Moyen Orient

Editorial : luttes ouvrières en Italie, Allemagne, Grande-Bretagne, émeutes et répression en Palestine

Il faut être un lecteur assidu, et sacrement fouineur, de plusieurs journaux par jour pour découvrir les rares nouvelles ayant trait aux Misères quotidiennes et aux luttes de millions d'hommes. Par­fois dans un entrefilet, on apprend la fin d'une grève... dont personne n'avait parlé à son début.

Résolution sur la situation internationale (juin 1990)

Lors de son adoption, cette résolution ne pouvait intégrer la "crise du Golfe" déclenchée depuis le 2 août 1990. Elle traite des perspectives générales de la situation internationale sous ses principaux aspects et conserve une pleine validité aujourd'hui. Et en particulier, les événements au Moyen-Orient survenus depuis la rédaction de ce document illustrent de façon immédiate et complète ce qui y était tracé : le futur que nous offre le capitalisme n'est pas seulement celui d'une crise insoluble aux effets économiques de plus en plus dévastateurs

Afrique noire, Algérie, Moyen-Orient : les grandes puissances, principaux responsables des massacres

 « Plus encore que dans le domaine éco­nomique, le chaos propre à la période de décomposition exerce ses effets dans celui des relations politiques entre Etats. Au moment de l'effondrement du bloc de l'Est, conduisant à la dispari­tion du système d'alliances issu de la seconde guerre mondiale

Irak, Jordanie L'extension d'un chaos de plus en plus incontrôlable

Voilà plus de deux ans que l’armée américaine a pris le contrôle de l’Irak. Voilà plus de deux ans que le chaos se développe implacablement sur tout le pays. Près de 120 000 morts dans la population, 2000 soldats américains tués et 18 000 blessés, sans compter les destructions d'habitations ou de bâtiments publics : l'Irak connaît une des pires situations que l’histoire ait connu depuis la Seconde Guerre mondiale et la guerre contre l'Iran. Mais, en plus des dévastations qui s'abattent sur les Irakiens, cette guerre a pour effet d'attiser plus largement les tensions impérialistes des petits et des grands, et c'est l'ensemble du Moyen- et du Proche-Orient qui est entré irrémédiablement dans une période d'instabilité plus explosive que jamais. Le triple attentat d'Amman en Jordanie, jusqu'ici épargnée, a signé clairement la dynamique actuelle d'extension de cette instabilité.

Notes sur l'histoire des conflits impérialistes au Moyen-Orient, 1e partie

Au cours de la plupart des cent der­nières années, le Moyen-Orient a été le théâtre de guerres impérialistes.

Depuis la Deuxième Guerre mon­diale, ce sont succédées trois guerres « ouvertes » entre Israël et ses voisins rivaux (1949, 1967, 1973), un état de guerre permanent entre Israël et les com­battants armés palestiniens (avec les groupes terroristes organisés et les at­tentats suicide d'un côté, et la terreur d'Etat israélienne de l'autre), une guerre longue de huit ans entre l'Irak et l'Iran, des combats incessants entre les natio­nalistes kurdes et l'Etat turc, vingt ans de guerre en Afghanistan, la guerre du Golfe en 1991, et l'invasion de l'Irak en 2003, qui n'a eu comme conséquence qu'une aggravation de l'état de guerre.

Le conflit Juifs/Arabes: La position des internationalistes dans les années 1930 (“Bilan” n°30 et 31)

Les articles qui suivent, ont été publiés en 1936 dans les n°31 et 32 de la revue Bilan, organe de la Fraction italienne de la Gauche communiste. II était vital que la Fraction dégage la position marxiste vis-à-vis du conflit arabo-juif en Pales­tine, consécutif à la grève générale arabe contre l'immigration juive qui avait dégénéré en une série de pogroms sanglants. Bien que depuis lors, un certain nombre d'aspects spécifiques de la situation aient changé, ce qui est frappant dans ces articles, c'est à quel point, encore aujourd'hui, ils s'appliquent profondément à la situation dans la région.

