France

Face aux attaques capitalistes massives : Ripostons tous unis

Depuis le début de l'année, la bourgeoisie française porte des coups de plus en plus rudes à la classe ouvrière sur tous les plans.

 

Toute une série de mesures sont mises en place pour accélérer le démantèlement de la protection sociale et imposer une réduction des dépenses de santé.

 

 

 

Critique du bulletin "A trop courber l'échine" : Les doutes de l'anarchisme sur la classe ouvrière

Suite à la crise qui déchire le milieu anarcho-syndicaliste depuis quelques années, des débats animent toute une série de regroupements. La prise de position du bulletin A trop courber l’échine est représentative du type de questions qui y sont discutées

Journées d'action : Lutter derrière les syndicats ne mène qu'à la défaite

Que nous proposent aujourd'hui les syndicats qui prétendent défendre nos intérêts pour résister aux attaques massives de la bourgeoisie ? Ils nous appellent à nous mobiliser à travers une ribambelle de journées d'actions à répétition en évoquant le "succès" de celle du 4 octobre dernier qui était restée sans lendemain.

Le 31 janvier, l'appel à des mobilisations inter-professionnelles locales "pour la défense de l'emploi, des salaires et des conditions de travail" est lancé par la seule CGT.

 

Emeutes sociales : Argentine 2001, France 2005, ... Seule la lutte de classe du prolétariat est porteuse d'avenir

A l'occasion du deuxième anniversaire des émeutes survenues dans la banlieue parisienne, en France en 2005, nous remettons cet article à la une, paru début 2006 dans notre Revue Internationale n° 124.

Luttes contre les licenciements : La défense du "service public", c'est la défense de l'exploitation capitaliste

Pour chaque prolétaire, il n'est guère possible d'avoir la moindre illusion sur les "solutions" proposées par le gouvernement pour "combattre" et "résorber le chômage" comme pour "améliorer" ses conditions de vie et de travail, alors que chaque mois, des dizaines de milliers d'emplois disparaissent réduisant au chômage et à la misère de nouvelles dizaines de milliers de familles ouvrières. Ainsi, plus de 7 millions de personnes vivent en France en dessous du seuil de pauvreté, les demandes de RMI ont augmenté de plus de 5% en un an, 51 000 entreprises ont déposé leur bilan depuis le 1er janvier 2005 (5,8% de plus que l'an dernier). Il est clair que le pouvoir d'achat dégringole, que les salaires stagnent, que les conditions de vie et de travail se détériorent, que les prestations sociales (pensions, retraites, remboursement des dépenses de santé, indemnités chômage) sont rognées ou remises en cause. Il ne fait aucun doute que les jeunes générations ont de plus en plus de difficulté à s'insérer sur le marché du travail, contrats nouvelle embauche ou pas.

LCR-CNT : La lutte de classe ne passe ni par les émeutes ni par le bulletin de vote

Les émeutes qui ont embrasé les banlieues françaises au cours des mois d’octobre-novembre 2005, ont été pour le moins spectaculaires. Les mots "d’insurrection" et de "guerre civile" ont même fait leur apparition ici ou là. Finalement, l’idée du "quand ça brûle c’est bon signe", parce que cela serait une preuve tangible d’une authentique contestation sociale, a bel et bien traversé tout ce chaos. Mais le plus significatif, c’est que cette idée a été officiellement appuyée et relayée par voie de communiqués par des organisations du milieu anarchiste, telles la CNT-AIT qui, en plein milieu des événements a clairement laissé entendre que "dans une situation de crise, de misère économique et sociale, d’oppression étatique, qui nous excède tous, les jeunes qui se sont révoltés peuvent être l’étincelle pour une remise en question plus globale de cette société fondamentalement injuste". Ce que l’on retrouve encore dans un texte du bureau confédéral de la CNT, en date du 13 novembre, où il est dit que "cette implosion de violence est l’expression d’un affrontement contre un système capitaliste qui les marginalise."

Mesures contre les immigrés : Une nouvelle attaque contre la classe ouvrière

Les émeutes qui se sont déroulées dans les banlieues de France ont sans aucun doute inquiété la bourgeoisie qui a vu des bandes incontrôlées mettre des quartiers entiers à feu et à sang. Mais quelle qu'ait pu être cette inquiétude, la classe dominante n'a pour autant pas oublié d'utiliser ces événements contre la classe ouvrière (voir RI 363). Elle s'est en particulier fixée pour objectif, à travers l'assimilation répétée des émeutiers avec la fraction immigrée de la classe ouvrière, d'en profiter pour accentuer sa pression contre les immigrés eux-mêmes.

