L'économie

Les délocalisations illustrent les lois de l'exploitation capitaliste (2005)

Les délocalisations sont utilisées à toutes les sauces dans la propagande de la bourgeoisie, à tel point que non seulement elles éclipsent toutes les autres attaques qui s’abattent sur le prolétariat, mais en deviennent même l’explication. Altermondialistes, gauchistes et partis de gauche occupent les avant-postes pour dénoncer "l’ultra-libéralisme" de patrons charognards et d’actionnaires assoiffés de juteux dividendes, qui, au milieu de différentes options possibles pour "un autre monde" choisiraient la politique du pire. Au contraire, dans cet article, nous allons montrer que les délocalisations résultent des lois les plus fondamentales qui régissent le système capitaliste lui-même.

Plus de trente ans d'aggravation de la crise économique (1)

La bourgeoisie n’est pas à une tromperie près. Au moment où la crise économique s’apprête à connaître à nouveau une brusque accélération, elle tente d’enfermer les ouvriers sur un faux terrain : celui de la lutte contre l’économie libérale et l’économie de marché. C’est cacher consciemment aux ouvriers que le grand ordonnateur de l’économie capitaliste et des attaques contre la classe ouvrière est l’Etat capitaliste lui-même.

Crise économique : trente ans de crise ouverte du capitalisme (III. les années 1990)

Nous consacrons la troisième partie de cette histoire de la crise capitaliste à la décennie des années 1990. Cette décennie n’est pas encore terminée mais les derniers trente mois ont connu une aggravation toute particulière de la situation économique[1].

Crise économique : trente ans de crise ouverte du capitalisme (II. les années 1980)

Dans le numéro précédent de la Revue internationale, nous avons vu que le capitalisme, confronté depuis 1967 à la réapparition de la forme ouverte de sa crise historique, a déployé les moyens d'intervention de l'Etat dans l'économie pour tenter de ralentir et de reporter ses effets les plus nocifs vers les pays plus périphériques, vers les secteurs les plus faibles du capital et, évidemment, sur l'ensemble de la classe ouvrière. Nous avons analysé l'évolution de la crise et la réponse du capitalisme pendant les années 1970. Nous allons voir maintenant cette évolution tout au long des années 1980. Cette analyse nous permet de comprendre pourquoi la politique menée par les Etats, c'est-à-dire « la politique d'accompagnement de la crise pour provoquer une chute lente et échelonnée », n'a apporté aucune solution sinon celle d'aggraver de plus en plus les contradictions de fond du capitalisme.

Après l'Asie, la Russie et l'Amérique latine - le catastrophe économique atteint le coeur du capitalisme

La crise financière qui s'était décla­rée il y a un peu plus d'un an en Asie du sud-est est aujourd'hui en train de prendre sa véritable ampleur. Elle a connu un nouveau rebond au cours de l'été avec l'effondrement de l'économie russe et des convulsions sans précédent dans les « pays émergents » d'Amérique la­tine. Mais ce sont maintenant les princi­pales métropoles du capitalisme, les pays les plus développés d'Europe et d'Amérique du nord qui se retrou­vent en première ligne avec une chute continue de leurs indices boursiers et des prévi­sions de crois­sance sans cesse revues à la baisse.

Crise économique - De la crise des pays "emergents" asiatiques au nouvel effondrement de l'économie mondiale

Nous publions ici le rapport sur la crise adopté lors du 12e Congrès du C.C.I. Ce rapport avait été rédigé en janvier 1997 et sa discussion dans toute notre organisation a servi de base à l'adoption à ce même congrès de la résolution sur la situation internatio­nale que nos lecteurs ont pu lire dans le n° 90 de cette revue. Depuis la ré­daction de ces documents, le développement de la crise économique du capital a été dra­matique­ment illustré par les soubresauts fi­nanciers qui ont affecté d'abord les désor­mais ex-“ dragons ” asiatiques à partir de l'été 1997, pour finalement s'étendre à toutes les places financières du monde, de l'Amérique Latine aux pays d'Europe de l'est, du Brésil à la Russie, jusqu'aux grandes puissances indus­trielles : Etats-Unis, Europe occidentale et surtout Japon.

