Situation sociale en Belgique

Le gouvernement nous dit qu’il n’a pas de solution miracle à la crise - Refusons les sacrifices pour sauver ce système pourri

Les prix du gaz et de l'électricité sont multipliés par 3 ou 4, l'inflation dépasse les 11 % (et plus de 15 % aux Pays-Bas) et les prix des denrées alimentaires montent en flèche. De tels chiffres n’avaient plus été atteints depuis les années 1970 du siècle dernier.

Gestion de La crise du covid-19 en Belgique: Derrière la mascarade de "l’équipe des 11 millions", des contradictions et des divisions persistantes

L’impuissance  du gouvernement De Croo à  gérer  efficacement  la pandémie est restée flagrante et a entraîné des milliers de décès, tristement superflus. La décomposition pullulante, dont la crise de Covid-19 n’est pas seulement une expression mais une accélérateur, en permanence attise le « chacun pour soi ». Les différents partis politiques travaillent les uns contre les autres de telle sorte que la bourgeoisie a de plus en plus de difficultés à contrôler son appareil politique.

La deuxième vague de COVID-19 en Belgique et aux Pays-Bas: L'impuissance des états et gouvernements à contrôler la pandémie

Il est étonnant de voir à quel point des pays disposant des technologies les plus avancées sont incapables de contrôler et de contenir la propagation du virus Covid-19. Selon les partisans de la théorie du complot, tout cela cache quelque chose. Il y a bien quelque chose derrière tout cela, mais pas une conspiration. En vérité, la crise du covid-19 révèle un mode de production capitaliste en déclin qui non seulement entrave de plus en plus le développement des forces productives de la société, mais menace également la survie même de l’humanité.

Le nouveau gouvernement belge De Croo: Une «équipe dynamique» pour restaurer la confiance dans la politique?

Au cours des dix dernières années, les travailleurs en Belgique ont été mis à rude épreuve: la «mondialisation» et les délocalisations, la crise financière et les faillites, l'augmentation du chômage et de l'insécurité de l'emploi. En outre, les différentes crises politiques. Les intrigues politiques, ont été alimentées et intensifiées par l’éclatement de la crise du coronavirus. La combinaison de cette dernière avec la crise politique a produit un mélange explosif et a mené à une fuite de responsabilité de la part des «dirigeants» politiques et, en conséquence, à un chaos considérable dans la gestion du pays.

Belgique: la manœuvre syndicale ne peut que conduire au découragement et au désespoir. Ce n’est qu’un piège, un maillon dans les provocations.

De la gare du Nord au Midi, les rues étaient remplies de couleurs rouge, verte et bleue. Une collection hétéroclite d’environ 120.000 personnes de toutes les régions, dépassant les frontières linguistiques, marchait derrière le front commun syndical. C’était comme si ce jeudi 6 novembre, Bruxelles, le centre de l’Europe capitaliste, s’était transformé en une ville de travailleurs «socialistes».

Belgique : le problème n'est pas la crise du gouvernement, mais la crise du capitalisme

Dimanche 23 janvier, plus de trente mille citoyens, défilent dans les rues de Bruxelles sous le slogan « shame ! » pour exprimer leur exaspération face au blocage politique en Belgique et pour réclamer un gouvernement. Quelle signification donner à cette marche lancée à l’appel de cinq étudiants, ainsi qu’à d’autres actions comme celle du jeudi 17 février qui se sont répandues comme un feu de paille? Elles expriment d’abord un ras-le-bol au sein de la population et surtout parmi les jeunes.

Nationalisme flamand ou sentiments antiflamands des francophones : le nationalisme est une arme pour briser la lutte unitaire contre l'austérité

Alors qu’une résistance croissante contre le tsunami de mesures d’austérité se développe en France et dans d’autres pays d’Europe (l’Espagne, la Grande-Bretagne, la Grèce, ...) et que les luttes deviennent de plus en plus massives, les réactions des ouvriers en Belgique restent relativement limitées. Certes, de timides manifestations de combativité surgissent par ci et par là (Duferco à La Louvière et Charleroi, personnel de la SNCB, chauffeurs de bus en Wallonie (TEC) et en Flandre (De Lijn), transporteurs de fonds de la compagnie Brinks), mais le développement des luttes en Belgique est lourdement entravé par l’ampleur d’un constant battage nationaliste.

Crise économique : la seule réponse est le développement de nos luttes!

