Conscience de classe

Problèmes actuels du mouvement ouvrier international (V)

On connaît la vieille et éternelle discussion sur la fin et les moyens. On a pas mal abusé de cette soi-disant opposition. Toute une littérature ennuyeusement moralisante -où les écrivains bien-pensants à la Koestler étalent leur vertu offensée- s'emploie à embrouiller encore davantage les données de ce problème. En réalité, il n'y a pas et il n'y a jamais eu d'opposition de nature entre fin et moyens. Les moyens ne sont et ne peuvent être que des moments, des étapes d'une fin, tout comme une fin détermine, comporte et implique des moyens appropriés.

Problèmes actuels du mouvement ouvrier international (IV)

Dans une série d'articles publiés antérieurement dans "Internationalisme", nous nous sommes efforcés de répondre à la question : à savoir si la construction du parti de classe est possible dans le moment présent ? Pour y répondre, nous étions amenés à étudier le problème dans sa généralité théorique et dans sa présentation pratique, dans le moment concret présent.

Problèmes actuels du mouvement ouvrier international (III)*

(*) 

L'existence du parti révolutionnaire du prolétariat est directement conditionnée par la vie de la classe, par l'existence d'un mouvement de lutte, par la tendance au sein de la classe à l'indépendance idéologique, en un mot par l'existence d'un mouvement ouvrier vivant et indépendant. L'œuvre de la recherche théorique et de la formulation doctrinale n'est pas le caractère distinctif du parti, quoique cette œuvre reste une de ses tâches constantes.

1933 – Mort de la 3ème Internationale. Cours vers la guerre impérialiste

Il est bien aisé en 1946 de discuter sur le moment où il fallait quitter la 3ème Internationale. Chaque date -celle de 1921, de 1924, de 1927- est assez riche en événements pour déterminer les causes de rupture d'avec l'IC. Ce qui semble guider la majorité des camarades de l'avant-garde, tels les RKD ou les CR, est plus un canevas, une espèce de critère statique que l'examen d'une situation mouvante mais qui, à notre avis, garde son sens jusqu'en 29 (??? Chiffre illisible).

Le Parti ou le problème de l'intervention du facteur conscience de classe

Le problème de l'organisation de classe, du parti politique du prolétariat, son programme et son rôle dans la lutte pour l'avènement d'une société nouvelle, la société communiste, a toujours été la préoccupation qui a dominé les cerveaux de tous les révolutionnaires prolétariens d'avant Marx jusqu'à nous. Il n'existe peut-être pas de problème qui ait été plus passionnément, plus âprement débattu parmi les révolutionnaires que celui-là.

Le prolétariat des grandes concentrations ouvrières est au cœur du combat pour l’émancipation de l’humanité

Nous publions ci-dessous un large extrait du courrier d’une camarade qui, suite à notre permanence du 15 janvier, revient sur une question qui a été posée aussi par d’autres participants. Dans la mesure où son courrier aborde, dans une première partie non publiée ici, une analyse sur la lutte de classe que nous partageons globalement, nous avons fait le choix de ne répondre qu’à une des questions de son courrier qui traite de la « pénurie de main-d’œuvre ».

Réunion publique en ligne du 27 mars 2021: Le prolétariat demeure l’ennemi et le fossoyeur du capital

Le 27 mars, le CCI a tenu une nouvelle réunion publique (RP) virtuelle sur le thème : “Face à la pandémie et à la crise économique : quelle réponse de la classe ouvrière ?” Un bon nombre de camarades ont participé à cette réunion, où s’est exprimée une forte volonté de discuter, de se clarifier, d’approfondir. Après 4 heures de discussion, nous avons proposé d’arrêter la réunion, tout en sachant que le sujet était loin d’être épuisé. Des camarades sont d’ailleurs intervenus afin d’encourager la poursuite de ces rencontres et, éventuellement, d’augmenter leur fréquence.

Discussion: entre le rêve et les faits, sur l'identité et l'Etat

A l'échelle internationale, une nouvelle génération commence à mettre en œuvre une politique prolétarienne. D'abord et avant tout, c'est le débat qui est nécessaire pour clarifier les positions. C'est dans ce sens qu'il y a peu s'est formé un cercle de discussion à Anvers. A la Vrije Universiteit de

Groupe de discussion dans les Midlands en Grande-Bretagne: Un lieu de clarification de la conscience de classe

Nous publions ci-dessous de larges extraits d'un article de World Revolution n°258 d'octobre 2002 (organe du CCI en Grande-Bretagne) traitant de la dynamique d'un groupe de discussion qui s'est constitué aux Midlands en 2000. Cet article rappelle la nécessité de ce type de formation pour la clarification de la

La conscience de classe et le rôle des révolutionnaires

« Quand le prolétariat, nous dit Marx, annonce la dissolution de l'ordre actuel du monde, il ne fait qu'énoncer le secret de sa propre existence car il constitue la dissolution effective de cet ordre du monde ». 

