été 1997 n’aurait dû être qu’un accroc sans grande conséquence pour l’économie des pays développés. Depuis, de la Russie au Brésil, du Venezuela au Japon, «l’heure est aux révisions déchirantes» et c’est bien une lame de fond qui vient frapper au coeur même des grandes puissances capitalistes.

Berlin 1948 : en 1948, le pont aérien de Berlin cache les crimes de l'impérialisme allié

A de nombreuses reprises, dans notre presse, nous avons dénoncé les mas­sacres et les crimes des « grandes dé­mocraties » et mis en relief la co-res­ponsabilité des « alliés » et des nazis dans l'holocauste (Revue internationale n° 66 et 89).

Contrairement à ce que la propagande mensongère de la bourgeoisie met en avant – répétant inlassablement que la Seconde Guerre mondiale a été un combat en­tre les « forces du bien », « démocratiques et humanistes », et le « mal absolu », nazi et totalitaire –, celle-ci fut l'affrontement sanglant entre intérêts impérialistes rivaux et antagoni­ques tout aussi barbares et meurtriers les uns que les autres.

Conflits impérialistes : un nouveau pas dans le chaos

Durant le dernier été, il n'y a pas eu de pause dans les convulsions du monde capitaliste. Bien au contraire, comme cela est arrivé fréquemment au cours des dernières années, la période esti­vale a été marquée par une aggravation brutale des conflits impérialistes et de la barbarie guer­rière. Attentats contre deux ambas­sades des États-Unis en Afrique, bombardements américains en Af­gha­nistan et au Soudan faisant suite à ces attentats, rébellion au Congo, avec une forte participation des pays du voisi­nage, contre le tout nouveau régime de Kabila, etc. Tous ces nouveaux événe­ments sont venus se surajouter à la multitude de con­flits armés qui dévas­tent le monde mettant en relief une nou­velle fois le chaos sanglant dans lequel s'en­fonce toujours plus la société hu­maine sous la domination du capita­lisme.

Après l'Asie, la Russie et l'Amérique latine - le catastrophe économique atteint le coeur du capitalisme

La crise financière qui s'était décla­rée il y a un peu plus d'un an en Asie du sud-est est aujourd'hui en train de prendre sa véritable ampleur. Elle a connu un nouveau rebond au cours de l'été avec l'effondrement de l'économie russe et des convulsions sans précédent dans les « pays émergents » d'Amérique la­tine. Mais ce sont maintenant les princi­pales métropoles du capitalisme, les pays les plus développés d'Europe et d'Amérique du nord qui se retrou­vent en première ligne avec une chute continue de leurs indices boursiers et des prévi­sions de crois­sance sans cesse revues à la baisse.

Euro : l'aiguisement des rivalités capitalistes

La réunion au sommet des chefs d'Etat de l'Union Européenne début mai 1998 avait pour but de couronner dignement l'introduc­tion de la monnaie commune, l'Euro. Ceux-ci étaient venus à Bruxel­les pour célébrer leur victoire sur l'« égoïsme nationaliste ». Auparavant, le chancelier allemand Helmut Kohl nous avait assuré que la nouvelle mon­naie incarne surtout la paix en Europe pour le prochain siècle et en particulier le dépas­sement de la rivalité historique meurtrière entre l'Allemagne et la France.

Crise économique - De la crise des pays "emergents" asiatiques au nouvel effondrement de l'économie mondiale

Nous publions ici le rapport sur la crise adopté lors du 12e Congrès du C.C.I. Ce rapport avait été rédigé en janvier 1997 et sa discussion dans toute notre organisation a servi de base à l'adoption à ce même congrès de la résolution sur la situation internatio­nale que nos lecteurs ont pu lire dans le n° 90 de cette revue. Depuis la ré­daction de ces documents, le développement de la crise économique du capital a été dra­matique­ment illustré par les soubresauts fi­nanciers qui ont affecté d'abord les désor­mais ex-“ dragons ” asiatiques à partir de l'été 1997, pour finalement s'étendre à toutes les places financières du monde, de l'Amérique Latine aux pays d'Europe de l'est, du Brésil à la Russie, jusqu'aux grandes puissances indus­trielles : Etats-Unis, Europe occidentale et surtout Japon.

Perspective Internationaliste décroche un nouvel oscar du bétisier politique

Dans le n°28 de sa revue, datée de mai 1995, nous avions eu droit, de la part du « groupe » Perspective Internationaliste (PI), à un panégyrique des capacités décu­plées du capitalisme depuis le début de ce siècle et plus particulièrement dans toute la région de l'Asie de l'est.

Rapport sur la crise économique au 12° congrès du C.C.I.

Depuis 1989, les proclamations de la bour­geoisie sur la fin du communisme n'ont cessé de faire grand bruit. On nous a dit et répété que l'effondrement des régimes « communistes » était la preuve de l'impos­sibilité de créer une forme de société supé­rieure au capitalisme. On nous pousse aussi à croire que les pré­dictions du marxisme sur la désintégra­tion inévitable de l'économie capitaliste sont fausses et qu'elles ne sont justes que pour le marxisme lui même. Après tout, l'histoire n'a pas été témoin de l'ef­fondrement du capitalisme mais de celui du socialisme !

