Le cours historique

Dans la période de décadence du capitalisme, il y a seulement deux alternatives possible à la crise du capitalisme : la révolution prolétarienne ou la destruction de l'humanité, que ce soit par une guerre mondiale ou par la décomposition généralisée de la société humaine. Quelle direction prend l'humanité - quel est le cours de l'histoire - est déterminé par le rapport de forces entre les deux classes fondamentales de la société capitaliste, le prolétariat et la bourgeoisie.

Optimistes et pessimistes

Le fait que nos positions commencent à se répandre dans les milieux de la gauche socialiste, trotskistes et anarchistes nous a valu de nombreuses critiques. Il en est une cependant qui surnage au-dessus, très loin de toutes les autres, qui viennent de tous ces milieux apparemment si différents : nous sommes des pessimistes, nous voyons tout en noir et toutes nos positions politiques, tout notre "sectarisme" sont basés sur ce pessimisme et cette vue en noir.

La tâche de l’heure : construction du parti ou formation des cadres

I- Moment de la constitution du Parti

Il existe deux conceptions sur la formation du Parti, deux conceptions qui se sont heurtées depuis l'apparition historique du prolétariat, c'est-à-dire non son existence en tant que catégorie économique mais dans sa tendance à se poser en tant que classe indépendante ayant une fonction et une mission propre à assumer dans l'histoire.

Ces deux conceptions peuvent être résumées brièvement de la manière suivante :

1933 – Mort de la 3ème Internationale. Cours vers la guerre impérialiste

Il est bien aisé en 1946 de discuter sur le moment où il fallait quitter la 3ème Internationale. Chaque date -celle de 1921, de 1924, de 1927- est assez riche en événements pour déterminer les causes de rupture d'avec l'IC. Ce qui semble guider la majorité des camarades de l'avant-garde, tels les RKD ou les CR, est plus un canevas, une espèce de critère statique que l'examen d'une situation mouvante mais qui, à notre avis, garde son sens jusqu'en 29 (??? Chiffre illisible).

Comment Staline a exterminé les militants de la Révolution d'Octobre 1917

A l'occasion de l'anniversaire de la Révolution russe d'Octobre 1917, les plumitifs de la classe dominante nous servent régulièrement le même refrain : le dictateur Staline serait l'héritier de Lénine?; ses crimes étaient les conséquences inéluctables de la politique des bolcheviks dès 1917. Moralité: la révolution communiste ne peut conduire qu'à la terreur du stalinisme[1].

Dans l'opposition comme au gouvernement, la «gauche» contre la classe ouvrière

Il suffit de jeter un bref coup d'œil pour constater que, si la crise politique de la bourgeoisie s'est effectivement approfondie, l'arrivée de la gauche au pouvoir ne s'est pas vérifiée, mieux encore, la gauche été cette dernière année systématiquement écartée du pouvoir dans la majeure partie des pays de l'Europe.

Le cours historique (1979)

La deuxième Conférence Internationale des groupes de la Gauche Communiste (novembre 1978) a mis en évidence la confusion extrême qui règne à l'heure actuelle dans les rangs révolutionnaires sur le problème de la période historique présente

Années 80 : les années de vérité

L'histoire ne se plie pas aux chiffres des calendriers. Cependant les décennies sont souvent associées dans la tête des hommes à des périodes spécifiques de l'histoire. Ainsi, si  on parle des années 30 on pense immédiatement à la grande crise qui a frappé le capitalisme il y a 50 ans; si on évoque les années 40, c'est à la guerre que l'on pense, à cette guerre qui  a anéanti  l'équivalent d'un pays comme l'Italie ou la France. A l'aube des années 80, quelle image peut-on associer à la décennie qui se termine, quel sera le phénomène saillant de celle qui commence ?

Révolution ou guerre.

Dans le précédent numéro de la "Revue Internationale", nous soulignions l'importance de la décennie qui s'ouvrait et que nous appelions "Les années de vérité". Nous mettions notamment en avant le pas qualitatif que la bourgeoisie était en train d'accomplir dans ses préparatifs vers une nouvelle guerre mondiale

Les conditions historiques de la généralisation de la lutte de la classe ouvrière

Le changement de rapport de forces entre classes sociales est déterminé par le changement de période; le changement de période est lui-même a son tour déterminé par l'évolution du capitalisme et le développement interne de ses contradictions.