Morts de froid : Le capitalisme est le vrai responsable

Comme chaque hiver maintenant, les appels à la charité publique et à la "vigilance citoyenne" sont devenus endémiques. Les médias aux ordres réagissent dès qu’apparaissent les premières "victimes du froid". Alors se déclenche, comme on a pu le voir encore dernièrement, une nouvelle campagne idéologique destinée à couvrir en toile de fond cette tragédie du capitalisme.

Réunion publique du CCI à Toulouse : Les émeutes dans les banlieues n'ont rien à voir avec la lutte ouvrière

Le CCI organise, partout où il le peut, des réunions ouvertes à tous ceux qui veulent sincèrement changer le monde. Nos réunions publiques (RP) et nos permanences se veulent être des lieux de débats fraternels où chaque participant peut poser ses questions, confronter ses arguments et analyses.

Ainsi, tout au long des mois d’octobre et novembre, la section du CCI en France a tenu des RP à Tours, Marseille, Nantes, Toulouse, Paris et Lyon sur le thème "La révolution prolétarienne est la seule perspective d’avenir pour l’humanité". Inévitablement, l’actualité brûlante des émeutes est revenue dans chacune de nos salles comme une préoccupation centrale et récurrente : comment considérer la violence désespérée des jeunes banlieusards ?

La bourgeoisie utilise les émeutes contre la classe ouvrière

Durant trois semaines, les émeutes dans les banlieues ont fait la Une de l’actualité. Des milliers de jeunes, issus pour une grande part des couches les plus pauvres de la population, ont crié leur colère et leur désespoir à coup de cocktails Molotov et de caillasses (voir article page 1).

Les premières victimes de ces destructions sont les ouvriers. Ce sont leurs voitures qui sont parties en fumée. Ce sont leurs lieux de travail qui ont été fermés, plaçant plusieurs centaines d'entre eux au chômage technique. Un ouvrier interviewé pour le journal de 20h a magistralement résumé la parfaite absurdité de ces actes en ces termes  : "Ce matin, j’ai trouvé sur le pare-brise de ma voiture calcinée cette affiche. C’est marqué dessus ‘Nique Sarkozy’. Mais c’est pas Sarkozy qu’on a niqué, c’est moi !"

Même si l'explosion de colère des jeunes des banlieues est tout à fait légitime, la situation sociale qu'elle a créée représente un réel danger pour la classe ouvrière. Comment réagir ? Faut-il se ranger derrière les émeutiers ou derrière l'Etat "républicain" ? Pour la classe ouvrière, il s'agit là d'une fausse alternative car les deux pièges sont à éviter. Le premier serait de voir à travers la révolte désespérée de ces jeunes un exemple de lutte à suivre. Le prolétariat n’a pas à s’engouffrer sur ce chemin auto-destructeur. Mais la "solution" criée partout haut et fort par la bourgeoise est une impasse tout aussi grande.

Grève dans les transports à Marseille : Encore un exemple de sabotage syndical

Face à la multiplication des attaques qu'elle impose et à la dégradation très forte du niveau de vie des prolétaires, la bourgeoisie redoute un inévitable développement des luttes ouvrières et, dans celui-ci, la maturation d'une réflexion et d'une remise en cause de son système d'exploitation. C'est pourquoi les syndicats, qui sont sa première force d'encadrement social, se placent sur le devant de la scène pour court-circuiter et enrayer cette dynamique, dévoyer la combativité et saboter les luttes. Déjà, le mois dernier, face à la montée d'un ras-le-bol de plus en plus manifeste, ils avaient pris les devants en organisant la journée d'action nationale du 4 octobre destinée à défouler la colère et à les remettre en selle pour les faire apparaître comme les seuls capables de défendre les intérêts de la classe ouvrière. Mais surtout, avec la complicité de toutes les fractions de la bourgeoisie et des médias, ils avaient organisé une véritable provocation en manipulant un des secteurs les plus corporatistes et les plus rétrogrades du prolétariat, les marins de la SNCM, pour pousser l'ensemble de la classe ouvrière sur la voie de la défaite et de la démoralisation (voir nos articles dans RI n°362). Aujourd'hui, la bourgeoisie et ses syndicats continuent d'enfoncer le même clou. Non contente d'utiliser et d'exploiter le désespoir des jeunes des banlieues contre le prolétariat, c'est le terrain de la lutte de classe qu'investit la bourgeoisie pour pourrir la conscience des ouvriers.

