Afghanistan

Cinq mois “d’opération spéciale”: Les affrontements impérialistes en Ukraine intensifient le chaos et la barbarie guerrière

Alors que la Russie déverse en continu des tapis de bombes sur les villes ukrainiennes, à la fin de la réunion du G7, organisée dans le cadre bucolique des Alpes bavaroises, le 28 juin, les représentants des grandes puissances « démocratiques » répétaient en cœur : « La Russie ne peut et ne doit gagner ! » (Macron), faussement indignés face à l’horreur des combats, aux dizaines de milliers de morts et aux millions de réfugiés, à la destruction systématique de villes entières, à l’exécution de civils, au bombardement irresponsable de centrales nucléaires, aux conséquences économique

Alliance militaire AUKUS: L’exacerbation chaotique des rivalités impérialistes

Après dix-huit mois de négociations secrètes, l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis officialisaient, le 15 septembre, la création d’un pacte militaire du nom d’AUKUS, un dispositif stratégique dans la région Indo-Pacifique permettant aux États-Unis de renforcer leur position face à la Chine.

Covid, catastrophes climatiques, chaos en Afghanistan… La crise historique du capitalisme s’accélère inexorablement!

La pandémie mondiale de Covid-19 continue, devant l’incapacité de tous les États à coordonner leurs efforts, d’exercer ses ravages sur tous les continents. Et les principaux événements des deux derniers mois confirment la dynamique mortifère dans laquelle le capitalisme plonge la civilisation.

Derrière le déclin des États-Unis, le déclin du monde capitaliste

Le retrait précipité des forces américaines et occidentales d’Afghanistan est une manifestation éclatante de l’incapacité du capitalisme à offrir autre chose qu’une barbarie croissante. L’été 2021 avait déjà vu une accumulation d’événements interdépendants montrant que la planète entière est déjà dans une grave situation de crise : l’apparition de canicules et d’incendies incontrôlables de la côte ouest des États-Unis à la Sibérie, les inondations, les ravages continus de la pandémie de Covid-19 et la dislocation économique qu’elle a causée.

Le point chaud le plus ancien et le danger de contagion en Orient

Pendant les soixante dernières années, le Moyen-Orient a été le théâtre de conflits et de guerres sans fin (Israël-Palestine, Afghanistan, Irak, Iran et maintenant la Syrie). Jusqu’à récemment, l’Asie de l’Est et du Sud-Est n’avait jamais été fortement impliquée dans ces conflits.

La folie meurtrière du soldat Bales en Afghanistan reflète la folie du monde capitaliste

Ces dernières semaines d’abominables actes de violence barbare ont choqué le monde. Début mars, le sergent américain Robert Bales s’est livré à des tirs frénétiques dans la province afghane du Kandahar. Il s'est rendu de maison en maison, tirant méthodiquement sur des civils afghans. En tout, il a tué 16 personnes, la plupart des femmes et des enfants. Mi-mars, il y a eu les meurtres commis par Mohammed Merah (voir RI 431). Ce dernier a déclaré vouloir se venger de l’interdiction de la burqa en France, de l’envoi de l’armée française en Afghanistan et de l’oppression des Palestiniens par l’État d’Israël.

Bush, Ben Laden, Sharon, Arafat : tous des gangsters et des assassins

La première année de ce deuxième millénaire que la bourgeoisie avait inauguré en grandes pompes vient de se terminer dans le sang. Les feux d'artifice de l'an 2000 ont maintenant cédé la place au déchaînement des massacres et de la barbarie guerrière, dévoilant le vrai visage du capitalisme et de l'avenir qu'il réserve à l'humanité.
A la guerre ne peut que succéder et s'ajouter de nouvelles guerres, toujours plus meurtrières et insolubles. Ainsi, alors que les bombardements intensifs de l'aviation américaine se sont poursuivis en Afghanistan après la chute du régime taliban, le conflit israélo-palestinien a été de nouveau relancé avec une violence décuplée.

Libération de Kaboul, les Etats-Unis réaffirment leur leadership mondial

Afghanistan : après les bombes, le chaos

Aujourd'hui, le régime des Talibans a basculé dans la défaite. C'est à peine en trois jours que les adeptes du mollah Omar et de Oussama Ben Laden se sont vus refoulés irrésistiblement de Mazar-I-Charif jusqu'au-delà de Kaboul. Pourtant, on nous avait annoncé que la bataille allait être longue et rude entre l'Alliance du Nord et les Talibans, en particulier pour la prise de la capitale afghane. Les Talibans ont reflué sans affrontement réel, écrasés sous les bombardements américains, tandis que les derniers combattants ont poursuivi une résistance sans trop d'espoir à Kunduz au nord et dans la région de Kandahar au sud.

Révolution Internationale n° 318 - Editorial

 


 

Avec la "libération" de Kaboul, la bourgeoisie tente aujourd'hui de donner un autre visage à la guerre en Afghanistan. Grâce aux bombardements de l'aviation américaine, qui ont permis la prise de la capitale par les troupes de l'Alliance du Nord, le régime des talibans s'est effondré.
Avec cette victoire de l'opération "Liberté Immuable", on cherche aujourd'hui à nous faire croire que les massacres et les bombardements massifs auraient été le prix que la population afghane devait payer pour un avenir meilleur. La preuve : les femmes afghanes, enfin libérées du joug du régime islamiste, vont enfin pouvoir enlever le voile ! Comme si cette formidable "victoire" de la civilisation pouvait les empêcher de pleurer leurs morts, leur faire oublier l'atrocité des massacres, des bombardements, de l'exode et de la misère sans nom que femmes, hommes et enfants vont continuer à subir quelle que soit la clique bourgeoise qui va succéder aux talibans. On veut nous faire croire que ce pays va enfin pouvoir connaître la paix après plus de vingt ans de guerre permanente. On nous présente le régime honni des mollahs, qui aurait fait le lit du terrorisme, comme le seul responsable de la barbarie et de l'oppression de cette population exsangue.

La croisade antiterroriste ne peut qu'aggraver le chaos mondial

C'est avec une rapidité extraordinaire que la police et les services secrets américains ont montré du doigt les coupables des attentats du 11 septembre : Oussama Ben Laden et son réseau terroriste Al-Qaida. Ils désignaient du même coup l'objet des représailles guerrières : le régime taliban et le pays qui servait de base aux terroristes : l'Afghanistan.

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