Rapport sur la crise économique au 12° congrès du C.C.I.

Depuis 1989, les proclamations de la bour­geoisie sur la fin du communisme n'ont cessé de faire grand bruit. On nous a dit et répété que l'effondrement des régimes « communistes » était la preuve de l'impos­sibilité de créer une forme de société supé­rieure au capitalisme. On nous pousse aussi à croire que les pré­dictions du marxisme sur la désintégra­tion inévitable de l'économie capitaliste sont fausses et qu'elles ne sont justes que pour le marxisme lui même. Après tout, l'histoire n'a pas été témoin de l'ef­fondrement du capitalisme mais de celui du socialisme !

Guerre économique avec la Chine: La bourgeoisie essaye de diviser les ouvriers

La Chine serait devenue, selon la bourgeoisie, le nouvel atelier du monde. En effet, chaque jour les médias bourgeois nous abreuvent d’images et de reportages sur l’arrivée en masse en France, en Europe et même aux Etats-Unis, de chemises, pantalons et autres vêtements «made in China». Pour les bourgeoisies occidentales, il est sans aucun doute nécessaire de freiner, autant que possible, ce qui est appelé «la déferlante du textile chinois». Mais pour la classe ouvrière, la question est tout autre. Si aujourd’hui, les marchandises asiatiques envahissent les marchés occidentaux, c’est parce que, dans ces régions du monde, le coût dérisoire de la main d’œuvre permet de produire à très bas prix. Menant leur guerre économique, les différentes bourgeoisies nationales sont amenées à exploiter toujours plus férocement les prolétaires. Au nom des exigences de la concurrence, c’est donc dans une spirale de misère et d’exploitation accrues que le capitalisme tente d’entraîner toute la classe ouvrière, partout dans le monde.

Guerre commerciale avec la Chine - Une occasion pour diviser les ouvriers.

La Chine serait devenue, selon la bourgeoisie, le nouvel atelier du monde. En effet, chaque jour les médias bourgeois nous abreuvent d’images et de reportages sur l’arrivée en masse en France, en Europe et même aux Etats-Unis, de chemises, pantalons et autres vêtements "made in China". Pour les bourgeoisies occidentales, il est sans aucun doute nécessaire de freiner, autant que possible, ce qui est appelé "la déferlante du textile chinois." Mais pour la classe ouvrière, la question est tout autre. Si aujourd’hui, les marchandises asiatiques envahissent les marchés occidentaux, c’est parce que, dans ces régions du monde, le coût dérisoire de la main d’œuvre permet de produire à très bas prix. Menant leur guerre économique, les différentes bourgeoisies nationales sont amenées à exploiter toujours plus férocement les prolétaires. Au nom des exigences de la concurrence, c’est donc dans une spirale de misère et d’exploitation accrues que le capitalisme tente d’entraîner toute la classe ouvrière, partout dans le monde.

Crise économique : La descente aux enfers

La dernière récession de 2000-2001 a fortement mis à mal toutes les élucubrations théoriques à propos de la prétendue "troisième révolution industrielle" basée sur le microprocesseur et les nouvelles technologies de l’information, de même que le krach boursier a réduit à néant toutes les divagations sur l’avènement d’un "capitalisme patrimonial" supplantant le salariat par l’actionnariat participatif (!)... nième version du mythe éculé d’un "capitalisme populaire" où chaque ouvrier serait devenu "petit propriétaire" par la possession de quelques actions de "son" entreprise.

Le prolétariat face à l'aggravation dramatique de toutes les contradictions du capitalisme

La canicule de l'été 2003 a tragiquement révélé à la face du monde comment, en Europe aussi, le développement de la pauvreté et de la précarité exposaient les populations aux ravages de catastrophes dites naturelles inconnues jusqu'à récemment dans ces régions.

