L'économie

L'aggravation de la crise économique révèle la faillite du capitalisme

A entendre la bourgeoisie, de droite comme de gauche, le capitalisme serait florissant et en pleine croissance. L'incroyable dynamisme de l'économie chinoise en serait une preuve irréfutable. Le chômage ? Les vagues de licenciements ? La paupérisation croissante ? Tout cela ne serait que le produit de dérives, la faute à des dirigeants peu scrupuleux, assoiffés de profits. Avec moins de libéralisme et plus d'Etat aux commandes, tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Tout ceci n'est qu'un gros mensonge.

Réponse à la CWO sur la guerre dans la phase de décadence du capitalisme (II)

Après avoir examiné cette question de la "baisse tendancielle du taux de pofit"  sur un plan théorique dans la première partie de cet article, nous allons montrer ici en quoi la réalité empirique invalide totalement la théorie de ceux qui font de l’évolution du taux de profit l’alpha et l’oméga de l'explication des crises, des guerres et de la décadence.

Les délocalisations illustrent les lois de l’économie capitaliste (III)

La crise irréversible   que connaît le capitalisme se traduit invariablement  par le rejet massif d’ouvriers hors de l’emploi  La force de travail, dont l’exploitation constitue la source du profit capitaliste, voit  d’autant plus  son prix baisser dans ce contexte (comme toute marchandise pléthorique  sur  un marché  saturé), que la réduction drastique des coûts de production (au premier rang desquels se trouve le salaire) est le seul moyen à la disposition  de la bourgeoisie pour soutenir la concurrence sur  des marchés toujours plus étroits et saturés de marchandises. 

Marxisme et théories des crises

Ce texte n'a pas la prétention de traiter tous les problèmes que soulève la théorie marxiste des crises. Son but est simplement de fournir un cadre au débat qui s'ouvre dans le mouvement révolutionnaire International; il ne prétend pas donner un point de vue "objectif" sur le débat dans la mesure où il défend une interprétation spécifique des origines de la décadence du système capitaliste, mais nous espérons qu'il pourra donner certains axes qui permettent à la discussion de se poursuivre de manière constructive.

La crise capitaliste dans les pays de l'est

LE TEXTE QUE NOUS PUBLIONS ICI EST LE RAPPORT PRESENTE AU IVEME CONGRES DE REVOLUTION INTERNA­TIONALE : CE RAPPORT SE FIXAIT POUR TACHE, NON PAS TANT DE FAIRE LE POINT SUR LA SITUATION ACTUELLE DE LA CRISE ECONOMIQUE DANS LE BLOC DE L'EST, MAIS DE CONTRIBUER A APPROFONDIR LA QUESTION SUIVAN­TE : COMMENT LA CRISE DANS LE BLOC DE L'EST EST LA MEME CRISE CAPITALISTE QUI TOUCHE TOUS LES PAYS DU MONDE.

Les théories des crises, de Marx à l'Internationale Communiste.

Dans la période qui précéda la 1ère Guerre Mondiale, puis au cours de la guerre elle-même, les révolutionnaires marxistes se sont efforcés non seulement de dénoncer la nature impérialiste de la guerre, mais aussi d’en démontrer le caractère inévitable tant que le capitalisme resterait le mode de production mondialement dominant.

Le communisme signifie l'élimination de la loi de la valeur et du cadre de l'entreprise

Si la loi de la valeur reste "en vigueur complètement", comme tu l’affirmes, alors le prolétariat restera une classe exploitée. Pour que l’exploitation cesse durant la période de transition, il ne suffit pas que la bourgeoisie ait été expropriée. Il faut encore que les moyens de production cessent d’exister en tant que capital.

Belgique-Hollande:crise et lutte de classe : Rapport du 5ème Congrès d'Internationalisme

Si nous avons décidé de publier dans  la Revue Internationale un rapport consacré à  la situa­tion économique,  politique et sociale dans ces deux pays d'Europe, c'est que justement celle-ci n'a rien de particulier ou de spécifique,  mais exprime de façon exemplaire ce que subissent de façon croissante  les prolétaires dans tous les pays industrialisés.

Où en est la crise économique ? : Krach : quand il faut payer le solde

Quelques semaines après le fameux "jeudi noir" en octobre 1929, Hoover, le président des USA, déclarait: "La prospé­rité nous attend au prochain coin de rue". Nous connaissons la suite, les années 30 de si sinistre mémoire, la crise jamais surmontée, finalement la guerre mondiale.

La crise de surproduction capitaliste mondiale : une tourmente qui pose la question de la révolution

Alors que l'humanité a développé ses forces productives qui, bien em­ployées", permettraient d'éliminer en quelques années toute pénurie de moyens de subsistance (alimentation, santé, logement, communication, éducation, etc..) et ce sur toute la surface de la terre, ces forces, cette potentialité productive se voient aujourd'hui de plus en plus para­lysées, détruites par les mécanismes et les contradictions internes aux rapports de production capitalistes.