Correspondance internationale : conscience et stratégie de la bourgeoisie

Dans la Revue Internationale n°34 nous avons publié un texte d'un camarade de Hong Kong, LLM, sur la question de la gauche dans l'opposition, constituant un effort sérieux - hors de notre Courant - pour comprendre les bases des manoeuvres politiques actuelles de la classe dominante, puisque, à la différen­ce des "critiques empiristes" qui n'ont fait que tourner notre analyse en dérision, le texte de LLM, dans la mesure où il va au fond de la question, perçoit l'organisation et la conscience de la bourgeoi­sie. Le texte soutenait que notre méthode d'analyse était valable, même s'il ne partageait pas toutes les  conclusions   que  nous  en  avons   tirées.

Les luttes ouvrières seul frein a la guerre

Des pays développés aux pays sous-développés, le capi­talisme en crise impose l'austérité à tous les ouvriers, dans tous les secteurs. En Europe, le taux de chômage atteint 11%.Même dans les pays où "l'Etat-providence" était une tradition bien établie, comme la Hollande, la Suède, la Grande-Bretagne, les budgets sociaux et les dépenses de santé sont dramatiquement réduites. Par­tout le prolétariat est attaqué. Et partout, il est obli­gé de se défendre, de se défendre le plus massivement possible, de plus en plus violemment, de plus en, plus contre les gouvernements, la police et le sabotage des luttes par les syndicats et les partis de gauche sans responsabilité gouvernementale.

8ème Congrès du CCI : la situation internationale

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Nous publions dans ce numéro la résolution sur la situa­tion internationale adoptée par le Sème Congrès du CCI. Cette résolution se base sur un rapport très détaillé dont la longueur ne nous permet pas de le publier dans ce numéro de la Revue. Cependant, compte tenu du caractère synthé­tique de cette résolution, nous avons estimé utile de la faire précéder par des extraits, non du rapport lui-même, mais de la présentation qui en a été faite au Congrès-même, extraits que nous avons accompagnés d'un certain nombre de données prélevées dans le rapport.

Effondrement du bloc de l'Est : des difficultés accrues pour le prolétariat

Le stalinisme a constitué le fer de lance de la plus terrible contre-révolution subie par le prolétariat au cours de son histoire. Une contre-révolution qui a permis en particulier la plus grande boucherie de tous les temps, la deuxième guerre mondiale, et l'enfoncement de toute la société dans une barbarie sans exemple par le passé. Aujourd'hui, avec l'effondrement économique et politique des pays dits "socialistes", avec la disparition de fait du bloc impérialiste dominé par l'URSS, le stalinisme, comme forme d'organisation politico-économique du capital et comme idéologie, est en train d'agoniser. C'est donc un des plus grands ennemis de la classe ouvrière qui disparaît. Mais la disparition de cet ennemi ne facilite pas pour autant la tâche de celle-ci. Au contraire, dans sa mort elle-même, le stalinisme vient rendre un dernier service au capitalisme. C'est ce que se propose de mettre en évidence le présent article.

Qui peut changer le monde ? (2e partie) le prolétariat est toujours la classe révolutionnaire

Dans la première partie de cet article nous avons dégagé les raisons pour lesquelles le prolé­tariat est la classe révolutionnaire au sein de la société capitaliste. Nous avons vu pourquoi c'est la seule force capable, en instau­rant une nouvelle société débar­rassée de l'exploitation et en mesure de satisfaire pleinement les besoins humains, de ré­soudre les contradictions inso­lubles qui minent le monde ac­tuel. Cette capacité du proléta­riat, mise en évidence depuis le siècle dernier, en particulier par la théorie marxiste, ne découle pas du simple degré de misère et d'oppression qu'il subit quoti­diennement.

Qui peut changer le monde ? (1ere partie) : Le prolétariat est bien la classe révolutionnaire

« Le  communisme est mort ! Le  capitalisme l'a  vaincu parce qu'il est le seul système qui puisse fonctionner ! Il est inutile, et même dangereux, de vouloir rêver à une autre société ! » C'est une campagne sans précédent que la bourgeoi­sie a  déchaînée  avec l'effondrement du bloc de l'Est et des régimes prétendument « communistes ».

