Interventions

L'activité du CCI. Le CCI intervient dans la mesure de ses forces dans tous les aspects de la lutte de classe

Réunion publique du BIPR à Paris (2e partie) - Le vide politique et l'absence de méthode du BIPR

Dans la première partie de cet article consacré à la réunion publique du BIPR qui s'est tenue à Paris le 2 octobre sur le thème "Pourquoi la guerre en Irak ?" (et que nos lecteurs peuvent consulter sur notre site Internet), nous avons mis en évidence comment la politique de regroupement sans principe du BIPR avait conduit cette organisation de la Gauche communiste à se laisser prendre en otage par un groupe parasitaire (auto-proclamé "Fraction Interne du CCI"). Dans la seconde partie de cet article, nous rendons compte du débat qui s'est déroulé sur la question de la guerre en Irak.

Nous avons toujours affirmé (notamment dans notre presse) l’absolue nécessité pour les organisations se réclamant des courants de la Gauche communiste de mener un débat public, de confronter leurs positions réciproques afin que les éléments à la recherche d'une perspective de classe puissent se faire une idée claire des différentes positions existant au sein du camp prolétarien.

Réunion publique du CCI à Buenos Aires - Un lieu de débat prolétarien

Nous publions ci-dessous une synthèse de la réunion publique que le CCI a pu tenir à Buenos Aires en août 2004 grâce au NCI d'Argentine (dont nous avons publié plusieurs contributions dans notre presse). Malgré leurs faibles forces et les conditions extrêmement difficiles dans lesquels ils se trouvent, ces camarades se sont impliqués activement dans le débat, notamment pour défendre les positions de base du camp prolétarien.

Un débat entre révolutionnaires à Berlin - Les causes de la guerre impérialiste (2)


Nous publions ci-dessous la deuxième partie du compte-rendu d’une réunion publique du Bureau International pour le Parti Révolutionnaire (BIPR) qui s’est tenu le 15 mai à Berlin, à laquelle le CCI a participé, et qui portait sur les causes de la guerre impérialiste.

Débat prolétarien - Salut au forum de discussion internationaliste de Russie

L’initiative de mettre en place un forum de discussion internationaliste a été prise par trois organisations (le Courant Communiste International, l’organisation de Moscou de la Confédération des anarcho-syndicalistes révolutionnaires – Russie - et le Groupe des collectivistes prolétariens révolutionnaires – Russie ). Le premier sujet soumis à la discussion a été celui des leçons à tirer de la défaite de la Révolution d’Octobre.

Tract du CCI en Allemagne - La réponse à la crise capitaliste : la solidarité ouvrière

Le patronat semble avoir obtenu ce qu’il recherchait. Des millions de salariés ont été envoyés en vacances avec la nouvelle que la plus grande compagnie européenne industrielle, sur le site de Mercedes à Stuttgart-Sindelfingen, est en train de faire des économies sur les coûts de production, à hauteur d’un demi-million d’euros, aux dépens de ses employés. On veut nous faire bien savoir que, même là où les entreprises ont fait des profits, les ouvriers sont impuissants face au chantage à la délocalisation de la production et sous la menace de licenciements massifs. Pendant la période des vacances, nous sommes supposés nous résigner devant l’obligation de travailler plus pour des salaires moindres. Précisément au moment où les forces ouvrières sont dispersées pendant les vacances d’été, où, dans l’isolement, le sentiment d’impuissance est particulièrement ressenti, ils veulent nous faire croire qu’une brèche a été ouverte. Une brèche aux dépens des ouvriers qui ne concerne pas que les ouvriers de Daimler-Chrysler, mais tous les esclaves salariés.

Fête de "Lutte ouvrière" 2004 : Comment embrouiller la conscience des prolétaires

Aujourd'hui, l'accumulation d'atrocités comme actuellement en Irak, la généralisation du terrorisme et l'accélération brutale des attaques contre les conditions de vie de la classe ouvrière (réforme des retraites, de l'assurance chômage et maladie) suscitent inexorablement une série d'interrogations croissantes chez cette dernière et plus particulièrement au sein de ses minorités les plus avancées.

Quel avenir nous réserve cette société ? Quelle signification peut-on donner à toutes ces attaques ?
Dans ce flot de questionnements, qui offre un terrain propice au développement d'une réflexion en profondeur dans la classe ouvrière sur la nature du capitalisme, il est tout à fait légitime de se demander de quelle façon une organisation telle que Lutte Ouvrière (qui prétend être révolutionnaire) participe à la fructification de ce processus. La question est d'autant plus légitime que vient de se dérouler, du 29 au 31 mai, l'édition 2004 de la fête de LO.

L'intervention du CCI dans le mouvement de grève contre les retraites

Face à la riposte de la classe ouvrière contre l'attaque sans précédent qu'elle vient de subir avec le projet de réforme du régime des retraites, les révolutionnaires se devaient d'être présents aussi bien dans les manifestations que dans les différents secteurs en lutte où ils pouvaient intervenir, notamment dans le mouvement des travailleurs de l'Education nationale.