Conflits imperialistes : triomphe " du chacun pour soi " et crise du leadership americain

Depuis les événements du Sud Liban du printemps dernier, les tensions inter-im­périalistes n'ont cessé de s'accumuler au Moyen‑Orient. Ainsi, une nouvelle fois, tous les discours des « batteurs d'es­trade » de la bourgeoisie quant au pré­tendu avènement d'une « ère de paix » dans cette région qui est l'une des prin­cipales poudrières impérialistes de la planète sont démentis. Cette zone, qui fut un enjeu majeur des affrontements entre les deux blocs pendant 40 ans, est au centre de la lutte acharnée que se li­vrent aujourd'hui les grandes puissances impérialistes qui composaient l'ex-bloc de l'Ouest. Derrière cet actuel regain de tensions impérialistes, il y a fondamenta­lement la contestation grandissante en­vers la première puissance mondiale dans l'une de ses principales chasses gardées, contestation gagnant même ses alliés et lieutenants les plus proches.

Tsunami, Rivalités impérialistes en Irak, au Liban, ... L'hypocrisie humanitaire et démocratique

Si on devait identifier un vice caractéristique de chaque époque de l'histoire humaine, celui du capitalisme serait assurément l'hypocrisie de sa classe dominante. Le grand conquérant Mongol, Jinghiz Khan, amoncelait des pyramides de crânes lors de la conquête des villes insoumises, mais il n'a jamais prétendu le faire pour le plus grand bien de leurs habitants. Il a fallu attendre la démocratie bourgeoise et capitaliste pour entendre déclarer que la guerre était "humanitaire" et qu'il fallait bombarder les populations civiles pour apporter... la paix et la liberté à ces mêmes populations.

Guerre sans fin au Moyen-Orient : Le véritable responsable, c'est le capitalisme

Tous les grands bourgeois de ce monde capitaliste nous ont invités à commémorer avec eux le soixantième anniversaire du débarquement en Normandie du 6 juin 1944. Les Bush, Schröder, Chirac, Blair, Poutine�, dans un même élan, alliés ou ennemis d'hier, dans une unité qui se voulait émouvante, nous ont invité à ne pas oublier ce qui fut, d'après eux, une épopée héroïque pour la défense de la liberté et de la démocratie.

Notes sur l'histoire des conflits impérialistes au Moyen-Orient (III)

Les deux premiers articles de cette série sur les conflits impérialistes au Moyen-Orient mettaient en évidence la manipulation par les grandes puissances, la Grand-Bretagne en particulier, des nationalismes sioniste et arabe en vue de dominer la région, mais également ceux-ci furent utilisés comme arme contre la menace repésentée par la classe ouvière dans la période qui a suivi la révolution russe.

Arrestation de Saddam Hussein, pourparlers de paix sur la Palestine : Il n'y aura pas de paix au Moyen-Orient

Malgré l'arrestation hyper-médiatisée du "tyran sanguinaire" Saddam Hussein avec une mise en scène qui semble sortie directement d'un western de série B, l'enlisement patent des Etats-Unis en Irak de même que leur incapacité à imposer la "feuille de route" au Proche-Orient témoignent d'un affaiblissement de la première puissance impérialiste mondiale.

Notes sur l'histoire des conflits impérialistes au Moyen-Orient, 2e partie

Comme nous l'avons vu à la fin de l'article précédent de cette série (cf. Revue internationale n°115), le développement du nationalisme sioniste et sa manipulation par l'Angleterre dans sa lutte contre ses rivaux impérialistes pour la domination du Moyen-Orient à la fin de la Première Guerre mondiale, ont représenté un nouveau facteur de déstabilisation de la région. Dans cet article, nous voulons montrer comment les nationalismes sioniste et arabe ont tous deux été amenés à jouer un rôle de plus en plus important au Moyen-Orient en tant que pions dans l'équilibre complexe des forces entre les grandes puissances impérialistes et en tant qu'armes contre la menace représentée par la classe ouvrière dans la période qui a suivi la révolution russe.

Moyen Orient : Seul le prolétariat mondial peut mettre fin à la barbarie capitaliste

Les opérations militaires en Afghanistan n'étaient pas encore terminées qu'un autre carnage se déchaînait au Moyen-Orient. Et en pleine période de tueries en Cisjordanie comme à Jérusalem, se prépare déjà une nouvelle intervention contre l'Irak. Inexorablement, le monde capitaliste s'enfonce dans le chaos et la barbarie guerrière.

Crise économique, Moyen-Orient : Les aberrations du capitalisme "démocratique"

Pour ou contre la “mondialisation”, rassurants ou alarmants, les discours sur la situation internationale et ses perspectives sont unanimes sur une idée : la démocratie serait le seul système qui permettra à la société de progresser, de prospérer et le capitalisme serait la forme achevée de l'organisation économique, politique et sociale de l'humanité.

