La Gauche Italienne

La Gauche Italienne a été formée par des groupes exclus de la Troisième Internationale, et donc du Parti Communiste Italien, durant les années 20. Restée fidèle à la tradition de l'internationalisme prolétarien, la Gauche Italienne (notamment autour de la Revue Bilan) avait deux grandes forces : son insistance sur la clarté politique et la rigueur, et sur l'importance de la question organisationnelle. Le CCI est aujourd'hui le plus important héritier de la Gauche Italienne

Réunion publique à Madrid: L’inestimable contribution de “Bilan” à la lutte pour le parti mondial du prolétariat

Le 27 janvier, le CCI a tenu une réunion publique à Madrid, en présentiel et en ligne, sur la contribution de Bilan à la lutte pour le parti mondial du prolétariat. Ce n’était pas un appel à discussion dans le vide, car nous avons pu constater qu’il existe un intérêt pour Bilan dans le milieu politique qui s’était déjà exprimé auparavant à deux reprises à Madrid.

L’état de la classe ouvrière

La classe ouvrière - la dernière roue du carrosse capitaliste - voit ses moyens se réduire de jour en jour. Voyons un peu la musique que fait la mouche du coche, c'est-à-dire voyons ce que les braves démagogues de "gauche" de tous les pays, enfourchant le dada des "nationalisations", offrent en réalité comme perspective à la roue, qui n'en peut plus et qui sent le poids de toute la charge de la société s'écrouler sur elle.

Quelles leçons pour les combats du futur ? (Partie V)

Comme nous l’avons esquissé dans les précédents articles de cette série, la dégénérescence de l’IC ne resta pas sans réponse. Face à celle-ci, se dressèrent des Fractions de Gauche qui défendirent énergiquement les principes abandonnés par l'IC et, en même temps, essayèrent de répondre aux nouvelles questions posées par l’entrée du capitalisme dans sa phase de décadence. Ces groupes furent tous exclus et réprimés les uns après les autres, à mesure que la dégénérescence opportunisme gagnait les rangs de l’Internationale et que les partis communistes trahissaient le camp prolétarien.

Les années 1950 et 60: Damen, Bordiga et la passion du communisme

Les années 1950 et le début des années 60 constituèrent donc une autre période sombre pour le mouvement communiste qui faisait face à un véritable prolongement de la profonde contre-révolution qui s'était abattue sur la classe ouvrière dans les années 1930 et 40, mais cette fois dominée par l'image d'un capitalisme triomphant qui semblait avoir surmonté - peut-être définitivement - la crise catastrophique des années 1930.

Un lecteur répond à Bilan sur la période de transition (Bilan 46, Décembre-Janvier 1938)

Nous avons reçu d'un lecteur de Clichy une lettre critique que nous publions intégralement, en la faisant suivre d'un bref commentaire de notre collaborateur. Notre impatient correspondant voudra bien nous excuser de n'avoir pu faire paraître sa lettre dans notre numéro précédent puisqu'elle nous est parvenue précisément au moment où ce numéro sortait de presse.

Bilan, la Gauche hollandaise et la transition au communisme (II)

Dans l’article précédent de cette série, nous avons examiné la manière dont les communistes de gauche, belges et italiens, autour de la revue Bilan dans les années 1930, avaient critiqué les conceptions des conseillistes de conseil hollandais de la phase de transition du capitalisme au communisme.

Le communisme : l'entrée de l'humanité dans sa véritable histoire (IX) . Les problèmes de la période de Transition

Nous terminons ici la publication de la série d'articles intitulée Les Problèmes de la période de transition, parus dans la revue Bilan entre 1934 et 1937. Ce dernier article a été publié dans Bilan n°38 (décembre 1936/janvier 1937). Il poursuit le débat théorique que la Gauche italienne voulait absolument développer puisqu'elle

Le communisme, l'entrée de l'humanité dans sa véritable histoire (VIII) : les problèmes de la période de transition

 

Voici le quatrième article de la série "Les problèmes de la période de transition" réalisée par un camarade belge qui signait ses contributions "Mitchell" et publié dans Bilan n°37 (1936).

 

Le communisme (VII) : les problèmes de la période de transition (Bilan n°35, septembre-octobre 1936)

Avec cet article de Bilan n° 35, publication théorique des communistes de gauche italiens, nous poursuivons la republication de la série d'études sur la période de transition réalisées par Mitchell.

