Décadence

Crise économique : l'Etat, dernier rempart du capitalisme

Ce que démontre toute l'histoire du 20e siècle c'est que, si effectivement l'Etat joue un rôle déterminant dans le fonctionnement du capitalisme, ce n'est pas, contrairement à ce que la gauche veut faire croire, dans l'intérêt des exploités, mais bien dans le seul but de prolonger la vie, coûte que coûte, de ce système décadent.

Théories des crises et décadence : Notre réponse, II

Boukharine, Raya Dunayeskaya et d'autres critiques de Luxemburg cités par le camarade, disent que Rosa Luxemburg se trompe dans sa recherche des causes externes à la crise du capitalisme. Mais ni le marché mondial ni les économies pré-capitalistes ne sont en rien quelque chose d'extérieur au système, mais le terreau pour son développement et ses affrontements.

Théories des crises et décadence : Notre réponse, I

Les convulsions économiques actuelles, la vague de licenciements qui frappe tous les travailleurs du monde et principalement ceux des pays les plus industrialisés, n'est pas sans semer de larges doute,., par rapport à la propagande assourdissante qui ne cesse de parler de la "bonne santé" et des "radieuses perspectives" de ce système social, justifiant une certaine inquiétude quant à son devenir.

Correspondance : Théories des crises et décadence, I

Nous publions ci-dessous un courrier que nous a fait parvenir un de nos contacts proches qui exprime en désaccord avec notre position sur les explications économiques de la décadence du capitalisme. Nous développons à la suite de ce courrier une réponse sur les bases de notreposition sur la question. Nous publierons dans un prochain numéro la deuxième partie de cet échange de correspondance.

Polémique avec Prometeo - Communist Review : la conception du B.I.P.R.de la decadence du capitalisme

La guerre impérialiste est-elle une solution à la crise des cycles d'accumulation du capitalisme ?

Le futur Parti communiste mondial, la nouvelle Internationale, se construira sur des positions politiques qui dépasseront les erreurs, les insuffisances ou les questions non résolues, de l'ancien parti, l'Internationale communiste. Pour cette raison, il est vital de poursuivre le débat des organisations qui se réclament de la Gauche communiste. 

Le rejet de la notion de décadence conduit à la démobilisation du prolétariat face à la guerre (2e partie)

Polémique avec Programme Communiste sur la guerre impérialiste (2e partie)

Le courant bordiguiste appartient incontestablement au camp du prolétariat. Sur un certain nombre de questions essentielles, il défend fermement les principes de la Gauche Communiste qui a mené le combat contre la dégénérescence de la 3e Internationale dans les années 1920 et qui, aprés son exclusion de celle-ci, a poursuivi la bataille, dans les conditions terribles de la contre-révolution, pour la défense des intérêts historiques de la classe ouvrière.

Le rejet de la notion de décadence conduit à la démobilisation du prolétariat face à la guerre (1ère partie)

Polémique avec Programme Communiste sur la guerre impérialiste

 

 

Dans les numéros 90, 91 et 92 de la revue Programme Communiste publiée par le Parti Communiste International (PCI), qui édite aussi les journaux Il Communista en langue italienne et Le Prolétaire en langue française) , on trouve une longue étude sur « La guerre impérialiste dans le cycle bourgeois et dans l'analyse marxiste », qui fait le point des conceptions de cette organisation sur une question de première importance pour le mouvement ouvrier.

 

 

Souvenons-nous : les massacres et les crimes des « grandes démocraties »

La guerre du Golfe est venue rappeler avec force à la classe ouvrière que le capitalisme c'était aussi la guerre, ce summum de la barbarie, et cela ne peut que l'interpeller et la pousser à la réflexion. C'est pourquoi la bourgeoisie des "pays démocratiques", durant toute la guerre, a systématiquement caché l'ampleur des destructions et des mas­sacres, et, qu'après la guerre, elle a monté une gigantesque campagne humanitaire et démocratique autour du massacre des Kurdes, dans le but de tenter de faire oublier aux ouvriers ses propres crimes et sa respon­sabilité dans ces massacres. La bourgeoisie des "grandes démocraties" a une longue expérience en ce domaine, tant en termes de tueries que de mensonges et de cynisme

Ex-URSS : ce n’est pas le communisme qui s’effondre, c’est le chaos capitaliste qui s’accélère

(d'après la Revue Internationale N°67; le 20/9/1991)

  • Le torrent de chaos et de décomposition qui balaie le monde vient de faire craquer les murailles fissurées d'un des principaux bastions du capitalisme mondial. La deuxième puissance impérialiste dont l'arsenal nucléaire permettrait à lui seul de détruire plusieurs fois la planète, «le pays du grand mensonge», où les responsables cyniques de la plus sanguinaire répression anti-communiste de ce siècle ont gouverné pendant des décennies au nom du communisme, le modèle éculé de l'exploitation capitaliste sous sa forme la plus étatisée s'effondre sur lui-même dans les convulsions des suites d'un coup d'Etat mort-né.