"Les économistes n'y comprennent plus rien, ils sont perdus" titrent les médias, à la recherche de réponses et de solutions à la crise économique actuelle qui déferle sur le monde comme un tsunami. Seules des injections massives de crédits sur les marchés financiers et des déficits tout aussi colossaux ont permis à la bourgeoisie de provisoirement éviter une implosion totale du système financier dans la plupart des pays centraux. Mais ceci ne résout pas en fin de compte la crise historique sous-jacente de son système.

La bourgeoisie veut empêcher une riposte unitaire contre la dégradation des conditions de vie

Depuis 15 mois, les travailleurs belges subissent une campagne nationaliste et sous-nationaliste d'une ampleur rarement atteinte depuis quarante ans. Et pendant tout un temps, malgré un ras-le-bol croissant, ils ont eu les plus grandes difficultés à dépasser ce barrage de mystifications, malgré une détérioration de plus en plus durement ressentie de leurs conditions de

Economie chancelante, magouilles politiques incessantes... Face à la misère capitaliste, solidarité de tous les ouvriers!

"Le consommateur belge doit s'attendre dans les mois à venir à la plus forte hausse de prix généralisée depuis le début des années 1990. Dixit le bureau fédéral du Plan" (De Standaard, 1.3.08). Avec la hausse vertigineuse du coût des produits alimentaires de base et de l'énergie,

Perte de pouvoir d'achat, précarité: Seules la solidarité et l'unification de la lutte peuvent y faire face

Les prix s'envolent! Au 1er mars, l'inflation atteignait 3,64 %, le niveau le plus élevé depuis seize ans. Pendant trois mois d'affilée, la consommation privée par les ventes au détail chute plus que n'importe où en Europe. Cette perte de pouvoir d'achat touche toute la classe ouvrière. Les salaires, les allocations et les retraites diminuent. La

D'importantes mesures d'austérité s'annoncent: La crise politique n'empêche pas une attaque unifiée contre la classe ouvrière

Après plus de 6 mois (192 jours pour être précis) de négociations, de querelles, de ruptures, après un explorateur, deux informateurs et deux formateurs, la bourgeoisie belge n'est toujours pas arrivée à former un gouvernement définitif et elle a dû mettre sur pied un gouvernement intérimaire

Diviser pour régner! Discussion à propos de la manif étudiante du 6 décembre à Bruxelles

Le 19 décembre 2007, une discussion était organisée en collaboration avec [le journal étudiant de la VUB] « de Moeial » autour du thème des ‘manifestations étudiantes'. Cette discussion trouve son origine dans la manifestation du 6 décembre 2007 contre le plan Vandenbroucke. L'article tente de donner un aperçu des positions qui s'y sont exprimées.

Après les élections fédérales, la nouvelle équipe continuera à imposer l'austérité

Ces dernières semaines, les élections fédérales belges du 10 juin constituent le sujet central des médias. Ceux-ci consacrent de larges commentaires au "Waterloo des socialistes", aussi bien en Wallonie (-20% de sièges) qu'en Flandres (-30% de sièges) et spéculent largement sur la future coalition, pointant la victoire des sociaux-chrétiens dans le Nord et des libéraux dans le Sud du pays. Une thématique est toutefois soigneusement évitée, pendant la campagne tout comme dans les commentaires actuels à propos des résultats : la question sociale, celle des conditions de vie et de travail de la classe ouvrière.

Elections communales: Grand-messe démocratique pour masquer les mesures d'austérité

La bourgeoisie doit alimenter l'illusion, surtout chez les jeunes, que la démocratie bourgeoise peut faire disparaître le mécontentement, résoudre les problèmes et le cas échéant les maintenir sous contrôle. Ainsi, la classe ouvrière est entraînée dans le faux choix entre populisme de droite et démocratie bourgeoise, et donc loin du combat sur son terrain de classe.

Les élections ne servent que les intérêts de la bourgeoisie

Aujourd'hui la classe ouvrière n'a pas le choix. Ou bien elle se laisse entraîner sur le ter­rain électoral, sur le terrain de l'Etat bour­geois qui organise son exploitation et son op­pres­sion, terrain où elle ne peut être qu'ato­misée, donc sans force pour résister aux at­taques du ca­pitalisme en crise. Ou bien, elle développe ses luttes collectives, de façon soli­daire et unie, pour défendre ses conditions de vie.

