Attentats

Attaque meurtrière contre des kurdes à Paris: La société capitaliste s’abreuve de mort et de haine!

Le 23 décembre dernier, à Paris, une nouvelle tuerie raciste et xénophobe faisait trois morts, les victimes étaient toutes issues de la communauté kurde. Au fil des informations, le profil du suspect devient de plus en plus clair : un homme viscéralement raciste qui voulait tuer le plus d’étrangers possible lors de cette fusillade. Ce dernier ayant déjà attaqué un migrant avec un sabre en décembre 2021.

Procès des attentats du 13 novembre 2015: Aucun tribunal ne fera le procès du vrai coupable: le capitalisme!

Il y a six ans, toute une nuit, Paris est devenu le théâtre d’un massacre d’une horreur indicible. D’abord, une série d’explosions secoue l’entrée du stade de Saint-Denis où se déroule un match de football. Le président de la République d’alors, François Hollande, est évacué en urgence. Trois terroristes fauchent une vie et blessent une dizaine de personnes en se faisant exploser. S’ensuit une seconde série d’attaques, dans les rues de Paris. À l’intérieur du théâtre du Bataclan, où se tenait un concert de rock, les spectateurs sont froidement exécutés à la kalachnikov.

Les attentats et le Parti socialiste: le poison du patriotisme

Le marxisme ne peut se concilier avec le nationalisme, celui-ci serait-il le “plus juste”, “le plus pur” et d’une “facture plus raffinée et civilisée”” (Lénine, Remarques sur la question nationale).

Les vagues d’attentats qui ont frappé la région parisienne en 2015 ont été l’occasion pour la bourgeoisie française et mondiale d’encourager les peurs pour mieux légitimer les guerres impérialistes et présenter l’État et la nation comme les garants de la sécurité de tous, voire comme le nec plus ultra de la solidarité. Après les attentats du 13 novembre, un appel répugnant a ainsi été lancé à l’échelle internationale pour accrocher aux fenêtres le drapeau tricolore et entonner la Marseillaise, ces deux “symboles” entachés du sang des victimes de l’impérialisme français.

Vagues d'attentats : capitalisme et barbarie

La récente vague d’attentats s’inscrit dans la continuité de la période qui s’est ouverte avec ceux du 11 septembre 2001, à New York. Mais ce que symbolisent également ces derniers événements, c’est la fréquence accrue et même la banalisation d’une telle barbarie : dans certains pays, comme l’Irak, la Syrie, l’Afghanistan ou la Libye, le terrorisme fait presque chaque jour des victimes.

Terreur d’Etat ou terrorisme « islamiste » ? Un faux choix pour nous entraîner dans la guerre impérialiste

Les atrocités terroristes contre les innocents ne sont ni “inimaginables” ni "sans précédent". Les détenteurs du pouvoir qui condamnent cette dernière atrocité annoncée en provoquent de loin les plus importantes, parce qu’ils ont une puissance de feu de loin supérieure.

Attentats de Bombay et de Srinagar: des actions terroristes au terrorisme d’Etat, les mêmes ennemis pour la classe ouvrière

Chaque jour apporte une expression nouvelle de la barbarie capitaliste. Les principales victimes en sont toujours et partout la population travailleuse et exploitée. L’attaque sur le World Trade Center, les attentats de 2005 à Londres, ceux de Madrid, de Beslan, de Bali, de Sharm-el-Sheikh en Egypte, de Delhi, de Benarès, au Bangladesh, etc. font partie des crimes les plus épouvantables commis contre l’humanité.

Quel futur pour l'Humanité ? Guerre impérialiste ou solidarité de classe ?

En 1867, dans la préface de la première édition de son œuvre célèbre, Le Capital, Karl Marx faisait observer que les conditions économiques de l’Angleterre, premier pays industrialisé, étaient le modèle pour le développement du capitalisme dans les autres pays. Ainsi, la Grande-Bretagne était "le pays de référence" des rapports de production capitalistes. A partir de là, le système capitaliste en ascendance allait dominer le monde. Cent ans plus tard, en 1967, la situation en Grande-Bretagne prenait de nouveau une sorte de signification symbolique et prophétique avec la dévaluation de la livre sterling : cette fois, celle du déclin du monde capitaliste et de sa faillite grandissante. Les événements de l’été 2005 à Londres ont montré que la Grande-Bretagne est encore une fois une sorte de poteau indicateur pour le capitalisme mondial. L’été de Londres a été précurseur à la fois au niveau des tensions impérialistes, c’est à dire du conflit meurtrier entre les Etats nationaux sur la scène mondiale et au niveau de la lutte de classe internationale, c'est-à-dire du conflit entre les deux principales classes de la société : la bourgeoisie et le prolétariat.