Hewlett-Packard, "Journée d'action" du 4 octobre 2005

Les manœuvres de la bourgeoisie pour dévoyer la colère ouvrière dans des impasses

La bourgeoisie française sait qu'elle a face à elle une classe ouvrière au sein de laquelle se développe un questionnement de plus en plus profond, devant une situation inquiétante : guerres et attentats à répétition dans le monde, désastres écologiques, diminution drastique du niveau de vie, etc. En même temps, ce questionnement ne donne pas naissance à des expressions de combativité clairement exprimées de façon massive, comme ce fut le cas lors des grèves contre la réforme du système des retraites en mai et juin 2003. Il existe même un certain déboussolement et une difficulté à entrer en lutte qui traversent les rangs ouvriers.

Il est donc important pour la bourgeoisie d’exploiter au maximum ce déboussolement pour dévoyer le mécontentement de la classe ouvrière sur les terrains pourris du nationalisme, de la défense du secteur public ou de l'entreprise, derrière les syndicats et pour enfermer la réflexion dans les impasses "citoyennes".

Grève à la SNCM : Une lutte exemplaire du sabotage syndical

Le conflit à la SNCM (Société nationale Corse Méditerranée) aura duré 24 jours, s'achevant dans la défaite, l'isolement, l'amertume, la démoralisation les plus complets pour les ouvriers embarqués dans cette lutte. Le bilan de cette grève se solde par le maintien des 400 suppressions d'emplois annoncés au début par les repreneurs privés Butler et Connex. Comment cette lutte a-t-elle été conduite dans une impasse totale alors qu'elle s'inscrivait pourtant dans un contexte de montée d'exaspération accumulée et de ras-le-bol grandissant présents dans toute la classe ouvrière en France face à des attaques simultanées : annonce de licenciements touchant en même temps des dizaines de milliers d'ouvriers, dégradation accélérée du niveau de vie, des conditions de travail et du pouvoir d'achat, intensification du démantèlement de toute protection sociale sur les salariés, les retraités, les chômeurs ?

Sécurité sociale, chômeurs, RMIstes : Le gouvernement Villepin accentue ses attaques contre toute la classe ouvrière

Début septembre, le gouvernement Villepin avait réaffirmé la priorité de son action envers l'emploi en annonçant des "réformes" destinées à "remettre d'aplomb" le "modèle social" français. Le premier ministre se disait plus tard en octobre encore prêt à engager "mille batailles" pour le "dynamisme économique" et pour la "solidarité". En effet, la bataille est engagée sur de nombreux fronts contre les chômeurs, contre les RMIstes, contre les salariés et contre toute la classe ouvrière. Les grands discours sur la "croissance sociale" qu'on nous sert sont destinés à justifier l'actuelle série d'attaques contre les conditions de vie et de travail des ouvriers.

Lutte de classe : le retour en force des syndicats contre la classe ouvriere

Chaque jour qui passe témoigne un peu plus de la barbarie sans nom dans la­quelle s'enfonce le monde capitaliste. « Plus que jamais, la lutte du prolétariat représente le seul espoir d'avenir pour la société humaine. Cette lutte, qui avait resurgi avec puissance à la fin des an­nées 60, mettant un terme à la plus ter­rible contre-révolution qu'ai connue la classe ouvrière, a subi un recul considé­rable avec l'effondrement des régimes staliniens, les campagnes idéologiques qui l'ont accompagné et l'ensemble des événements (guerre du Golfe, guerre en Yougoslavie, etc.) qui l'ont suivi. C'est sur les deux plans de sa combativité et de sa conscience que la classe ouvrière a subi, de façon massive, ce recul, sans que cela remette en cause toutefois, comme le CCI l'avait déjà affirmé à ce moment-là, le cours historique vers les affrontements de classe. Les luttes me­nées au cours des dernières années par le prolétariat sont venues confirmer ce qui précède. Elles ont témoigné, parti­culièrement depuis 1992, de la capacité du prolétariat à reprendre le chemin du combat de classe, confirmant ainsi que le cours historique n'avait pas été ren­versé. Elles ont témoigné aussi des énormes difficultés qu'il rencontre sur ce chemin, du fait de la profondeur et de l'extension de son recul. C'est de façon sinueuse, avec des avancées et des reculs, dans un mouvement en dents de scie que se développent les luttes ou­vrières. »