Liban, Syrie, Iran, ... Vers l'ouverture de nouvelles zones d'affrontement impérialistes

Avec l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri, un foyer d'affrontements impérialistes est réactivé au Moyen-Orient. Ce nouvel épisode de la barbarie capitaliste, qui se développe à l’échelle mondiale et particulièrement au Proche- et Moyen-Orient et s'illustre par des règlements de compte sanglants et une spirale sans fin d’attentats terroristes frappant aveuglément les populations, vient rappeler que tous les discours de paix de la bourgeoisie, des grands ou des petits pays, ne sont que mensonges éhontés et cynisme crapuleux.

Après Arafat, vers de nouveaux massacres au Moyen-Orient


Avec la mort d’Arafat, la bourgeoisie a perdu l’un des siens. Et c’est pour cela que les médias, les dirigeants non seulement arabes mais aussi occidentaux se sont mobilisés pour lui rendre un dernier vibrant hommage, que la cérémonie de ses funérailles au Caire puis surtout à Ramallah a été retransmise par les chaînes de télévision du monde entier, alors qu’il n’était même pas un chef d’Etat.

Irak : Le capitalisme s'enfonce dans la barbarie guerrière

En Irak, un massacre en prépare un autre. Depuis début novembre, 1 200 insurgés de la guérilla irakienne et 51 soldats américains ont été tués, 400 autres blessés, au cours de l'offensive américaine d'envergure sur Fallouja mettant en oeuvre  les chars, les canons et l'aviation. Dans le même temps, attentats et répression aveugles continuent de semer la mort et la désolation dans le pays mis à feu et à sang. Si la guerre en Irak constitue actuellement un concentré de la barbarie guerrière du capitalisme, celle-ci est encore illustrée par tous les conflits qui ensanglantent la planète.

Irak , Moyen-Orient - La barbarie sans fin du capitalisme


Dans une situation de chaos généralisé, de guerre civile permanente, d’attentats terroristes et d’enlèvements quotidiens d’otages de toutes nationalités y compris irakienne, une nouvelle offensive terrestre et aérienne de l’armée américaine a débuté en octobre. Pour la première fois depuis le début de cette guerre en Irak, des soldats irakiens entièrement armés par les Etats-Unis ont participé, directement sous commandement américain à la première phase de cette offensive. En effet comme le révèle le Financial Times : "Il est préférable de confier les opérations militaires aux forces irakiennes afin d’en minimiser les retombées politiques." Celle-ci s’est d’ailleurs traduite le 3 octobre dernier par la chute de Samarra (ville située à 100 km au nord de Bagdad). Pour arriver à ses fins dans cette offensive, des combats acharnés et un quadrillage maison par maison ont dû avoir lieu. On sait pertinemment que des femmes et des enfants sont morts au cours de cet assaut même si aucune statistique fiable ne peut donner un aperçu du massacre. Mais la ville de Samarra n’a été que le premier moment d’une offensive qui s’est développée en direction de Falloujah.

irak - moyen-orient : L’enfoncement du capitalisme dans la barbarie guerrière

Après l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, l’Etat américain a expliqué la nécessité de déclarer la guerre à l’Irak à partir de trois éléments. Le premier fut la menace représentée par "les armes de destruction massive", d’armes de cette nature il n’y en avait évidemment pas. Le deuxième argument était de faire de l’Irak une démocratie à l’image de celle des Etats-Unis, la démocratie bourgeoise en Irak se décline en termes d’anarchie politique et de pays aujourd’hui ingouvernable. Enfin, et plus important encore, l’attaque militaire de l’Irak était rendue absolument nécessaire, afin de pouvoir mener une guerre totale et sans merci contre le terrorisme mondial. Ceci impliquant bien sûr qu’il existait un lien étroit entre le boucher Saddam Hussein et l’organisation Al Quaïda d’Oussama Ben Laden. Depuis ce moment, le monde s’est enfoncé davantage dans un chaos sanglant. Pas une journée ne se passe en Afghanistan, en Irak, au Moyen-Orient, en Afrique (voir l’article sur le Darfour) sans que ne se déroulent de nouveaux massacres. La décapitation filmée y est devenue une arme de guerre, utilisée sans aucune retenue au-delà de toute humanité. Mais bien pire encore, c’est maintenant la population civile, femmes et enfants compris, qui est prise en otage par toutes les cliques impérialistes, faibles ou puissantes, qui se déchirent sans retenue.