Exécution sommaire dans le métro de Londres: La bourgeoisie démocratique prépare ses "escadrons de la mort"

Vendredi 22 juillet, à 10 heures du matin, des policiers ont abattu froidement, de 5 balles de révolver tirées à bout portant, Jean-Charles de Menezes, un électricien brésilien de 27 ans. Le crime de ce jeune ouvrier, qui lui a valu cette exécution sommaire : se trouver au mauvais endroit au mauvais moment et, peut être (car on peut toujours douter de la version officielle), d'avoir pris la fuite devant un groupe de policiers menaçants qui l'avaient pris pour quelqu'un d'autre. Cela ne s'est pas passé dans une favela de Rio de Janeiro et les policiers flingueurs n'appartiennent pas aux "escadrons de la mort" qui, au Brésil et dans beaucoup d'autres pays du tiers-monde, ont carte blanche des autorités pour "nettoyer" les "asociaux" (petits délinquants ou opposants politiques). Cela s'est passé à Londres, la capitale du "pays le plus démocratique du monde" et les flics en question sont des "bobbies", connus dans le monde entier pour leur bonhomie, fonctionnaires de la police la plus prestigieuse du monde, Scotland Yard.

'Dirigeants du monde', 'terroristes internationaux' : ils sont tous responsables du massacre des ouvriers !

Qui sont les premières victimes des attentats terroristes dans le centre de Londres le 7 juillet 2005 ? Comme à New York en 2001 et à Madrid en 2004, les bombes visaient délibérément les ouvriers, les gens qui s'entassent dans les métros et les bus pour aller au travail. Al Qaida qui revendique la responsabilité de ce meurtre de masse, dit qu'elle a voulu venger "les massacres perpétrés en Irak par l'armée britannique". Mais la boucherie sans fin que subit la population irakienne,n'est pas la faute de la classe laborieuse de Grande Bretagne ; ce sont les classes dominantes de Grande Bretagne, d'Amérique qui en sont responsables - sans parler des terroristes de la soi-disant 'Résistance' qui sont quotidiennement impliqués dans le massacre d'ouvriers et de civils innocents à Bagdad et dans les autres villes. Pendant ce temps, les architectes de la guerre en Irak, les Bush et les Blair, restent sains et saufs ; pire encore, les atrocités commises par les terroristes leur fournissent le prétexte idéal pour lancer de nouvelles aventures militaires, tout comme ils l'ont fait en Afghanistan et en Irak après le 11 septembre.

Attentats terroristes à Madrid : Le capitalisme sème la mort

Deux cent deux morts et plus de mille cinq cent blessés à ce jour, quatre trains détruits, des corps humains tellement déchiquetés qu'ils ne pourront être identifiés que par leur ADN, tel est pour l'instant le terrifiant bilan de l'attentat terroriste baptisé " train de la mort " qui a violemment secoué la matinée du 11 mars à Madrid.

Attentats dans le métro à Moscou : Le prolétariat est la principale victime du terrorisme

Près de 40 morts, 150 blessés, c'est le triste bilan de l'attentat meurtrier qui s'est produit début février dans le métro de Moscou. Ce nouvel épisode sanglant vient s'ajouter aux 44 victimes d'un attentat à la bombe contre un train de banlieue dans le Sud de la Russie en décembre 2003.

Prise d'otages à Moscou : Un prétexte pour relancer l'offensive en Tchétchénie

Selon le bilan officiel, la prise d'otages dans un théâtre en plein centre de Moscou entre le 23 et le 26 octobre dernier s'est soldée par la mort de 128 otages, dont 5 par balles et 123 des suites de l'inhalation d'un gaz diffusé par les forces de l'ordre. Près d'un mois plus tard, 27 ex-otages sont toujours hospitalisés dont 4 dans "un état grave". Et ce bilan ne tient pas compte des 41 membres abattus du commando, ni de quelque 80 personnes qui seraient portées "disparues" (selon un site Internet).

A qui profite le crime ?

Le terrorisme est un pur produit du capitalisme


Le 12 octobre, des touristes en flammes tentent de fuir l'incendie de la discothèque de Bali prise pour cible par un attentat à l'explosif. Un peu plus d'un an auparavant, des victimes de l'attentat du World Trade Center se jetaient dans le vide pour échapper à l'atrocité de la mort sous les décombres incandescents des tours en train de s'effondrer. A Bali, le terrorisme a fait plus de 187 morts et 300 blessés, dont 90 grièvement. On est loin des milliers de morts de l'attentat du 11 septembre à New York dont Bush avait dit qu'il constitue un acte de guerre. Néanmoins, ces deux attentats sont des actes barbares, des actes de la guerre impérialiste dont est responsable le capitalisme. Le plus souvent, ce sont des populations civiles qui sont victimes des attentats terroristes, arme de plus en plus utilisée dans la guerre que se livrent les fractions rivales de la bourgeoisie.

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