Greves en france : Lutter derriere les syndicats mene a la defaite

Des centaines de milliers de travailleurs en grève. Les transports urbains com­plètement paralysés. Une grève qui s'étend au sein du secteur public : d’abord les chemins de fer, le métro et les bus, ensuite la poste, les secteurs de la production et de la distribu­tion de l’électricité, de la distribution du gaz, des télécom, de l’enseignement, de la santé. Certains secteurs du privé éga­lement en lutte, comme les mineurs qui s’affrontent violemment à la police. Des manifestations rassemblant  à chaque fois un nombre im­portant de manifes­tants de différents sec­teurs : le 7 décembre, à l'appel de différents syn­dicats , on compte environ un million de manifestants contre le plan Juppé dans les principales villes de France. Deux millions le 12 décembre.

Vache folle: c'est la folie du capitalisme qui tue

Il y a encore deux ou trois mois, la "vache folle" passait pour un épisode presque oublié au milieu d'une série de scandales alimentaires, épisode dont le danger avait parait-il été quasiment éradiqué, au moins en France. C'était, nous a-t-on dit, un produit d'importation britannique qui, grâce aux bons offices du gouvernement français, ne menaçait désormais plus d'envahir les assiettes des prolétaires vivant de ce côté-ci de la Manche.

Lundi de Pentecôte: une journée de solidarité du gouvernement, de la gauche et des syndicats contre la classe ouvrière.

Au lendemain du lundi de Pentecôte, une propagande nauséabonde a eu lieu à l’échelle internationale pour faire croire à la classe ouvrière qu’elle est constituée d’égoïstes irresponsables. Les ouvriers y sont présentés comme des individus pour qui seul le bonheur personnel et immédiat compte au détriment des autres.

Oui ou Non au référendum : TOUJOURS LA MÊME EXPLOITATION

La montée d’un "ras-le-bol" en France au cours des dernières semaines et des derniers mois est évidente.

Cela s'est exprimé à travers la mobilisation importante dans les journées d'action syndicales. Le 10 mars, les manifestations ont rassemblé près d'un million de salariés du secteur privé comme du secteur public en France. A Paris, entre 50 000 et 100 000 personnes ont participé à la manifestation malgré la quasi-paralysie des transports en communs (en particulier du métro) soigneusement organisée par les syndicats pour limiter l'ampleur de la mobilisation.

Manifestations lycéennes : Pourquoi et comment la bourgeoisie a étouffé le mouvement des lycéens

Après deux mois de mobilisation dont l’ampleur ne cessait de croître, la protestation lycéenne a subi un coup d’arrêt brutal lors de la manifestation du 8 mars. Entachée de violences, cette journée a créé une crainte de se mobiliser chez les lycéens, déclenchant ainsi logiquement la perte de vitesse du mouvement. Pour ces jeunes qui pensaient obtenir le retrait du plan Fillon sous leur pression, la désillusion est amère. Mais cette expérience doit servir de leçon. Et pour cela, il faut se pencher avec lucidité sur la signification de ce mouvement.

Contre les mystifications du Forum social européen. Un seul autre monde est possible : le communisme !

Du 12 au 15 novembre, a eu lieu à Paris le 'Forum social européen', sorte de filiale européenne du Forum social mondial qui se tient depuis plusieurs années à Porto Alegre au Brésil (le FSE de 2002 s'étant tenu à Florence en Italie, et celui de 2004 devant se tenir à Londres). L'évènement a pris une ampleur considérable : quelques 40.000 participants selon les organisateurs, venus de tous les coins de l'Europe, du Portugal jusqu'aux pays de l'Europe centrale ; un programme d'environ 600 séminaires et ateliers répartis dans les locaux les plus divers (théatres, mairies, bâtiments prestigieux de l'Etat) distribués sur quatre sites autour de Paris ; et pour conclure, une grande manifestation de 60 à 100.000 personnes dans les rues de Paris, avec les staliniens impénitents de Rifondazione Comunista d'Italie à l'avant et les anarchistes de la CNT à l'arrière..