A l'aube du 21e siècle...pourquoi le prolétariat n'a pas encore renverse le capitalisme (I)

Le 21e siècle va commencer. Que va-t-il apporter à l'humanité ? Dans le numéro 100 de notre Revue, à la suite des célébrations par la bourgeoisie de l'an 2000, nous écrivions : "Ainsi s'achève le XXe siècle, le siècle le plus tragique et le plus barbare de l'histoire humaine : dans la décomposition de la société. Si la bourgeoisie a pu célébrer avec faste l'an 2000, il est peu probable qu'elle puisse faire de même en l'an 2100. Soit parce qu'elle aura été renversée parle prolétariat, soit parce que la société aura été détruite ou sera revenue à l'âge de pierre.

Lutte de classe : le prolétariat ne doit pas sous-estimer son ennemi de classe

Avec l'effondrement des régimes sta­li­niens d'Europe de l'est à la fin des an­nées 1980 et toutes les campagnes médiatiques qui se sont déchaînées sur la « mort du communisme », la « fin de la lutte de classe », voire la « disparition de la classe ouvrière », le prolétariat mondial a subi une défaite idéologique massive, une défaite aggravée par les événements qui ont suivi, notamment la guerre du Golfe en 1991, et qui ont en­core amplifié son sentiment d'impuis­sance. Depuis, notamment à partir des grands mouvements de l'automne 1992 en Italie, le prolétariat a retrouvé le chemin des combats de classe, avec de nombreuses difficultés mais de façon indiscutable. L'aliment essentiel de cette reprise des combats prolétariens est constitué par les at­taques incessantes et de plus en plus brutales que la bour­geoisie de tous les pays est conduite à déchaîner en même temps que son système économique s'enfonce dans une crise sans issue. La classe domi­nante sait parfaitement qu'elle ne pourra faire passer ces at­taques et empêcher qu'elles ne conduisent à une radicalisa­tion des luttes ou­vrières que si elle met en place tout un arsenal politique desti­né à dévoyer ces dernières, à les con­duire dans des im­passes, à les stérili­ser et les défaire. Et pour ce faire, elle doit pouvoir compter sur l'efficacité de ces organes de l'Etat bourgeois en mi­lieu ouvrier que sont les syndicats. En d'autres termes, la ca­pacité de la bour­geoisie à imposer sa loi à la classe ex­ploitée dépend et dépen­dra du crédit que les syndicats et le syndicalisme se­ront capables d'établir auprès de cette dernière. C'est juste­ment ce que les grèves de la fin 1995 en France et en Belgique ont démontré de façon très claire. C'est ce que montre à l'heure actuelle l'agitation syndicale dans le principal pays européen : l'Allemagne.

Le prolétariat face à l'aggravation dramatique de toutes les contradictions du capitalisme

La canicule de l'été 2003 a tragiquement révélé à la face du monde comment, en Europe aussi, le développement de la pauvreté et de la précarité exposaient les populations aux ravages de catastrophes dites naturelles inconnues jusqu'à récemment dans ces régions.

Résolution sur la situation internationale 2002

La résolution sur la situation internationale du 14e Congrès, adoptée en mai 2001, était centrée sur la question du cours historique dans la phase de décomposition du capitalisme (Revue internationale n°106). Elle mettait très correctement en évidence l’accélération, aussi bien sur le plan de la crise que sur celui de l’enfoncement dans la guerre et la barbarie sur toute la planète, et elle examinait à la fois les problèmes et les potentialités d’une réponse prolétarienne. La résolution qui suit, proposée pour la Conférence extraordinaire du CCI à Pâques 2002, entend être un supplément à la première, à la lumière des événements du 11 septembre et de la "guerre contre le terrorisme" qui a suivi, qui ont largement confirmé les analyses générales du Congrès de 2001.

L'avenir de l'humanité est toujours entre les mains du prolétariat



Bien que la guerre tende de plus en plus à être banalisée, à devenir une "habitude" et une fatalité à laquelle chacun est appelé à se résigner, elle suscite une inquiétude bien réelle dans la population, et notamment parmi la classe ouvrière.