Le communisme (III) : Les années 1930: le débat sur la période de transition

Aujourd'hui, nous nous centrons principalement sur la façon dont les révolutionnaires ont discuté, au plus profond de la contre-révolution, les problèmes de la période de transition, et notre point de départ est une nouvelle fois la Fraction italienne.

Notes pour une histoire de la Gauche Communiste (fraction italienne 1926 - 39)

Le texte que nous reproduisons ici fait partie de l'introduction au recueil d'articles de "Bilan" sur la guerre d'Espagne,  publié par la section du CCI en Italie (Bilan, I933-I938, "Articoli sulla guerra di Spagna" ; Rivista Internazionale n°I, novembre I976). De ce fait, il ne s'attache pas tant à reprendre les positions de la Gauche italienne (développées, elles,  dans les articles eux-mêmes) mais plutôt à rappeler le cadre historique dans lequel elles furent développées.

Les ambiguïtés sur les «partisans» dans la constitution du parti communiste internationaliste en Italie

Correspondance entre Battaglia Communista et le CCI au sujet d'un article publié dans le numéro 29 de Révolution Internationale du mois de septembre, article dirigé contre le PCI bordiguiste dans lequel nous mettions en relief l'opportunisme profond qui ronge cette organisation notamment pour ce qui concerne sa tendance de plus en plus accentuée vers le "frontisme".

Le deuxième congres du parti communiste internationaliste (Internationalisme n°36, juillet 1948)

Le texte d'Internationalisme n°36 (juillet 1948) publié ci-dessous est une critique des faiblesses politiques et organisationnelles du Parti Communiste Internationaliste à ses débuts.  Nous avons déjà ré­édité à plusieurs reprises des articles polémiques d'Internationalisme contre le PCI  (Voir les Revues Internationales n°32, 33, 34 notamment). Le texte ci-dessous, en passant  en revue l'ensemble des positions du PCI à son  2ème Congrès, permet de donner une idée précise de ce qu'étaient  les orientations de ce groupe.

La Gauche Communiste et la continuité du marxisme

Nous reproduisons ci-dessous un article publié en russe, en 1998, dans Proletarian Tribune. Depuis 1996, le CCI a été invité à participer à une série de conférences organisées, au départ, autour de "l'héritage de Léon Trotsky" (voir notre Revue internationale n°92). A l'occasion d'une de celles-ci, nous avons contribué, par ce texte, à faire connaître au milieu russe une autre opposition à la dégénérescence stalinienne, beaucoup moins connue mais beaucoup plus conséquente que celle de la gauche trotskiste, la gauche communiste. Cet article présente un intérêt qui va bien au-delà du milieu russe.

Gauche communiste d'Italie : "Parmi les ombres du bordiguisme et de ses épigones" (Battaglia Comunista)

Ceux qui aujourd'hui se posent des questions sur les perspectives révolutionnaires de la classe ouvrière se trouvent confrontés à une importante dispersion du milieu politique prolétarien . L'approche de ce milieu po­litique par les nouvelles forces militantes qui surgissent est entravée par plusieurs facteurs. Il y a d'abord la pression générale des campagnes médiatiques contre le com­munisme. Il y a ensuite toute la confusion que sèment les courants « gauchistes » de l'appareil politique de la bourgeoisie ainsi que la kyrielle de groupes et publications parasitaires qui ne se réclament du commu­nisme que pour en ridiculiser le contenu et la forme organisationnelle . Il y a enfin le fait que les différentes composantes organi­sées de cette Gauche communiste s'ignorent mutuellement la plupart du temps et répu­gnent à la nécessaire confrontation publique de leurs positions politiques, que ce soit sur leurs principes programmatiques ou leurs origines organisationnelles.

A la mémoire du camarade Mauro

Nous avons appris le décès à la suite d'une longue maladie de Mauro Stéfanini, militant parmi les plus anciens et les plus dévoués de Battaglia Comunista, lui-même fils d'un vieux militant de la Gauche italienne. Nous tenons à publier ci-dessous quelques extraits du message de solidarité que le CCI a immédiatement adressé aux militants du BIPR ainsi que des passages de la réponse de remerciement que nous a faite un militant du BIPR au nom de son organisation.

A la mémoire du camarade Mauro.

Nous avons appris le décès à la suite d'une longue maladie de Mauro Stéfanini, militant parmi les plus anciens et les plus dévoués de Battaglia Comunista, lui-même fils d'un vieux militant de la Gauche italienne. Nous tenons à publier ci-dessous quelques extraits du message de solidarité que le CCI a immédiatement adressé aux militants du BIPR ainsi que des passages de la réponse de remerciement que nous a faite un militant du BIPR au nom de son organisation.