En Belgique comme en France: Précarité et paupérisation

La presse belge a rendu compte de la lutte des étudiants, lycéens et ouvriers en France contre le CPE comme d’un réflexe de "conservatisme", d’une "tendance anti-européenne", "les Français refusent le changement" (voir entre autres De Standaard du 11.4.06).
Mais, comme il ressort clairement des articles que nous publions dans ce journal (voir aussi le supplément à Internationalisme n° 324), "le CPE n’est pas seulement une attaque économique réelle et systématique. C’est aussi un symbole". En effet, c'est le symbole de la faillite de l'économie capitaliste, du "changement" vers toujours plus de précarité, d'insécurité, à la merci du patronat.

Après le pacte de solidarité, le pacte de compétitivité Encore un marché de dupes pour les travailleurs

Après les mauvais coups portés à la classe ouvrière par l’adoption du “pacte de solidarité entre les générations”, c’est dans l’euphorie, que le premier conseil des ministres de janvier 2006 a fait savoir qu’il poursuivait la “remise en ordre” de l’économie belge, en d’autres mots qu’il n’en avait pas fini avec les attaques concernant les conditions de vie des travailleurs. A présent, la coalition libérale/socialiste s’attaque aux salaires des travailleurs.

"Pacte de solidarité entre les générations": Syndicats et partis socialistes ont rempli leur mission... pour la bourgeoisie

Le jeudi 15 décembre dernier, le parlement adoptait le “pacte de solidarité entre les générations” et le financement alternatif de la sécurité sociale, malgré un ras-le-bol profond au sein de la classe ouvrière qui s’est en particulier exprimé par le rassemblement de 100.000 travailleurs à Bruxelles lors de la manif syndicale nationale le 28 octobre.

Tract du CCI Seule la solidarité entre les travailleurs dans la lutte peut repousser les attaques !

Pacte pour l’emploi qui généralise la flexibilité, assainissement de la Sécu, Plan Marshall wallon, dégraissage de la fonction publique, rationalisations dans les entreprises privées, … Après la signature du dernier-né des plans d’attaque contre les conditions de vie des travailleurs, le “contrat de solidarité entre les générations”, concocté par les ministres PS/SPa et libéraux et avalisé par deux syndicats, des milliers d’ouvriers se sont mis en grève et sont descendus dans la rue pour crier leur colère : NON au chômage ! NON à l’allongement du nombre d’années requis ! NON au report de l’âge minimal pour les préretraites ! En un mot : Ras-le-bol de la spirale infernale d’austérité et de sacrifices, ras-le-bol de la “solidarité” avec un système capitaliste qui nous propose de plus en plus clairement comme seule perspective : crève-toi d’abord au travail et crève tout court ensuite !

Pensions, sécurité sociale, chômage, “Plan Marshall” wallon: L’attaque sur les prépensions n’est qu’un début !

Derrière le flou et le brouillard, une attaque globale contre les conditions de vie de la classe ouvrière

La classe ouvrière a toutes les raisons d’être inquiète par rapport aux projets de mesures actuelles concernant les retraites, contenues dans le “programme de relance” que le gouvernement Verhofstadt soumet aux “partenaires sociaux”. En effet, ces mesures, qui se caractérisent par le flou et le brouillard, constituent en réalité une attaque d’envergure contre les pensions et contre la sécurité sociale en général.

La bourgeoisie "fête" 60 ans de sécurité sociale en Belgique Le démantèlement de la Sécurité sociale signe sa faillite

La crise du système contraint toutes les bourgeoisies dans une course poursuite désespérée pour faire baisser ses coûts de production, à s’attaquer aux conditions de vie des prolétaires. D’une part par un accroissement de la productivité, ce qui implique l’augmentation des cadences de travail et la flexibilité de la main-d’œuvre afin de n’employer que le minimum nécessaire d’ouvriers et, d’autre part, par la poursuite et le durcissement d’un vaste programme de «réformes».  Des mesures qui visent à attaquer le salaire social des ouvriers, les retraites, les indemnités de chômage, le remboursement des frais médicaux, les journées de maladie ou les pensions d’invalidité. La bourgeoisie n’épargne aucune frange de la classe ouvrière, que ce soit la vieille ou la nouvelle génération, qu’elle soit en activité ou au chômage, qu’elle travaille dans le secteur public ou dans le secteur privé. Les conséquences concrètes de ces attaques sont une dégradation générale des conditions de vie et de travail de l’ensemble de la classe ouvrière mondiale. Jamais le prolétariat n’a eu à faire face à des attaques d’une telle brutalité, massives et de grande ampleur, touchant des millions de prolétaires. Dans l’ensemble des nations industrialisées, tout l’édifice de l’Etat-providence est en train de s’écrouler. L’entretien de la force de travail ne peut plus être assuré. Il s’agit là d’une manifestation évidente de la faillite du système.

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