L'altermondialisme : un piège idéologique contre le prolétariat

Le succés du Forum social européen (FSE) qui s'est déroulé en novembre dernier à Paris illustre de façon probante la montée en puissance régulière du mouvement altermondialiste au cours de la dernière décennie. Aprés quelques balbutiements avec une audience relativement limitée (un enfermement davantage sectoriel que géographique d'ailleurs, puisque des universitaires et 'penseurs' du monde entier s'y retrouvèrent rapidement) le mouvement n'a pas tardé à prendre les marques d'un courant idéologique traditionnel .

Manifestation de lycéens : La jeunesse refuse un avenir de misère

Depuis la mi-janvier, les lycéens manifestent contre une nouvelle réforme de l’Education nationale, le plan Fillon. Chaque jour, un peu partout en France, des lycées se mettent en grève et forment des cortèges dans les centres villes. Et les journées nationales d’action démontrent une véritable montée en puissance du mouvement.

L'anarcho-syndicalisme face à un changement d'époque : la CGT jusqu'à 1914

Pour beaucoup de militants, dégoûtés par « l'opportunisme, le réformisme, et le crétinisme parlementaire », la Confédération Générale du Travail (CGT) française est en quelque sorte l'organisation phare du nouveau syndicalisme « révolutionnaire », qui « se suffit à lui-même » (selon les termes de Pierre Monatte). Mais, si le développement du « syndicalisme révolutionnaire » est un phénomène international au sein du prolétariat à cette époque, la spécificité de la situation politique et sociale en France a permis à l'anarchisme de jouer un rôle particulièrement important dans le développement de la CGT.

Réponse à un groupe trotskiste ("CRI")Les prolétaires n'ont pas de patrie


Nous avions effectué au début de l’année 2004 un échange d'e-mails avec le groupe Communistes Révolutionnaires Internationalistes (CRI) qui, au nom d’un trotskisme authentique, prétendait rompre avec la logique trotskiste officielle. Nous avions également reçu de la part de ce groupe un certain nombre de documents que nous avons lus, de même que l'ensemble de ses publications en ligne sur son site Internet. Suite à cette lecture, nous avons été en mesure de lui apporter la réponse circonstanciée que nous reproduisons ci-dessous. Dans celle-ci, nous mettons en évidence, en nous appuyant sur Lénine, qu'au sein du trotskisme actuel, il n'existe pas de possibilité de défense des positions du prolétariat. Vouloir rompre avec une organisation trotskiste particulière, sans rompre avec la logique trotskiste même, ne peut aboutir en dernière instance, sur la question de la guerre, qu'à apporter son soutien à une fraction de la bourgeoisie contre une autre.

 L’histoire du mouvement ouvrier a tragiquement appris aux communistes que des partis prétendant défendre la classe ouvrière et l’avènement du socialisme ou du communisme n’avaient, en fait et quelle que soit la conscience qu'en avaient leurs militants, pour objectif véritable que la défaite de la classe ouvrière, le maintien de l’exploitation capitaliste et, finalement, le sacrifice de la vie de millions de prolétaires pour les intérêts de leur bourgeoisie nationale lors des guerres impérialistes du 20e siècle.

Réunion publique du BIPR à Paris (2e partie) - Le vide politique et l'absence de méthode du BIPR

Dans la première partie de cet article consacré à la réunion publique du BIPR qui s'est tenue à Paris le 2 octobre sur le thème "Pourquoi la guerre en Irak ?" (et que nos lecteurs peuvent consulter sur notre site Internet), nous avons mis en évidence comment la politique de regroupement sans principe du BIPR avait conduit cette organisation de la Gauche communiste à se laisser prendre en otage par un groupe parasitaire (auto-proclamé "Fraction Interne du CCI"). Dans la seconde partie de cet article, nous rendons compte du débat qui s'est déroulé sur la question de la guerre en Irak.

Nous avons toujours affirmé (notamment dans notre presse) l’absolue nécessité pour les organisations se réclamant des courants de la Gauche communiste de mener un débat public, de confronter leurs positions réciproques afin que les éléments à la recherche d'une perspective de classe puissent se faire une idée claire des différentes positions existant au sein du camp prolétarien.

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