Cette destruction, loin de s'affirmer pourtant comme une action aveugle et strictement déterminée - une sorte de produit direct, mécaniquement engendré par un certain nombre de causes économiques -, exige du sujet qui l'accomplit une pleine conscience du but à atteindre.

Discussion : opportunisme et centrisme dans la classe ouvrière et ses organisations

Dans les numéros 40, 41 et 42 de la Revue Internationale nous avons publié des articles portant sur un débat qui s'est mené dans le CCI depuis plus de deux ans. Dans le premier de ces articles, "Le danger du conseillisme" (n°40), nous expliquions toute l'importance que revêt la publication vers l'extérieur des discussions politi­ques qui se déroulent au sein des organisations révolutionnaires dans la mesure où celles-ci ne sont pas des cénacles où l'on "discute pour discuter", mais débattent de questions qui intéressent l'ensemble de la classe ou­vrière, puisque leur raison d'être est de participer activement au processus de prise de conscience de celle-ci en vue de ses tâches révolutionnaires.

Quel futur pour l'Humanité ? Guerre impérialiste ou solidarité de classe ?

En 1867, dans la préface de la première édition de son œuvre célèbre, Le Capital, Karl Marx faisait observer que les conditions économiques de l’Angleterre, premier pays industrialisé, étaient le modèle pour le développement du capitalisme dans les autres pays. Ainsi, la Grande-Bretagne était "le pays de référence" des rapports de production capitalistes. A partir de là, le système capitaliste en ascendance allait dominer le monde. Cent ans plus tard, en 1967, la situation en Grande-Bretagne prenait de nouveau une sorte de signification symbolique et prophétique avec la dévaluation de la livre sterling : cette fois, celle du déclin du monde capitaliste et de sa faillite grandissante. Les événements de l’été 2005 à Londres ont montré que la Grande-Bretagne est encore une fois une sorte de poteau indicateur pour le capitalisme mondial. L’été de Londres a été précurseur à la fois au niveau des tensions impérialistes, c’est à dire du conflit meurtrier entre les Etats nationaux sur la scène mondiale et au niveau de la lutte de classe internationale, c'est-à-dire du conflit entre les deux principales classes de la société : la bourgeoisie et le prolétariat.

Les leçons de la lutte à Opel - La nécessité d'une classe ouvrière autonome

En réponse à la menace de réductions massives d’emplois et de fermetures d’usines par General Motors, une grève de six jours a eu lieu à Bochum chez Opel. Cette grève spontanée, non officielle, a été la plus longue et la plus significative en Allemagne depuis les grandes grèves sauvages de la fin des années 1960 et du début des années 1970.

Le Núcleo Comunista Internacional : Un effort de prise de conscience du prolétariat en Argentine

Comme nous l’avons déjà mis en évidence à plusieurs reprises dans notre presse, la période actuelle est celle d’un tournant dans l’évolution des rapports de force entre les classes en faveur du prolétariat après tout une période de recul dans la combativité et la conscience de ce dernier résultant des immenses campagnes idéologiques qui avaient accompagné l’effondrement des régimes soi-disant "socialistes" à la fin des années 80. Une des manifestations de ce tournant est "le développement, au sein de la classe, d’une réflexion en profondeur, bien que grandement souterraine aujourd’hui, dont une manifestation qui ne se dément pas est l’apparition de tout une série d’éléments et de groupes, souvent jeunes, qui se tournent vers les positions de la Gauche communiste".

Comment devenir militant du CCI ?

 

Ces derniers mois, notre organisation a reçu toute une série de courriers de lecteurs posant la question "comment fait-on pour adhérer au CCI ?" Cette volonté d'engagement militant de la part d'éléments à la recherche d'une perspective de classe s'est exprimée dans plusieurs pays, notamment des pays aussi différents que la France et les États-Unis, la Grande-Bretagne ou le Bengladesh. A chacun de ces lecteurs, nous avons envoyé une réponse personnelle lui proposant d'engager une discussion avec notre organisation afin d'expliciter nos conceptions. Cependant, dans la mesure où ce questionnement concerne bien d'autres camarades que ceux qui nous ont directement interrogés là-dessus, puisque la question de l'adhésion à une organisation révolutionnaire est une question politique à part entière, nous nous proposons dans cet article d'apporter une réponse globale à tous ceux qui se préoccupent de savoir en quoi consiste le militantisme dans les rangs d'une organisation révolutionnaire comme le CCI.