Un gouvernement qui ne sait pas quels sont ses pouvoirs ni sur quoi il gouverne ; un pays qui ne sait pas quelles sont ses frontières parce qu'il explose en autant de républiques autonomes ; une armée de 4 millions d'hommes, disposant de 30.000 têtes nucléaires, mais dont le commandement est paralysé par la menace d'une purge de 80% de ses effectifs et qui parfois ne sait plus a quel gouvernement obéir ; une économie moribonde bloquée par la paralysie des organes de décision et étranglée par les conflits entre républiques. Telle est la situation de l'URSS au lendemain du coup d'Etat manqué des «conservateurs» et du triomphe des «forces démocratiques».

Comprendre la décadence du capitalisme (8) : La domination réelle du capital, ou...

La domination reelle du capital, ou les réelles confusions du milieu politique proletarien

Il y a une nouvelle vogue dans le milieu politique prolétarien, une petite théorie dernier cri, que ses colporteurs présentent comme un secret depuis longtemps perdu du marxisme. Un secret qui permet d'expliquer l'évolution historique de la société capitaliste sans avoir à tomber - et c'est là toute sa beauté !- dans ce lieu commun, cette théorie désuète de la décadence, dont le CCI, en particulier, parle depuis si longtemps.

Selon cette vogue, le CCI et autres courants philistins (comme le KAPD, Bilan, Internationalisme) peuvent bien argumenter que le capitalisme est passé de sa phase ascen­dante à sa phase de décadence au moment de la première guerre mondiale, mettant la révolution prolétarienne à l'ordre du jour et rendant ainsi obsolètes les vieilles tac­tiques du mouvement ouvrier (le soutien au parlemen­tarisme, aux luttes de libération nationale, etc.) ; rien n'y fait, ceux qui sont vraiment dans le coup font les dégoûtés et ricanent. Non, non, disent-ils, le véritable secret de l'évolution capitaliste est contenu dans la notion de transi­tion entre sa phase de "domination formelle" à celle de sa "domination réelle", une notion que Marx lui-même a développée, mais à laquelle ses colporteurs contemporains ont donné une signification toute nouvelle.

Comprendre la décadence du capitalisme (7) : Le bouleversement des formes idéologiques

Le bouleversement des formes ideologiques
 
La "crise idéologique", "crise des valeurs" dont parlent les journalistes et sociologues depuis des décennies n'est pas, comme ils disent, "une douloureuse adaptation aux progrès technologiques capitalistes". Elle est au contraire la manifestation de l'arrêt de tout progrès historique réel du capitalisme. C'est la décomposition de l'idéologie dominante qui accompagne la décadence du système économique.
L'ensemble des bouleversements subis par les formes idéologiques capitalistes depuis trois quarts de siècle constitue en réalité non pas un rajeunissement permanent du capitalisme mais une manifestation de sa sénilité, une manifestation de la nécessité et de la possibilité de la révolution communiste.

Comprendre la décadence du capitalisme (6) : Le mode de vie du capitalisme en décadence

Dans les deux articles précédents nous avons montré que tout mode de production est rythmé par un cycle ascendant et décadent (Revue Internationale n° 55) et qu'aujourd'hui nous vivons au coeur de la décadence du capitalisme (Revue Internationale n° 54). L'objet de cette contribution-ci est de mieux cerner les éléments qui ont permis au capitalisme de survivre tout au long de sa décadence et plus particulièrement de dégager les bases explicatives des taux de croissance d'après 1945 (les plus élevés de l'histoire du capitalisme). Mais surtout, nous montrerons en quoi ce soubresaut momentané du capitalisme est un soubresaut de croissance droguée qui constitue une fuite en avant d'un système aux abois. Les moyens mis en oeuvre (crédits massifs, interventions étatiques, production militaire croissante, frais im­productifs, etc.) pour la réaliser viennent à épuisement, ouvrant la porte à une crise sans précédent.

Comprendre la décadence du capitalisme (5) : l'analyse marxiste du développement de l'histoire

Dans cette cinquième partie (cf. Revue Internationale n° 48, 49, 50 et 54) nous revennons sur la critique ou le rejet de la notion de décadence par une série de groupes du milieu politique prolétarien (Parti Communiste Intemationaliste (Programma, bordiguiste; PCI), Groupe Communiste Internationaliste (GCI), A Contre Courant (récente scission du GCI), Communisme ou Civilisation (CoC), en partie la Fraction Externe du CCI (FECCI) etc.). Ici encore nous montrerons en quoi ces critiques cachent en réalité un abandon de la conception marxiste de l'évolution de l'histoire qui fonde la nécessité du communisme, et, par là même, affaiblissent la nécessaire dimension historique dans la prise de conscience du prolétariat, ou, pour certains comme le GCI, aboutissent à présenter la révolution comme la vieille utopie anarchiste.