Manifeste de la fraction italienne de la Gauche communiste (Extraits de Bilan n° 23 ; Juin 1944)

(...) L'appel de notre fraction tend à mobiliser vos énergies afin qu'au naufrage de vos institutions de classe et de vos vies dans la guerre, soit opposée la seule réplique que l'histoire et la lutte des classes admettent : le naufrage et la destruction du régime capitaliste au travers de votre victoire insurrectionnelle.

Fascisme, démocratie, communisme (Bilan 13, décembre 1934)

La question centrale qui se pose à l’heure actuelle, devant le mouvement ouvrier, est celle de son attitude envers la démocratie ou, pour préciser, la nécessité de prendre ou non la défense des institutions démocratiques que le fascisme menace en même temps qu’il procède à la destruction des organisations prolétariennes. Pour cette question — comme pour d’autres d’ailleurs — la solution la plus simple n’est pas la plus claire, celle-ci ne correspondant nullement à la réalité de la lutte des classes.

La gauche communiste d'Italie (GCI) - Bilan

Le travail de Bilan se situe en continuité directe avec celui réalisé avant lui par la Gauche en Italie dans les années vingt et dont l'essentiel de ses membres sont issus. C'est donc d'un solide cadre programmatique que la GCI hérite pour développer ses analyses et orientations politiques. Elle saura l'enrichir au feu des situations et à force d'efforts d'approfondissement politique en son sein[1].

La Gauche Italienne des années 20 face à la montée du fascisme

Dès que la vague révolutionnaire marque le pas et s'engage dans une dynamique de reflux, au début des années 20, on assiste alors à la montée en puissance de mouvements fascistes, en Italie en particulier.
C'est à cette partie de la gauche de l'Internationale, majoritaire au sein du parti italien et dont le chef de file est Bordiga, qu'il revient de faire une contribution fondamentale quant à l'analyse de ce phénomène nouveau et à ses implications pour le prolétariat et pour les orientations politiques de l'avant garde révolutionnaire.

 

"Battaglia Comunista" - A propos des origines du Parti Communiste Internationaliste

Beaucoup de camarades, pour n'être pas très familiers de l'histoire de la Gauche Communiste, pourraient avoir quelques difficultés à s'orienter dans les références à une période du mouvement révolutionnaire dont on ne sait que peu de chose, sinon rien. Nous nous en rendons compte et c'est justement pour combler ce "trou" dans la compréhension de notre passé que le CCI s'est fixé la tâche de republier toute une série de vieux textes. Après l'article de Battaglia Comunista, qui est reproduit ici, la republication de "1'Appel" de 45 a aussi incité CWO (Communist Workers Organisation) à répondre avec un article dans le n°20 de Revolutionary Perspectives (nouvelle série). En attendant de répondre avec l'ampleur nécessaire aux critiques qui nous sont faites par ces camarades, nous nous limiterons à une brève observation sur la méthode.

Le parti communiste international (Programme Communiste) à ses origines, tel qu’il prétend être, tel qu’il est.

Dans le milieu politique prolétarien, on connaît, plus ou moins bien, le courant bordiguiste tel qu'il prétend être, à savoir un "Parti dur et pur" avec un "Programme achevé et invariant".

Cela tient, de toute évidence, davantage de la légende que de la réalité. Dans la réalité, en fait du "Parti", par exemple, nous connaissons au moins 4 ou 5 groupes provenant du même tronc, dont le PC International (Programme), qui prétendent être chacun l'unique héritier, le seul légitime, de ce que fut la Gauche Italienne, et incarner le "Parti historique" de leur rêve. C'est probablement là la "seule invariance" qui leur soit commune. On connaît par contre, très mal, ou pas du tout –et cela est vrai avant tout pour la majorité des militants de ces partis– les véritables positions de ce "Parti" à son origine, c'est-à-dire à sa fondation, en 1943-1944, après et suite à l'effondrement du régime de Mussolini en Italie au milieu de la 2ème guerre mondiale.

Pour pallier à cette ignorance, nous estimons très important de publier ci-dessous un des premiers documents de ce nouveau parti (PC.Int) paru dans le premier numéro de son journal Prometeo. Ce document qui porte sur une question cruciale : la position des révolutionnaires face à la guerre impérialiste et les forces politiques qui y participent, permettra à tout militant de se faire une idée exacte sur l'état de clarté et de maturité des positions politiques qui ont présidé à la fondation de ce Parti, et l'action pratique que cela impliquait nécessairement.

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