Nous tenons en premier lieu à saluer la démarche de ces lecteurs qui manifestent aujourd'hui une volonté d'engagement militant. Cette dynamique très positive des éléments à la recherche d'une perspective et d'une activité révolutionnaires est l'expression d'une réflexion qui s'accentue en profondeur au sein de la classe ouvrière. Malgré les campagnes de la bourgeoisie, malgré ses attaques contre le courant de la Gauche communiste, malgré les calomnies déversées sur le CCI par les groupuscules parasitaires à ces lecteurs ne se sont pas laissés impressionner et ont montré leur capacité à reconnaître le sérieux de notre organisation.

L'altermondialisation : un poison contre la perspective prolétarienne

Tout, dans ses discours, ses écrits et ses revendications veut donner l'impression que l'altermondialisme porte une nouvelle théorie de l'analyse du monde actuel et qu'il offre à la fois la compréhension de tous ses dysfonctionnements et de la base à leur dépassement.

Les conceptions fausses du courant conseilliste sur la nature et le rôle du Parti Bolchevique

Une défense du caractère prolétarien de la révolution d'Octobre ne serait pas complète si elle ne traitait pas également de la nature du parti bolchevik qui en fut un des principaux protagonistes. Comme pour la révolution elle-même, la nature de ce parti ne fit pas de doute pour l'ensemble des courants révolutionnaires au moment des événements. Ce n'est qu'ultérieurement que l'idée d'un parti bolchevik non prolétarien s'est développé ailleurs que chez Kautsky et la social-démocratie.

Machiavélisme, conscience et unité de la bourgeoisie

Les deux articles qui suivent sont le produit de discussions qui ont animé le CCI ; ils visent notamment à resituer le niveau  de conscience et la capacité de manœuvre de la bourgeoisie dans la période de décadence. Ce débat est lié à un autre,   sur le machiavélisme de la bourgeoisie., sur lequel  s'est cristallisée entre autre la "tendance" qui s'est formée et a quitté le CCI durant  l'hiver  1981.

Notes sur la conscience de la bourgeoisie décadente

1. Le prolétariat est la première classe révolu­tionnaire dans l'histoire qui n'a pas de pouvoir économique au sein de l'ancienne société, le prolétariat n'est pas une classe exploiteuse. Sa cons­cience, la conscience de soi, est donc d'une impor­tance cruciale pour le succès de sa révolution, alors que pour les précédentes classes révolution­naires, la conscience était un facteur secondaire, ou même négligeable pour la construction d'un pou­voir économique antérieur à la prise du pouvoir politique.

A PROPOS DES «GROUPES OUVRIERS» (III)

Les deux premières parties de cet article étaient constituées par un texte du "groupe ouvrier autonome de Clermont-Ferrand" intitulé "plateforme minimum pour l’autonomie ouvrière" et d'une critique de ce document. Celle-ci s'appliquait, d'une part, à démontrer que, contrairement aux formulations de ce texte, les syndicats et les partis de la gauche du capital (PC, PS, gauchistes) ne peuvent pas être considérés comte "réformistes", et, d'autre part, à relever un certain nombre de confusions sur la fonction des cercles ouvriers qui peuvent apparaître à l'heure actuelle.

A PROPOS DES «GROUPES OUVRIERS» (I)

Nous publions à la suite un texte du "Groupe Autonome Ouvrier de Clermont-Ferrand" touchant un des problèmes importants soulevés par le processus actuel de prise de conscience du prolétariat : la signification et la fonction des groupes et cercles ouvriers de discussion. Par manque de place nous ne pouvons donner ici que des extraits -ceux que nous pensons les plus significatifs- de ce document.

La grève des petits commerçants et le prolétariat

Lorsque face à la taxation, les petits commerçants ont fermé boutique, toute la "gauche" et l’"extrême gauche" ont brandi le drapeau de l‘alliance de toutes les "couches populaires" contre le capital. Soutien critique, soutien tactique, soutien conditionnel : chacun se démarque des affreux "opportunistes" d’à coté. Mais tous, sans exception, préconisent, l ‘union des couches inférieures du commerce avec le prolétariat.

S'abonner à RSS - Conscience de classe