  • Vers où va le monde ?
  • Existe-t-il une autre alternative historique face à l'aggravation inexorable des conflits impérialistes ?

Livré à sa propre dynamique, le capitalisme ne peut échapper à la guerre impérialiste. Tous les bavardages sur la paix, toute la prétendue "bonne volonté" de ceux qui nous gouvernent n'y peuvent rien et les périodes de "paix" ne sont que les moments où la bourgeoisie se prépare pour des affrontements encore plus destructeurs et barbares.

Rapport sur la lutte de classe : le concept de cours historique dans le mouvement révolutionnaire

Depuis le rapport sur la lutte de classe au dernier congrès, il n'y a pas eu de changements immédiats dans la situation d'ensemble à laquelle la classe est confrontée. Le prolétariat a montré, à travers diverses luttes, que sa combativité reste intacte et son mécontentement croissant (comme chez les employés des transports de New York, dans la "grève générale" en Norvège,

L'enjeu du 21e siecle: Révolution communiste mondiale ou plongée dans la barbarie

La bourgeoisie présente à sa façon l'avenir qu’elle nous prépare à l’orée de ce nouveau siècle. Elle affirme que de grands défis attendent l'humanité. Elle prétend qu’une nouvelle ère de prospérité du capitalisme s’est ouverte avec les valeurs de laes valeurs de la nouvelle économie, qu’une nouvelle "révolution post-industrielle" est en marche grâce à l'essor et au développement des technologies nouvelles, que l’Internet mis à la portée du grand public préfigure un changement radical des comportements sociaux.

Tremblement de terre en Turquie : la catastrophe, c'est le capitalisme

Le tremblement de terre qui vient de tuer ou blesser des milliers de personnes en Turquie, parmi les plus pauvres et démunies, est la manifestation criante de la vulnérabilité croissante de la société face aux catastrophes dites naturelles et aussi de l'impuissance croissante des Etats à réagir face aux conséquences immédiates des sinistres.

Polémique : nous sommes-nous trompés dans les années 1980 ?

La C.W.O et le cours historique, une accumulation de contradictions

Dans le n° 5 de Revolutionary Perspec­tives, organe de la Communist Workers Organisation (CWO), on peut lire un ar­ticle intitulé « Sectes, menson­ges et la perspective perdue du CCI » qui se veut une réponse à celui que nous avons publié dans la Revue Internationale n° 87, « Une politique de regroupement sans boussole » (ce texte étant lui-même une réponse à une lettre de la CWO publiée dans la même Revue).

Comprendre le développement du chaos et des conflits impérialistes

Jusqu'à l'effondrement du bloc de l'Est, en 1989, l'alternative posée par le mouvement ouvrier au début du siècle – Guerre ou Révolution – résumait clairement les enjeux de la situation : dans une course aux armements vertigineuse, les deux blocs rivaux se préparaient pour une nouvelle guerre mondiale, seule réponse que le capitalisme puisse apporter à sa crise économique. 

Polémique : réponse à « Battaglia Comunista » sur le cours historique

Depuis 1968, les groupes révolutionnaires qui ont été amenés à former le CCI défendent le fait que la vague de luttes ouvrières qui a débuté cette année-là en France a marqué une nouvelle période dans le rapport de forces entre bourgeoisie et prolétariat : la fin de la longue période de contre-révolution consécutive au reflux de la vague révolutionnaire de 1917-23 ; l'ouverture d'un cours vers des confrontations de classe généralisées.

Pourquoi l'alternative guerre ou révolution : La guerre est-elle une condition favorable pour la révolution communiste ?

De 1845 à 1847, le monde, particulièrement l'Europe, par suite de mauvaises récoltes agrico­les, va connaître une grave crise économique : le prix du blé double en France, éclatent alors des émeutes de la faim. Les paysans ruinés ne peuvent plus acheter aux industriels, la construction de chemins de fer s'arrête, le chômage se généralise, les salaires baissent, les faillites se multiplient. La classe ouvrière engage une lutte pour des ré­formes : pour la limitation de la durée de travail pour un salaire minimum, pour l'obtention de travail, pour un droit de coalition et de grève, pour l'égalité civique et la suppression des pri­vilèges, etc.

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