Les délocalisations illustrent les lois de l’exploitation capitaliste (II)

Les délocalisations ont causé la destruction de milliers d’emplois dans les pays occidentaux. En quelques décennies des filières industrielles entières, comme le textile, ont été quasiment entièrement transférées vers des pays à plus faible coût de main d’œuvre. "La filière textile française n’emploie plus que 150 000 personnes, soit autant que la tunisienne, contre un million il y a trente ans."

Bilan économique des années 80 : l'agonie barbare du capitalisme

A la fin des années 80, les médias multiplient les bilans économiques de la décennie. Ils se contentent, dans l'ensemble, de constater des faits, avec un regard plus ou moins optimiste ou pessimiste, suivant les cas, mais avec toujours la même myopie historique : au-delà du capita­lisme, il ne peut y avoir que le néant. Les "experts" ne scrutent la réalité économique qu'à la recherche des moyens d'entretenir la vie du système existant, considéré comme un ensemble de lois naturelles, éternelles, indes­tructibles.

8ème Congrès du CCI : la situation internationale

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Nous publions dans ce numéro la résolution sur la situa­tion internationale adoptée par le Sème Congrès du CCI. Cette résolution se base sur un rapport très détaillé dont la longueur ne nous permet pas de le publier dans ce numéro de la Revue. Cependant, compte tenu du caractère synthé­tique de cette résolution, nous avons estimé utile de la faire précéder par des extraits, non du rapport lui-même, mais de la présentation qui en a été faite au Congrès-même, extraits que nous avons accompagnés d'un certain nombre de données prélevées dans le rapport.

La situation en Allemagne : Rapport sur la situation nationale de la section du CCI en Allemagne (mai 1990)

L'évolution des contradictions qui aujourd'hui se concentrent en Allemagne constitue une clé fondamentale de l'évolution de la situation mondiale. Nous publions ici un rapport de notre section dans ce pays qui en dégage la dynamique globale et les différentes hypothèses qu'elle ouvre.

La plus grave crise économique de l'histoire du capitalisme : l'éclatante vérification du marxisme

Alors que le capitalisme connaît la plus grave crise économique de son histoire, les défenseurs de l'ordre établi ne cessent de procla­mer la mort du marxisme, c'est à dire de la seule théo­rie qui permet de comprendre la réalité de cette crise, et qui l'a prévue. Usant jusqu'à la corde le vieux et ignoble mensonge qui identifie marxisme et stalinisme, révolution et contre-révolu­tion, la bourgeoisie veut faire passer la faillite du capita­lisme d'Etat stalinien pour la faillite du communisme et de sa théorie, le marxisme

Où en est la crise économique ? : La relance... de la chute de l'économie mondiale

Après les récessions de 1967, 1971, 1975 et 1982, le capitalisme entrait en 1986 dans une nouvelle phase de ralentissement. Mais, tel un animal à l'agonie, il connut un ultime répit ; la brutale chute des prix pétroliers conjuguée avec une utilisation massive du crédit (Tableau 1), a permis de freiner la chute de la croissance. Mais aujourd'hui, la réalité crue de la récession ouverte, pour un temps repoussée, est belle et bien là : une remontée de l'inflation et du chômage accompagne la chute du taux de croissance (Graphique 1).

« Reprise » économique, accords du GATT : Les mystifications d'une solution capitaliste a la crise

Depuis le début de la décennie, l'économie mondiale a plongé dans la récession. La multiplication des licenciements, la crois­sance brutale du chômage qui atteint des niveaux inconnus depuis les années 1930, une précarisation grandissante de l'emploi pour ceux qui ont la chance d'en conserver un, une baisse généralisée du niveau de vie amputé par les plans d'austérité à répétition, une paupérisation grandissante qui se concrétise brutalement par la marginalisation d'une fraction de plus en plus importante de la population qui se retrouve sans revenu et même sans domicile.

Supplément : La crise monétaire sanctionne l'effondrement du capitalisme.

La Livre anglaise et la Lire italienne obligées de dé­crocher su Serpent Monétaire Européen et de dévaluer en catastrophe, l'Espagne dans la foulée qui doit dé­valuer la Peseta et rétablir, ainsi que l'Irlande, le con­trôle des changes, l'Escudo portugais qui flotte, le Franc français qui a son tour présente des signes de faiblesse et ne doit son salut qu'à l'intervention massi­ve de la Bundesbank qui vole au secours de la Banque de France laquelle a du, dans l'affaire, débourser plus de la moitié de ses avoirs. L'onde de choc qui a se­coué les monnaies européennes durant le mois de sep­tembre a fait voler en éclat un pilier essentiel du système monétaire international : le SME.