La crise économique signe la faillite historique des rapports de production capitalistes

Cela fait maintenant plus de deux ans et demi que la bourgeoisie annonce la reprise et qu'elle est obligée à chaque trimestre d'en reporter l'échéance. Cela fait aussi plus de deux ans et demi que les performances économiques sont systématiquement en deçà des prévisions forçant la classe dominante à les revoir constamment à la baisse. Commencée au second semestre 2000, la récession actuelle est d'ores et déjà l'une des plus longues depuis la fin des années 60 et, si des signes de reprise se font jour outre-atlantique, c'est encore loin d'être le cas pour l'Europe et le Japon.

Résolution sur la situation internationale 2002

La résolution sur la situation internationale du 14e Congrès, adoptée en mai 2001, était centrée sur la question du cours historique dans la phase de décomposition du capitalisme (Revue internationale n°106). Elle mettait très correctement en évidence l’accélération, aussi bien sur le plan de la crise que sur celui de l’enfoncement dans la guerre et la barbarie sur toute la planète, et elle examinait à la fois les problèmes et les potentialités d’une réponse prolétarienne. La résolution qui suit, proposée pour la Conférence extraordinaire du CCI à Pâques 2002, entend être un supplément à la première, à la lumière des événements du 11 septembre et de la "guerre contre le terrorisme" qui a suivi, qui ont largement confirmé les analyses générales du Congrès de 2001.

'Paix et prospérité' ou guerres et misère ?

Huit ans après son père, G.W. Bush commence son mandat de président des Etats-Unis d'Amérique. Son père nous avait promis "une ère de paix et de prospérité" à la suite à l'implosion du bloc de l'Est et l'explosion de l'URSS. Son fils hérite d'une situation de guerres et de misère généralisée qui n'ont fait que s'accentuer et s'étendre tout au long des années 1990. La situation du monde est réellement catastrophique.

L'aggravation de la crise signe la faillite du capitalisme

Napoléon, ce grand homme de la bourgeoisie, disait que la meilleure figure de rhétorique était la répétition. C'est ce que font les dirigeants des pays développés qui nous répètent tous les ans que cela ira mieux demain. Les ministres des finances et les dirigeants des banques centrales l'ont encore confirmé lors du dernier sommet du G7, début février, se félicitant que la reprise serait "plus ferme qu'espérée". Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, soulignait même que ce sommet était arrivé à "une situation gagnante pour tout le monde", affirmant par là que les perspectives de croissance américaine allaient profiter à tous et en particulier à l'économie européenne.

Crise économique : la surproduction, maladie congénitale du capitalisme

Partout dans le monde et plus particulièrement en ce moment dans le carré des grands pays industrialisés, les prolétaires peuvent entendre cette mauvaise rengaine que jouent la bourgeoisie et ses sous-fifres de journalistes et d'économistes aux ordres : "Salariés, vous vivez au-dessus de vos moyens, il va falloir vous serrer la ceinture."

Crise économique - Le troc est-il un remède à la misère capitaliste ?

La presse s'est récemment fait l'écho de prétendus bouleversements du système de l'échange, en particulier en Argentine où pendant des mois il n'était plus possible de retirer des pesos et plus généralement de l'argent dans les banques."En Argentine, le troc est devenu un moyen de survie face à la crise économique. Ils sont plus de 6 millions, près du quart de la population à s'y adonner et à participer ainsi à une véritable économie parallèle. Un essor exceptionnel qui accompagne celui du chômage et de la pauvreté." (Libération du 22 août 2002) D'après cet article,"il existe à présent 8 000 clubs (de troc) dans le pays. Le premier d'entre eux est né en 1995, dans la banlieue de Buenos Aires, à l'initiative d'une dizaine de personnes (...) La vitesse avec laquelle (cette expérience) se développe en Argentine est sans précédent." En quoi consiste ce "troc" ? "Pour faciliter les échanges, les membres peuvent échanger des biens contre des creditos, une monnaie officieuse qui se présente sous forme de coupons d'une à cinquante unités. On peut s'en servir pour acheter des biens ou se procurer des services, s'offrir des leçons d'anglais, des consultations de médecins ou d'avocats."

Théories des crises et décadence : Notre réponse, I

Les convulsions économiques actuelles, la vague de licenciements qui frappe tous les travailleurs du monde et principalement ceux des pays les plus industrialisés, n'est pas sans semer de larges doute,., par rapport à la propagande assourdissante qui ne cesse de parler de la "bonne santé" et des "radieuses perspectives" de ce système social, justifiant une certaine inquiétude quant à son devenir.