A propos de l'appel lancé par le CCI sur la guerre en Serbie

  • La guerre en Serbie a démasqué les faux révolutionnaires et mis en évidence l'unité de fond des groupes véritablement internationalistes

Les guerres, comme les révolutions, constituent des événements historiques d'une grande portée pour délimiter le camp de la bourgeoisie de celui des révolutionnaires et viennent donner la preuve de la nature de classe des forces politiques.

Peut-on gagner en luttant derrière les syndicats ? (Extraits du supplément à notre journal diffusé en décembre 95)

(...) Alors que pendant des années, notamment les années de la Gauche au gouvernement, ils freinaient des quatre fers face aux différents plans d'austérité, aujourd'hui les syndicats «excitent la foule» à travers des discours «radicaux» et «jusqu'au boutistes».

Quelle intervention des révolutionnaires face à la manoeuvre ?

En chaque circonstance, les organisations révolutionnaires se sont toujours appuyées dans leurs interventions au sein de leur classe sur des principes et sur une méthode à partir desquels elles sont à même de s'orienter comme avec une boussole. Ces principes, cette méthode vivante, c'est le marxisme.

Quelles leçons pour les luttes futures ? - (Tract diffusé en janvier 1996)

Novembre-décembre 1995 : il n'y avait pas eu depuis longtemps une telle mobilisation de la classe ouvrière en France. Et pourtant, malgré les centaines de milliers de grévistes, les millions de manifestants, le gouvernement a réussi à faire passer ses principales attaques contre les travailleurs, à commencer par le plan Juppé sur

Une implication claire et décidée dans la lutte.


Sur la base d'un suivi sérieux, "pointu", de l'évolution de la situation en France, le CCI avait mis en avant depuis des mois le développement des potentialités pour un mouvement massif de riposte de la classe ouvrière aux attaques de la bourgeoisie. Cette analyse qu'il développe en permanence dans sa presse depuis le début de l'année 88 se trouve confirmée au printemps par une série de luttes à Chausson, à la Snecma, à Michelin (malgré le contexte défavorable des campagnes électorales à répétition), et au mois de juin à St Nazaire (malgré le facteur défavorable constitué par la proximité des congés annuels). Durant ces luttes, en particulier celle de la Snecma, il met également en évidence la stratégie de la bourgeoisie visant à isoler et enfermer chaque lutte dans l'entreprise ou la corporation. Il met également en relief cette tendance de la bourgeoisie, initiée lors de la grève des cheminots durant l'hiver 86/87, confirmée ensuite dans la grève des instituteurs peu après, à utiliser les coordinations au premier rang de ses forces d'encadrement pour posséder les ouvriers de leur lutte. Il démontre alors comment celles-ci, animés par les gauchistes et des syndicalistes de base, ont fondamentalement le même rôle d'enfermement et d'isolement des luttes que les syndicats; comment pour assumer leur sale besogne, elles tendent à s'appuyer et développer les faiblesses corporatistes existant au sein de la classe ouvrière. C'est ainsi en particulier que le CCI avait énoncé le rôle de la coordination inter-Snecma dans le conflit de cette entreprise, ainsi que celui des gauchistes de L.O. et de la L.C.R. en son sein.

Les motions : une pratique à développer dans les assemblées générales.

Le lieu où la classe ouvrière peut exprimer sa force et décider de la conduite de sa lutte, ce sont ses assemblées générales. C'est bien pourquoi une des armes essentielles de la bourgeoisie contre les luttes ouvrières, c'est le sabotage des assemblées ouvrières. Ce n'est pas par hasard si, dans toute la phase de montée de la lutte des hôpitaux, coordinations et syndicats ont tout fait pour éviter que ne se tiennent des assemblées générales sur les lieux de travail et s'ils n'ont invité les ouvriers à le faire que lorsque la lutte était déjà engagée sur un terrain pourri et que tout le dispositif d'encadrement du mouvement était déjà solidement mis en place. Mais, lorsque les forces de la bourgeoisie ne peuvent plus s'opposer à la tenue d'assemblées générales au risque d'être débordées , ce sont généralement elles qui les convoquent et qui s'arrangent pour les manipuler de l'intérieur, pour aire en sorte que les décisions soient prises dans la plus grande confusion possible, pour étouffer toute initiative "gênante" et toute discussion et prise de position de l'assemblée sur celles-ci, bref éviter que celles-ci soient des assemblées réellement souveraines et, enfin de compte, les transformer en simples chambres d'enregistrement des décisions d'un "bureau" auto‑proclamé par les syndicats ou les gauchistes, assemblées auxquelles les ouvriers écœurés renoncent finalement à participer:

L'intervention d’un Comité de lutte


La période que nous vivons aujourd'hui voit, ici et là, au sein de la classe ouvrière, l'émergence de comités de lutte. Ce phénomène a commencé à se développer, en France au début de 1988 ‑au lendemain de la grande lutte à la SNCF. Depuis lors, plusieurs comités regroupant des ouvriers combatifs se sont formés dans différents secteurs (PTT, EDF, Enseignement, Santé, Sécurité So­ciale, etc..) voire même, et de plus en plus, sur une base inter-sectorielle.