Les falsifications de la révolution de 1917 - Le mensonge communisme = stalinisme = nazisme

Après huit années d'une campagne de propa­gande intensive dédiée à la prétendue « mort du communisme », la bourgeoisie mondiale a répondu au 80e anniversaire de la révolu­tion russe d'octobre 1917 en simulant une grande indifférence et un désintérêt pour les évènements révolutionnaires de l'époque. Dans la plupart des pays, y compris en Russie même, cet anniversaire a été relégué à la seconde ou à la troisième place des in­formations télévisées. Le lendemain, la presse commentait l'événement en déclarant que la révolution russe avait perdu toute valeur pour le monde actuel et ne comportait désormais d'intérêt que pour les historiens.

Sétif 1945, Madagascar 1947, les atrocités de la bourgeoisie française.

Il y a 60 ans, le 8 mai 1945, jour même de l'armistice qui signait la victoire pour les Alliés, la "victoire de la liberté et de la démocratie" sur le nazisme, l'Etat français déchaînait ses forces de répression en Algérie, dans le Constantinois, à l'est du pays. La perspective de retrouver un monde en paix était déjà devenue une pure illusion. La barbarie n'était pas morte, elle ne s'était pas éteinte avec la chute du nazisme mais était bel et bien le pain quotidien du monde capitaliste dont les Etats démocratiques, avec leurs appétits impérialistes insatiables, étaient les plus gros consommateurs.

La théorie de la décadence au coeur du matérialisme historique (IV)

Dans le premier article de cette série publié dans le n°118 de la Revue internationale nous avons vu en quoi la théorie de la décadence constitue le coeur même du matérialisme historique dans l’analyse de l’évolution des modes de production chez Marx et Engels. C’est à ce titre que nous la retrouverons au centre des textes programmatiques des organisations de la classe ouvrière.

Commémorations de 1945 - La barbarie de la Seconde Guerre mondiale est un produit du capitalisme

L'année 2005 est riche en anniversaires macabres. La bourgeoisie vient de célébrer l'un d'entre eux, les 60 ans de la libération des camps de concentration nazis, avec un faste qui a surpassé les cérémonies de son cinquantenaire. On ne s'en étonnera pas dans la mesure où l'exhibition des crimes monstrueux du camp qui est sorti vaincu de la Seconde Guerre mondiale a, depuis soixante ans, constitué le plus sûr moyen d'absoudre les Alliés des crimes contre l'humanité qu'ils ont commis eux aussi, et de présenter les valeurs démocratiques comme garantes de la civilisation face à la barbarie.

Les frais improductifs

Il n'y a pas que l'armement qui soit une industrie improductive pour le capital. La décadence du capitalisme depuis 1914 est caractérisée par le développement vertigineux de toute une série d'activités économiques improductives. Toutes ces dépenses ont ceci de commun qu'elles ont une même raison d'être : PALLIER AUX DIFFICULTÉS CROISSANTES QUE RENCONTRE DANS TOUS LES DOMAINES LE SYSTÈME ÉCONOMIQUE POUR CONTINUER A SE REPRODUIRE.

Les crises de la période de décadence

Après le ralentissement de la croissance des forces produc­tives, il nous faut voir si l'on retrouve dans le capitalisme depuis 1914 et surtout depuis 1945, cette condamnation aux crises de plus en plus intenses et étendues (la seconde carac­téristique de la décadence économique d'une société). Ceci nous amènera à analyser la question de la production mili­taire et, à travers elle, le problème plus général du travail impro­ductif

Conclusion

Arrivé au terme de cette étude, le problème est loin d'être épuisé, et nombreuses demeurent les questions qui n'ont pu être approfondies ici.

La Décadence du Capitalisme - Introduction

Pour savoir si la révolution socialiste est possible et né­cessaire aujourd'hui, pour définir les bases historiques du programme et de la stratégie du prolétariat dans l'époque actuelle, nous devons poser la question de la décadence du capitalisme.

Les problèmes du contenu du socialisme, de la nature des syndicats, des politiques de frontisme, de la nature des luttes de libération nationales, sont étroitement liés à l'analyse de la décadence du capitalisme.

Quel développement des forces productives ?

Pour qu'une forme sociale fondée sur des rapports nou­veaux puisse être viable, il faut que l'évolution correspon­dante se soit produite au niveau des forces productives. Si ces forces ne sont pas "suffisamment" développées, il n'existe aucune possibilité objective pour que le nouveau système de production naisse et demeure.

Le problème est de déterminer quel est le contenu de ce "suffisamment développé", quel est ce maximum de forces productives "que l'ancienne société ... est assez large pour contenir" et qui une fois atteint rend possible et nécessaire l'avènement d'une nouvelle société.

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