Questions d'organisation

La social-démocratie allemande 1872-1914 : la lutte contre l'opportunisme organisationnel, 1ère partie

La capitulation du parti social-démocrate prolétarien allemand devant l'impérialisme en 1914 est bien connue des révolutionnaires. Tout comme le déclin opportuniste du SPD qui a conduit à cette trahison capitale de la classe ouvrière.

Questions d'organisation, IV : la lutte du marxisme contre l'aventurisme politique

Dans les trois premiers articles de cette sé­rie, nous avons vu comment, appuyé et ma­nipulé par les classes dominantes et par tout un réseau de parasites politiques, Bakounine avait mené une lutte secrète contre la 1re Internationale. Cette lutte était dirigée plus particulièrement contre l'établis­sement de véritables règles et princi­pes prolétariens de fonctionnement au sein de l'Internationale. Alors que les statuts de l'Association Internationale des Travailleurs (AIT) défen­daient un mode de fonction­nement unitaire, collectif, centralisé, transparent et disci­pliné, et repré­sentaient un pas qualitatif par rapport à la phase antérieure du mouvement ouvrier qui était sectaire, hiérarchique et conspiratrice, l'Alliance de Bakounine a mobilisé tous les élé­ments non-prolétariens qui ne vou­laient pas accepter ce grand pas en avant. Avec la défaite de la Commune de Paris et le reflux inter­national de la lutte de classe après 1871, la bourgeoisie redoubla d'ef­forts pour détruire l'Internationale et surtout pour discréditer la vision marxiste du parti ouvrier et les princi­pes organisa­tionnels qui s'établis­saient dans ses rangs de façon crois­sante. Donc, avant de se disper­ser, l'Internationale organisa une confron­ta­tion ouverte et décisive avec le ba­kouni­nisme lors de son congrès de La Haye en 1872. Tout en réalisant qu'une Internationale ne peut pas continuer à exister face à une défaite majeure du prolétariat mondial, les marxistes au congrès de La Haye eu­rent une préoccupation centrale : que les principes politiques et organisa­tionnels qu'ils avaient défendus con­tre le bakouninisme puissent être transmis aux futures générations de ré­volutionnaires et servir de base pour les fu­tures Internationales. C'est aussi la raison pour laquelle les révélations du congrès de La Haye sur la conspiration de Bakounine au sein et contre l'Internationale furent publiées et mises ainsi à la disposi­tion de l'ensemble de la classe ouvrière.

Questions d'organisation, III : le congres de La Haye de 1872 : la lutte contre le parasitisme politique.

Dans les deux premiers articles de cette sé­rie, nous avons montré quelles étaient les origines de l'Alliance de Bakounine, com­ment elle s'est développée et de quelle façon la bourgeoisie avait soutenu et manipulé cette machine de guerre contre la Première Internationale. Nous avons vu la priorité ab­solue qu'ont donné à la défense des principes prolétariens de fonctionnement dans la lutte contre l'anarchisme organisationnel, Marx, Engels et tous les éléments prolétariens sains de l'Internationale. Dans cet article, nous tirerons les leçons du Congrès de La Haye qui a constitué l'un des moments les plus importants de la lutte du marxisme con­tre le parasitisme politique. Les sectes so­cialistes qui ne trouvaient désormais plus leur place dans le jeune mouvement prolé­tarien en plein développement, ont alors orienté le principal de leur activité à lutter non contre la bourgeoisie mais contre les or­ganisations révolutionnaires elles-mêmes. Tous ces éléments parasites, malgré les di­vergences politiques existant entre eux, se sont ralliés aux tentatives de Bakounine pour détruire l'Internationale.

Questions d'organisation, II : la lutte de la premiere internationale contre l' « alliance » de bakounine

Nous consacrons la deuxième partie de cet article à la manière dont l'Alliance de Bakounine s'y est pris pour prendre le contrôle de la Première Internationale, l'Association Internationale des Travailleurs (AIT), et la détruire. Nous essaierons de montrer, aussi concrète­ment que possible, les tactiques utili­sées contre le mouvement ouvrier, en nous basant sur l'analyse faite par l'Internationale elle-même. Nous som­mes convaincus que l'identification de ces tactiques de la bourgeoisie et du parasitisme, la capacité à tirer les le­çons du combat contre Bakounine, sont aujourd'hui indispensables pour la dé­fense du milieu révolutionnaire.

Questions d'organisation, I : la première internationale et la lutte contre le sectarisme

Avec la lutte du bolchevisme contre le men­chevisme au début de ce siècle, la confron­tation entre le marxisme et l'anarchisme dans la Première Internationale, l'Association internationale des travailleurs (AIT), constitue probablement l'exemple le plus illustre de la défense des principes or­ganisationnels prolé­tariens dans l'histoire du mouvement ouvrier. Il est essentiel pour les révolution­naires d'aujourd'hui qu'un demi-siècle de contre-révolution stalinienne sépare de l'histoire organisationnelle vivante de leur classe, de se réapproprier les leçons de cette expérience. Ce premier article se concen­trera sur la « préhistoire » de cette bataille afin de mettre en évidence comment Bakounine est arrivé à la conception de prendre le contrôle du mouvement ouvrier au moyen d'une organisation secrète sous son contrôle personnel. Nous montrerons comment cette conception a inévitablement amené à ce que Bakounine soit manipulé par la classe dominante dans le but de détruire l'AIT. Et nous montrerons les raci­nes fon­damentalement anti-prolétariennes des con­ceptions de Bakounine, précisément sur le plan organisationnel. Le second article trai­tera ensuite de la lutte qui a eu lieu dans l'AIT elle-même, et montrera l'op­position radicale, sur la conception du fonc­tionne­ment et du militantisme, qui existe entre le point de vue marxiste prolétarien et le point de vue anarchiste petit-bourgeois et déclas­sé.

Un début de regroupement révolutionnaire

La division de la classe ouvrière, son émiettement en une somme d'individus se livrant à la concurrence individuelle, son apathie face à l’exploitation quotidienne, ne peuvent produire qu'un éparpillement et un isolement des révolutionnaires. L'histoire ne l'a que trop démontré. Inversement, le renforcement du prolétariat comme classe autonome pour elle-même, son union dans la lutte et le développement de celle-ci, créent les bases et la nécessité d’un regroupement des éléments révolutionnaires.

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