Regroupons nous ! Formons des comités de lutte


Ne laissons pas la bourgeoisie occuper tout le terrain

Jamais les instruments de l'État, jour­naux, TVA, radio, n'avaient autant parlé de grèves, de possible "généralisation". Ja­mais les médias ne montrent autant de secteurs paralysés, de tonnes de sacs de tris postaux que pour mieux desservir la lutte ouvrière, que lorsqu'il s'agit de grè­ves manipulées, ficelées, incompréhensi­bles. Quoi de plus tangible et médiatisa­ble que ces infirmières enfermées dans un hyper-corporatisme,  crue ces camion­neurs PTT coincés dans une grève mino­ritaire et pendue d'avance ? Cette triste mise en scène minutieusement élabore par toutes les forces de la bourgeoisie ‑gouvernement, syndicats, gauchistes‑, où tous les secteurs, les uns après les autres sont poussés dans l'impasse des luttes minoritaires et isolées, pour ensuite re­prendre le travail, chacun dans son coin, épuisés, sans avoir rien obtenu, ne doit pas décourager les ouvriers qui ne se sont pas laissé duper par cette sinistre masca­rade. Elle ne doit pas paralyser tous ceux qui ne se reconnaissent ni dans les actions jusqu'auboutistes de la CGT, ni dans les discours lénifiants de Krasucki, ni dans les coordinations soi-disant "non syndi­cales".
Aujourd'hui, il est évident que ce sont toutes les forces d'encadrement de la. bour­geoisie qui occupent tout le terrain de la lutte. Engager le combat dans de telles conditions ne peut conduire qu'à se laisser prendre dans les nasses des syndicats et des coordinations. Ce ridant, face à cette situation, les ouvriers les plus combatifs et les plus conscients ne doivent pas céder à la passivité. Ils ne doivent pas céder à la pression bourgeoise qui ne vise qu'à leur inoculer un sentiment d'isolement, de désarroi, l'impuissance. Ils doivent, au contraire, briser cet étau, chercher à se regrouper, à nouer des contacts non seu­lement sur leur propre lieu de travail mais également entre les différentes entreprises et secteurs. Ils doivent tenter de constituer des comités de lutte ou rejoindre ceux existant déjà dans leur ville ou leur ré­gion.

LA “PARTICIPATION” DU F.O.R. AU CERCLE DE DISCUSSION DE TOURS : UNE ENTRAVE AU REGROUPEMENT DES REVOLUTIONNAIRES

Dans notre précédent numéro, nous avons montré, à travers l'exemple du cercle de discussion de Tours, à quels besoins répondaient dans la période présente le surgissement de cercles, de discussions. Au premier rang de ces besoins, il y a la nécessite vitale de la clarification politique à travers la réappropriation de 1'expérience du mouvement ouvrier. Cette réappropriation est dure, longue, difficile, mais c'est la seule voie ^réellement féconde.

Notre intervention (1986-87)

Du début à la fin de la grève des cheminots, le CCI s'est investi sans réserve dans la lutte.

L'orientation qu'il a donnée à cette intervention et les moyens qu'il lui a consacrés ont, à chaque moment important et significatif de 1'évolution du mouvement été dictés par la nécessité de répondre à ces besoins immédiats en mettant en avant des perspectives de marche, réalisables par les ouvriers, et par celle plus générale de préparer au mieux la classe ouvrière pour ses combats futurs.

Afrique, contre la marche vers la guerre mondiale : Riposte internationale de la classe ouvrière ! (tract)

Le capitalisme décadent porte la guerre en ses flancs comme seul aboutissement aux contradictions et déchirements internes du système. Aucun mystère ne voile la nature de la guerre impérialiste à notre époque. L'absence de nouveaux débouchés pour réaliser la plus-value incluse dans les marchandises produites au cours du processus de production, ouvre une crise permanente du système : une lutte acharnée pour la possession des matières première, pour la maîtrise du marché mondial, pour le contrôle des zones militaires stratégiques du globe. Plus l'antagonisme inter-impérialiste s'aggrave avec la crise économique, plus les Etats capitalistes sont amenés à renforcer leur appareil militaire défensif et offensif. Depuis la fin du siècle dernier, le capitalisme est définitivement rentré dans le stade de l'impérialisme et tous les Etats du monde, pour défendre leurs intérêts propres, sont obligés de se mettre sous la tutelle de l'une ou l'autre des deux grandes puissances : les USA et la Russie.

Le chemin difficile du regroupement des révolutionnaires :‎ Lettre ouverte du CCI après la Conférence d'Oslo (septembre l97

En septembre 1977 s'est tenue une conférence de discussion internationale convoquée par des groupes politiques de Norvège (dont Arbedarkamp) et de Suède (dont Arbetarmakt-Workere Power League et Internationell Révolution) à laquelle assistaient la CWO et le CCI. Nous publierons ultérieurement le texte présenté par le CCI à cette conférence, texte qui souligne la nécessité de la clarification sur la nature du capitalisme d'Etat et sur le rejet des luttes de libération nationale, deux questions au coeur du débat en Scandinavie, pour pouvoir dégager la perspective d'un regroupement international.

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