Crise économique mondiale : catastrophe au coeur du monde industrialise

Avec l’été 1992, un flot d'annonces et d'événements inquiétants sont venus peindre un tableau particu­lièrement sombre de la situation économique mondiale. La bour­geoisie a beau répéter sur tous les tons que la reprise de la croissance se profile à l'horizon, s'accrocher au moindre indice apparemment positif pour justifier son opti­misme, les faits sont têtus et se chargent rapidement de la détrom­per. La reprise joue l’Arlésienne.

Crises et cycles dans l'économie du capitalisme agonisant, 2e partie (Bilan n°11, octobre-novembre 1934)

L'article ci-dessous est la deuxième partie d'une étude parue dans la revue Bilan en 1934. Nous avons publié dans le précédent numéro de la Revue internationale la première partie dans laquelle Mitchell reprend les bases de l'analyse marxiste du profit et de l'accumulation du capital en continuité avec les analyses de Marx et celles de Rosa Luxemburg.

L'explosion du chômage signe la faillite du capitalisme

L’ensemble de la classe ouvrière, dans tous les pays, tous les secteurs, toutes les entreprises, vit aujourd’hui avec cette inquiétude obsédante: comment échapper à la menace du chômage? Quel avenir la société actuelle réserve-t-elle à nos enfants? Que peut-on faire pour sortir de cette situation ?

Jamais depuis la dernière guerre mondiale le monde capitaliste n’avait connu un degré de misère et de barbarie tel que celui d’aujourd’hui. Les guerres ne cessent de se développer et le chômage croît sans fin. Dans les pays sous-développés, les massacres, les épidémies, les famines sont le lot quotidien de centaines de millions d’êtres humains ; dans les pays les plus industrialisés, une masse croissante d’ouvriers est jetée sur le pavé à chaque nouvelle vague de licenciements. Ainsi des Etats, tels l’Allemagne, qui nous avaient été présentés pendant des décennies comme des modèles de prospérité, ne sont plus épargnés par le développement du chômage massif.

La crise économique : La récession à visage découvert

Amplement utilisés pour répandre le poi­son nationaliste, les attentats du 11 sep­tembre ont aussi été exploités par la bour­geoisie pour détourner l'attention de la classe ouvrière des préoccupations socio­économiques et pour embrouiller sa cons­cience sur les véritables causes de la ré­cession d'ampleur qui se déploie actuelle­ment au niveau mondial. Contrairement à ce que nous raconte la classe dominante, la dégradation économique n'est pas le produit de l'effondrement des Twin Towers aux Etats-Unis, même si cela a pu constituer un facteur aggravant, en parti­culier pour certains secteurs économi­ques tels que le transport aérien ou le tourisme. Comme le soulignent les ex­perts de l'OCDE : « le ralentissement économique qui à débuté aux Etats-Unis en 2000 et qui a gagné d’autres pays s’est transformé en recul mondial de l’activité économique auquel peu de pays ou de régions ont échappé » (Le Monde du 21 novembre 2001). La crise économique actuelle n'a donc rien de spécifiquement américain. Selon les calculs savants du chateau de la Muette, la croissance dans les 30 pays de l'OCDE ne devrait pas dépasser 1% en 2001, ni en 2002. Le système capitaliste est bel et bien rentré dans sa cinquième phase de récession depuis le resurgissement de la crise sur l'avant-scène de l'histoire a la fin des années 60.

14e Congrès du CCI : Rapport sur la crise économique (extraits)

Le capitalisme est entré dans sa phase de décadence depuis plus de 80 ans. Il survit en plongeant l'humanité dans une spirale de crise ouverte : guerre généralisée - reconstruction - nouvelle crise . Alors que la stagnation et les convulsions du système durant la première décennie du 20° siècle débouchèrent rapidement dans la terrible boucherie de la première guerre mondiale, alors que la grande dépression de 1929 déboucha en dix ans à la tuerie encore plus sauvage de la seconde guerre mondiale, la crise qui a commencé à la fin des années 1960 n'a pu déboucher dans l'issue organique d'une nouvelle guerre généralisée, parce que le prolétariat n'a pas été défait.

Plus de trente ans d'aggravation de la crise économique (2)

Dans la première partie de cet article, paru dans le numéro précédent de Internationalisme, nous avons montré l’évolution de la crise économique du capitalisme depuis la fin des années 1960 suite à la période de reconstruction de l’après Deuxième Guerre mondiale. Dans cette deuxième partie nous allons nous attacher à démontrer que le monde capitaliste s ‘enfonce dorénavant dans une nouvelle récession mondiale, que la bourgeoisie se voit obligé de faire payer toujours plus fortement à la classe ouvrière.

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