Correspondance : Théories des crises et décadence, I

Nous publions ci-dessous un courrier que nous a fait parvenir un de nos contacts proches qui exprime en désaccord avec notre position sur les explications économiques de la décadence du capitalisme. Nous développons à la suite de ce courrier une réponse sur les bases de notreposition sur la question. Nous publierons dans un prochain numéro la deuxième partie de cet échange de correspondance.

Nationalisations, privatisations : c'est toujours la classe ouvrière qui est attaquée

Les nationalisations comme les privatisations sont toutes deux des moyens pour le capital national de s'adapter, dans des conditions historiques différentes, aux nécessités du marché et du contexte politique mondial. Et c'est toujours la classe ouvrière qui en fait les frais.

Les conditions de la révolution crise de surproduction, capitalisme d'état et économie de guerre

(EXTRAIT DU RAPPORT SUR LA  SITUATION INTERNATIONALE, 5ème  Congrès  de RI)

La compréhension de la critique de la "théorie des maillons faibles" ne doit pas nous faire oublier ce qu'ont fait les ouvriers polonais. En effet, cette lutte a montré au prolétariat international  ce qu'était un mouvement de masse, a posé la question de l'internationalisation même si elle ne pouvait y répondre, et donc du contenu révolutionnaire de la lutte ouvrière à notre époque qui ne peut être indépendant de l'internationalisation.

La crise en Russie et dans les pays de l'Est

 


 

A soixante années de l'éclatement de la Révolution russe qui fit tressaillir le monde au point que la bourgeoisie mondiale vit vaciller sa domination séculaire, les défilés d'ouvriers en armes sur la place Rouge se sont transformés en parades insolentes de troupes marchant au pas cadencés sous le regard satisfait de leurs maîtres. La bourgeoisie russe peut contempler d'un oeil tranquille son armement de mort, auprès duquel celui utilisé pendant les deux carnages impérialistes fait maintenant figure de jouet inoffensif. Elle peut baptiser des mots d'octobre" et de "communisme" son arsenal infernal et embellir de citations de Lénine sa hideuse domination de classe, pour conjurer le spectre du communisme. Jamais à soixante ans d'Octobre 1917, la puissance de la classe dominante russe n'a semblé si assurée à l'ombre de ses chars dernier cri et de ses missiles ultra perfectionnés.

Quelques réponses du CCI à ‎la CWO


Comme le texte des camarades d'Aberdeen/Edimbourg le montre (voir dans ce numéro), le fait que la CWO ressente le besoin de "s'ouvrir" au monde extérieur (qui implique non seulement discussion avec le CCI, mais aussi la volonté de participer à des conférences internationales, d'ouvrir les pages des publications à des points de vue minoritaires, de faire une analyse de sa propre histoire - cf. RP n°8) est une preuve marquante du fait que, dans cette période, il est impossible pour des révolutionnaires sérieux de se retrancher dans l'isolement et d'éviter la question du regroupement.

La bourgeoisie face à la crise (2ème partie) - Centralisation du capital et des classes moyennes

La crise accélère la tendance vers une centralisation du capital aux dépens des secteurs les plus faibles du capital, ainsi que de Ta petite-bourgeoisie et des petits paysans. La part de la plus-value globale qui est à présent appropriée par ces éléments sera de plus en plus appropriée par le grand capital, qu’il se présente sous sa forme monopolistique ou d’État. L’exemple le plus flagrant de l’accélération de ce processus a été l’attaque récemment menée par les compagnies pétrolières contre les entreprises de raffinerie et de distribution indépendantes.

Surproduction et inflation

Cet article ne prétend pas traiter à fond des causes de la crise qui touche aujourd'hui l'ensemble de l'économie capitaliste[1]. Il se propose seulement de tenter d'éclairer sous l'angle de la pensée révolutionnaire quelques-unes des manifestations de celle-ci et principalement celle qui aujourd'hui touche le plus directement les travailleurs : L'INFLATION.

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