IRAK - MOYEN-ORIENT : La barbarie des grandes démocraties capitalistes

Tous les jours, des heurts meurtriers se déroulent dans chaque ville irakienne comme à Kerbala le 19 mai dernier. Des massacres de populations civiles se perpétuent comme dans le village de Makredid où une fête de mariage a été bombardée faisant au moins 40 morts, principalement des femmes et des enfants. Les exécutions sommaires d'otages à l'arme blanche par des groupuscules fanatisés et armés toujours plus nombreux deviennent monnaie courante. Mais ce qui est nouveau dans la situation, c'est l'apparition sur les écrans de télévision du monde entier des tortures infligées aux prisonniers irakiens d'Abou-Ghraib. Il est certain que ces tortures ne doivent pas concerner que cette seule prison, pas plus qu'elles n'auraient seulement commencé qu'au mois de mai de cette année.

Israël / Palestine : Les difficultés des Etats-Unis à imposer leur ordre

Les assassinats des principaux responsables du groupe terroriste Hamas : le cheikh Yassine le 22 mars dernier et son successeur Abdelaziz Al-Rantissi, à la mi-avril, par l'armée de Tsahal, constituent une nouvelle étape dans l'affrontement meurtrier que se livrent depuis plusieurs décennies, les belligérants israéliens et palestiniens.
 

L'aide "humanitaire" : un prétexte pour masquer les visées impérialistes



Face à la tragédie de Bam, l'Etat iranien a lancé un appel au niveau international et c'est au nom de la soi-disant solidarité humaine que les grandes puissances de ce monde ont envoyé des équipes de secouristes.

Comme le soulignent plusieurs membres des ONG (organisations non gouvernementales), on a assisté à une véritable ruée des secours internationaux dont les équipes ont joué des coudes pour s'imposer sur le terrain. 

Séisme enIran, crash aérien en Egypte, ... Le capitalisme est une catastrophe pour l'humanité

Ces dernières semaines, l'actualité au niveau international et en France a été marquée par une accumulation de "faits divers" que les médias présentent comme des catastrophes naturelles, comme le produit de la fatalité. Tremblement de terre en Iran, crash aérien en Egypte, accident industriel en Chine, épidémie de légionellose en France et l'on pourrait continuer la liste. Au moment même ou nous terminons cet article, des accidents mortels viennent d'avoir lieu dans l'industrie du gaz en Algérie et dans la pétrochimie en Indonésie. Pour le marxisme, ces catastrophes, accidents, épidémies à répétition, illustrent le degré de décomposition du capitalisme et notamment son incapacité chronique à prévenir de telles tragédies, voire sa tendance à les susciter, alors qu'il a accumulé les sciences et technologies nécessaires, sinon pour les éradiquer, du moins pour en limiter les effets les plus destructeurs. Le tableau apocalyptique de ces récents "faits divers" est une nouvelle illustration de ce que le CCI a régulièrement mis en évidence dans les colonnes de sa presse : le capitalisme en pleine décomposition est une véritable catastrophe et un fléau mortel pour l'humanité.

Conférence de Genève sur le moyen-orient : LA PAIX EST IMPOSSIBLE DANS LE CAPITALISME

Quelque 700 dirigeants, intellectuels et personnalités de tous pays se sont réunis le 1er décembre à Genève, pour lancer officiellement ce qui est dénommé "l'initiative Genève", initiative pour un énième plan de paix israélo-palestinien. La classe ouvrière dans l'ensemble de l'Europe et dans le monde ne devait pas passer à coté de cet évènement présenté comme historique par une grande partie de la bourgeoisie mondiale.

La barbarie des massacres au Moyen-Orient


En Israël et en Palestine, les morts se comptent par 40, 50, tous les jours. Jamais auparavant la barbarie quotidienne n'avait atteint un tel degré dans la région. Depuis le déclenchement de la deuxième Intifada en septembre 2000, ce sont 1600 morts qui jonchent le sol de cette région, particulièrement chez les jeunes et les adolescents des zones de populations hyper-concentrées de la bande de Gaza et de Cisjordanie.

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