Polémique : Comprendre la décadence du capitalisme (4)

Nous poursuivons ici la série d'articles entamée dans les n°48, 49 et 50 de la Revue Internationale qui s'attachait à défendre l'analyse de la décadence du capitalisme contre les critiques dont elle a été l'objet de la part de groupes du milieu révolution­naire et plus particulièrement du GCI.

Dans le présent article nous tenterons de développer, sous différents aspects, les bases de la décadence du mode de production capitaliste et de répondre aux arguments qui les récusent.

Au tournant des années 60-70 le CCI a dû se battre pour convaincre le milieu politique de la fin des "Golden Sixties" et de l'entrée du capitalisme mondial dans une nouvelle période de crise. Les graves secousses monétaires internationales d'octobre 87 et la stagnation effective de l'économie réelle depuis 10 ans ne laissent plus aucun doute et achèvent de démontrer l'ineptie de la position d'un groupe comme le FOR qui nie toujours la réalité de la crise économique. Mais il y a plus grave, alors qu'aujourd'hui le monde est au seuil de l'alternative Guerre ou Révolution, il se trouve encore des groupes révolutionnaires qui, reconnaissant pourtant la crise, se font le chantre de la vitalité du capitalisme.

Comprendre la décadence du capitalisme (3) : la nature de la Social-Démocratie

La continuité des organisations politiques du prolétariat : la nature de la Social-Démocratie

Comprendre la décadence du capitalisme c'est aussi comprendre les spécificités des formes de la lutte prolétarienne à notre époque et donc les différences avec celles d'autres phases historiques. A travers la compréhension de ces différences se dégage la continuité qui traverse les organisations politiques du prolétariat.

Ceux qui, tel le Groupe Communiste Internationaliste (GCI), ignorent la décadence du capitalisme, rejettent «logiquement y dans le camp de la bourgeoisie la 2e Internationale (1889-1914) et les partis qui l'ont constituée. Ce faisant ils ignorent cette continuité réelle qui constitue un élément fondamental de la conscience de classe.

Polémique : Comprendre la décadence du capitalisme (2)

COMPRENDRE LES CONSEQUENCES POLITIQUES DE LA DECADENCE DU CAPITALISME

Le syndicalisme, le parlementarisme, les partis de masse, la lutte pour des réformes sociales, l'appui aux luttes pour la formation de nouveaux Etats... ce ne sont plus là des formes de lutte valables pour la classe ouvrière. La réalité de la crise ouverte qui secoue le capitalisme, l'expérience des luttes sociales que cette crise a engendrées, rendent cela de plus en plus clair pour des centaines de millions de travailleurs dans le monde entier. Mais pourquoi ces formes de lutte qui ont été si importantes au siècle dernier pour le mouvement ouvrier ont-elles pu être transformées en ce qu'elles sont aujourd'hui ? Il ne suffit pas d'être contre. Pour avoir une intervention solide dans la lutte de classe, capable de combattre le déboussolement que distille l'idéologie bourgeoise, encore faut-il savoir pourquoi on est contre.

Polémique : Comprendre la décadence du capitalisme (1)

Le caractère de plus en plus apocalyptique que prend la vie sociale sur l'ensemble de la planète n'est ni une fatalité naturelle ni le produit d'une prétendue "folie humaine", ni une caractéristique du capitalisme depuis ses débuts. C'est une manifestation de la décadence du mode de production capitaliste qui, après avoir été du 16° siècle du début du 20° un puissant facteur de développement économique et social, s'est transformé -en s'enfermant dans ses propres contradictions- en une entrave de plus en plus puissante à la poursuite de ce développement.

A travers la polémique avec un groupe, le GCI, qui se dit marxiste mais rejette violemment l'idée de la "décadence", voici une réaffirmation des fondements de l'analyse de la décadence du capitalisme et de sa brûlante actualité au milieu des années 80, lorsque le prolétariat mondial relève la tête et se prépare à livrer des combats décisifs pour son émancipation.

Théories des crises : le véritable dépassement du capitalisme, c’est l'élimination du salariat

Le communisme est un vieux rêve de l'humanité. Un rêve aussi vieux que la société divisée en classes. Depuis que les hommes se sont vus contraints, pour subsister matériellement dans la nature de diviser leur communauté en classes antagoniques, ils rêvent plus ou moins d'une société humaine, réunifiée, d'une société communiste.

Pages

S'abonner à RSS - Décadence